07/03/2016
TOUT VA TRÈS BIEN, MADAME LA MARQUISE
Tout va très bien, Madame la Marquise
*
On vient de recevoir ceci.
Comme on pense pareil, ça nous évite d’avoir à l’écrire.
Un plan antiterroriste visant à protéger la bourgeoisie contre le prolétariat
Bonjour à toutes et à tous,
La bourgeoisie est terrorisée par la révolte prolétarienne et paysanne qui monte, qui monte, qui monte ; aussi, améliore-t-elle le matériel de ses bandes armées et augmente-t-elle le nombre de leurs membres.
Pour la classe dominante, tout membre de la classe dominée est un terroriste potentiel, puisqu'elle en a peur ! Les terroristes ce sont les salariés, les ouvriers et les paysans en révolte. Les terroristes, c'est nous !
Mais, la bourgeoisie ne peut pas nous l'avouer comme ça. Aussi, après l'avoir commandité elle-même dans ce but, la bourgeoisie prend-elle excuse du terrorisme islamiste afin d'augmenter quantitativement et qualitativement ses forces armées.
Mais, prenons-en bien conscience : c'est contre nous que les bandes armées du pouvoir se préparent à la guerre. En effet, si le nouveau matériel qu'elles recevront ne servira à rien contre le prétendu "terrorisme islamiste" ; par contre, il sera très efficace contre la révolte de la population.
Source : http://mai68.org/spip/spip.php?article10430...
*
De même source, on avait reçu ceci juste avant :
Myriam el Khomri – 1er mars 2016
Des dizaines de millions de travailleurs doivent se sacrifier
pour que cette pauvre fille sorte le plus vite possible de l'hôpital !
Myriam el-Khomri est la digne fille de François Mitterrand
Bonjour à toutes et à tous,
En 1992, c'était le référendum de Maastricht pour faire accepter l'Euro. Mais les gens n'en voulaient pas malgré la propagande massive de tous les principaux médias en sa faveur. Aussi, pour que ça passe quand même, Mitterrand a trouvé le truc : il s'est fait opérer de la prostate pile une semaine avant le référendum afin de se faire plaindre. Ce pauvre Mitterrand qui est à l'hôpital, quand même, on peut bien aller voter "Oui" à son référendum, se sont dit quelques âmes sensibles. Ça a marché. L'Euro a été approuvé. De justesse, mais approuvé quand même. Et depuis, c'est la merde !
Aujourd'hui, c'est de la contre-réforme signée par Myriam al-Khomri que nous ne voulons pas. Aussi, en digne fille spirituelle de François Mitterrand, la Myriam nous refait le coup de l'hôpital. Parait-il qu'à cause de nous, comme nous ne voulons pas de sa réforme scélérate, elle en est tombée malade, et ce, au point de devoir être hospitalisée !
Le message subliminal de la télé, aujourd'hui, c'est donc que des dizaines de millions de travailleurs doivent se sacrifier, en acceptant la destruction du droit du travail, afin que cette pauvre Myriam sorte le plus vite possible de l'hôpital !
Bien à vous,
Source : http://mai68.org/spip/spip.php?article10433
*
Nous, ce qu’on en dit…
*
Mais la riposte s’organise
La pétition contre le projet de loi El Khomri dépasse le million de signatures
« Qui a signé ? » demande BFMTV Pourquoi cette question ?
Le projet de loi El Khomri sur la réforme du droit du travail a dépassé le cap d'un million de signatures deux semaines après son lancement, battant tous les records en France. Dans les faits quelques clics suffisent pour signer la pétition, une... ou plusieurs fois. Pourtant, les fraudes sont rares assure le site hébergeur, Change.org.
"Nous sommes vraiment sur un mouvement réel, confirme le directeur de Change.org en France, Benjamin des Gachons. Nous n'avons constaté aucun mouvement de fraude de grande ampleur".
C'est "un phénomène viral tout à fait inédit" qui repose sur "le fait que c'est très rapidement passé d'une pétition à un véritable mouvement". Résultat: un succès inédit, rapide et massif qui rassemble au-delà des signataires des militants politiques ou syndicaux.
Une carte des signataires a aussi été publiée dimanche par Le Parisien. On y observe que les contestataires sont concentrés autour des principaux centres urbains (Rennes et Nantes à l'ouest, Bordeaux sur la face atlantique, Toulouse au sud, un arc reliant Montpellier à Grenoble au sud-est) et Paris.
Mais le mot « fraude » a quand même été insinué, n’est-ce pas ? Quant au Parisien, qu’entend-il par « contestataires » et de quoi se mêle-t-il au juste ? De police bénévole ? Ah, les braves gens !
Quoi qu’il en soit, pour lui faire dépasser les 2 et même les 3 millions, c’est ici :
Loi Travail : non, merci !
Le projet de réforme du droit du travail présenté par Myriam El Khomri propose de revenir des années en arrière. Mobilisons-nous !
Je signe la pétition Je rejoins la page Facebook
Voir la carte des rassemblements
Pour lire la suite, c’est là :
*
Et pendant qu’on y est on y revient :
Pour la dénonciation par la France du traité de l’Atlantique Nord et le retrait de ses Armées du commandement intégré
Appel pluraliste (pétition)
dimanche 6 mars 2016, par Comité Valmy
Le 21 mai 2015 à l’Assemblée Nationale, lors du colloque intitulé « La France peut-elle retrouver une diplomatie indépendante », un ancien ambassadeur de France et ancien secrétaire général du Quai d’Orsay a déclaré que l’OTAN n’aurait pas dû survivre à la disparition de l’URSS et à la dissolution du Pacte de Varsovie.
Les initiateurs du présent appel de sensibilités républicaines et patriotiques diverses, ayant dans le passé, approuvé ou non l’existence de l’OTAN affirment unanimement, qu’en effet aujourd’hui, cette organisation n’a plus de raison d’être.
Source : http://www.comite-valmy.org/spip.php?article6031
Sans compter le TTIP !
*
Solidaires des « 8 de Goodyear »
Jacques Kmieciak – Investig’Action – 7 mars 2016
Ils étaient 250 environ dernièrement à Rouvroy (Pas-de-Calais) pour accueillir en héros Mickaël Wamen. L'ex-délégué CGT à l'usine Goodyear d'Amiens, vient d'être condamné, comme sept autres ex-salariés du géant américain du pneumatique, à 24 mois de prison (dont neuf ferme) et aussi à cinq ans de mise à l'épreuve, pour la séquestration de deux cadres de l'entreprise. Une action menée dans le cadre du bras de fer qui a, sept ans durant, opposé les travailleurs à la multinationale. Celle-ci a finalement fermé son usine de la Somme en janvier 2014, avec à la clé 1.100 licenciements !
Source : http://www.investigaction.net/Solidaires-des-8-de-Goodyea...
*
Ce vers quoi on va ?
Triste tropisme
Pierre LEVY – LGS – 3 mars 2016
Quand les peuples et les citoyens sont vent debout, une partie de ladite « gauche de la gauche » accourt, pathétique, pour sauver l’« idée européenne »...
Il faut démocratiser l’Europe. Face au danger de retour en arrière chauvin vers le cocon illusoire des Etats-nations, convoquons une convention qui donnerait à celle-ci une véritable constitution d’ici 2025. Qui vient d’énoncer ces conseils aussi originaux que lumineux ? Jean-Claude Juncker ? Mario Draghi ? Angela Merkel ? Ou bien Valéry Giscard d’Estaing, dans un fulgurant retour sur la scène européenne ?
C’est en réalité Yanis Varoufakis qui propose ces perspectives d’avenir. L’ancien ministre grec des Finances, qui fut un temps présenté comme « à la gauche » d’Alexis Tsipras, a mis en scène sa réapparition, à Berlin, le 9 février. Avec un objectif : créer un mouvement transeuropéen porteur d’un « Plan B » (encore un – à ce stade, il s’agit au bas mot d’un plan T !) pour une « autre Europe ». De nombreux « intellectuels de gauche » issus de différents pays étaient venus participer au show de celui qui fut docker au port du Pirée, pardon, professeur d’économie à l’université de Sydney, puis conseiller (2004-2006) du chef du Pasok, George Papandréou.
Pour ce qu’on en sait, cette étrange initiative a laissé de marbre les agriculteurs grecs acculés (comme leurs collègues français), tout comme les sidérurgistes britanniques ou les chômeurs espagnols. Elle retient cependant l’attention pour deux raisons : le moment choisi, et l’état d’esprit d’une certaine « gauche de la gauche » qu’elle traduit.
Le moment ? Il est marqué par une conjonction de crises majeures qui plonge la plupart des dirigeants européens dans un désarroi profond. On a déjà cité ici le président de la Commission évoquant « le bord de l’abîme » ou Michel Barnier s’effrayant d’une possible « dislocation ». Tentent-ils d’imaginer « le pire » pour espérer mieux le conjurer ?
Toujours est-il que Le Monde (09/02/16) vient de consacrer une pleine page à ce début de panique. Sa correspondante à Bruxelles rapporte ainsi la « supplique » désespérée du président de l’europarlement en direction des médias : « il faut que vous nous aidiez à remobiliser le camp des Oui à l’Europe, on ne l’entend plus ». Et notre consœur de décrire les dirigeants européens comme « tétanisés par l’impopularité de ‘leur’ Union » : « quoi qu’ils disent, les opinions publiques ne suivent plus. Les référendums sur l’Europe se succèdent et se ressemblent : après les Non grec et danois en 2015, ce sont les Non néerlandais (en avril) et surtout britannique qu’ils redoutent. L’Europe libérale, démocratique, ouverte, plus personne ne semble vouloir l’"acheter" ».
Elle poursuit en citant l’euro-fanatique Alain Lamassoure (LR) : « avouons qu’on est dans le pot au noir, l’heure est très grave ». Et se fait l’écho de différents diplomates dont l’un confie : « on a l’impression qu’il n’y a plus rien hormis les égoïsmes nationaux ». Pour un autre, « avant, à chaque crise, on se disait qu’on allait rebondir ; aujourd’hui, on est submergés ». Du reste, une réunion (sans précédent) des six « membres fondateurs » de l’ex-CEE a été fébrilement convoquée, qui a solennellement appelé à « renforcer la cohésion de l’UE »...
Crise des migrants, crise de l’euro, et maintenant perspective de Brexit : jamais les élites européennes n’auront été aussi chahutées. Bref, conclut la rédactrice du Monde : « les rêves fédéralistes ? Envolés ».
Envolés ? Pas pour tout le monde, apparemment, puisque quelques responsables politiques résistent encore et toujours... au rejet populaire de l’intégration communautaire. Pathétique : quand les familles fondatrices de « l’aventure européenne » (chrétiens-démocrates et sociaux-démocrates) se désespèrent de leur propre impuissance, quand les peuples et les citoyens sont de plus en plus nombreux à comprendre la nocivité de l’Europe, c’est ladite (par antiphrase) « gauche de la gauche », ou du moins une partie d’entre elle, qui accourt et se présente en sauveuse de l’idée européenne – celle-là même qui a été inventée et mise en œuvre, six décennies durant, par les représentants des grands capitaux et autres multinationales...
Comme si un étrange et triste tropisme poussait certaines figures de la « gauche radicale » à se porter volontaire pour faire le sale boulot – le syndrome Tsipras, en quelque sorte, prêt à tous les renoncements pour peu que cela puisse préserver l’Europe.
Dans les salons bruxellois très privés, on sourit sans doute de cet attendrissant zèle des néophytes. Riez bien, messieurs. Car la suite pourrait vous être moins drôle.
Éditorial paru dans l’édition du 25/02/16 du mensuel Ruptures
Information et abonnements : http://www.ruptures-presse.fr
Source : http://www.legrandsoir.info/triste-tropisme.html
*
5 mars
De la neige à Moscou pour le 63e anniversaire de la mort de Staline
*
Et tout le monde a raté le centenaire de l’exécution de Joe Hill à Salt Lake City, le 18 novembre dernier. Les derniers des derniers, c’est nous !
Joe Hill, in memoriam
Fausto Giudice – LGS – 6 mars 2016
Nous sommes impardonnables : nous avons raté le centenaire de l’exécution de Joe Hill, le 19 novembre 1915, à Salt Lake City. Comme Malcolm X, Patrice Lumumba, Che Guevara ou Thomas Sankara, il est mort, assassiné par l’ennemi de classe, à moins de 40 ans, exactement à 36 ans, fusillé par un peloton d’exécution. Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire et je m’en vais donc raconter cette page épique, tragique et sanglante de l’histoire de la classe ouvrière des Amériques, ces hommes et ces femmes qui avaient fui la vieille Europe à la recherche du paradis sur terre et tombèrent dans l’enfer du capitalisme le plus meurtrier de l’histoire.
Un enfant du fer
Joel Emmanuel Hägglund est né le 7 octobre 1879 à Gävle, dans le centre de la Suède, une région appelée le Gästrikland, terre du fer et de la chaux, qui ont été exploités depuis le XIVème siècle. Son père Olof, fils de paysan, est conducteur de locomotive sur la ligne Gävle-Falun. La famille est religieuse – waldenströmienne, c’est-à-dire appartenant à l’Église missionnaire suédoise, une scission de l’Église luthérienne officielle créée par un pasteur excommunié, PP Waldenström, fort active dans les milieux ouvriers, attirés par son accent mis sur la liberté individuelle – et musicale. Joel apprend très tôt à jouer du violon, du banjo, de la guitare, du piano, de l’harmonica et sur l’orgue construite par son père ; il commence à composer des chansons, inspirées des psaumes chantés par les adolescentes de l’Armée du Salut, dans les jupes desquelles il est tout le temps fourré.
La veuve Hägglund et ses six enfants vers 1890
La situation de la famille change dramatiquement avec la mort du père en 1887, à 41 ans, lors d’une opération suite à un accident du travail lors d’une fausse manœuvre. Entraîné par une locomotive, Olof souffrit d’hémorragies internes pendant un an avant d’être opéré et de ne pas se réveiller de l’anesthésie. La mère, dont la pension de veuve des chemins de fer est bien maigre – 225 couronnes par an, soit le quart d’un revenu ouvrier de l’époque, et les six enfants en vie (sur les neuf qu’elle a eus) doivent se retrousser les manches et la machine à tisser fabriquée par Olof tourne à plein régime. Certains soirs, il n’y a rien à manger et les enfants se couchent dans le froid glacial de l’hiver, ventre vide et mitaines aux mains, faute de chauffage.
Source : http://www.legrandsoir.info/joe-hill-in-memoriam.html
*
Sanctions et contre-sanctions
La Russie aujourd’hui – 4 mars 2016
Inutile de rappeler l’enchaînement des sanctions décidées par les américains contre la Russie, et appliquées par les européens également. Elles ont généré une riposte de la Russie qui à son tour a frappé les européens de « sanctions » essentiellement sur le plan des importations de produits alimentaires.
Le résultat: Développement rapide de la production intérieur Russe (On produit maintenant ici des fromages valant largement certains fromages français par exemple), entrée massive de nouveaux importateurs étrangers en Russie (On trouve maintenant des aliments en provenance d’Amérique du sud, d’Israël, d’Iran, de Syrie, Serbie etc), et pour les européens une chute sévère de leurs exportations entrainant la faillite de nombreux producteurs et un mécontentement croissant dans le monde agricole.
Aujourd’hui l’Europe semble avoir enfin compris que suivre aveuglement les ordres des américains ne leur rapporte que des inconvénients, et l’Allemagne et la France en particulier parlent de « lever les sanctions » contre la Russie.
C’est ainsi que par exemple le ministre français de l’économie, Emmanuel Macron, a indiqué hier vouloir lever ces « sanctions ». Le but est simple : En levant les sanctions contre la Russie, il espère la réciprocité : Que la Russie cesse d’interdire les produits agricoles français. Ceci, dans son esprit du moins, favorisera le monde agricole français… et calmera les plus virulents, dans un contexte ou l’impopularité du président François Hollande bat des records jamais atteints dans le pays.
Ceci est sans nul doute un très mauvais calcul:
Source : https://jeanfouche.wordpress.com/2016/03/04/sanctions-et-...
*
Mais il n’y a pas que les sanctions, dans la vie, il y a aussi les guerres. Qui n’a pas sa bombinette ?
Le Proche-Orient nucléarisé !
Thierry Meyssan – Réseau Voltaire – 7 mars 2016
Pendant que l’Occident faisait pression sur l’Iran pour qu’il abandonne son programme nucléaire civil, les Saoud achetaient la bombe atomique à Israël ou au Pakistan. Désormais, à la surprise générale, le Proche-Orient est devenu une zone nucléarisée, dominée par Israël et l’Arabie saoudite.
En 1979, Israël terminait la mise au point de sa bombe atomique, en collaboration avec le régime d’apartheid sud-africain. L’État hébreu n’a jamais signé le Traité de non-prolifération et a toujours évité de répondre aux questions relatives à son programme nucléaire.
Depuis 1980, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté chaque année par consensus une résolution appelant à faire du Proche-Orient une zone exempte de toute arme nucléaire. Cette résolution visait à encourager Israël à renoncer à sa bombe et à prévenir que d’autres États ne se lancent dans une course aux armements.
L’Iran du Shah disposait également d’un programme nucléaire militaire, mais celui-ci n’a été poursuivi que de manière marginale après la révolution de 1979 du fait de la guerre imposée par l’Irak (1980-88). Cependant, ce n’est qu’à la fin de celle-ci que l’ayatollah Rouhollah Khomeini s’opposa aux armes de destruction massive et prohiba par conséquent la fabrication, la détention et l’usage de l’arme atomique.
Commencèrent alors les négociations pour la restitution des 1,180 milliards de dollars d’investissement iranien dans le complexe Eurodif d’enrichissement d’uranium. Cependant, rien ne fut jamais résolu. Ainsi, lors de la dissolution d’Eurodif, en 2010, la République islamique détenait toujours 10 % du capital. Il est probable qu’elle porte aujourd’hui une part de la Société d’enrichissement du Tricastin.
De 2003 à 2005, les négociations relatives au contentieux nucléaire sont présidées, côté iranien, par cheikh Hassan Rohani, un religieux proche des présidents Rafsandjani et Khatami. Les Européens exigent au passage que l’Iran démantèle ses filières d’enseignement de physique nucléaire de manière à être certains qu’il ne puisse pas relancer son programme militaire.
Cependant, lorsque Mahmoud Ahmadinejad — un partisan de la relance de la Révolution khomeiniste — arrive au pouvoir, il rejette l’accord négocié par cheikh Rohani et le limoge. Il relance l’enseignement de la physique nucléaire et lance un programme de recherche visant, notamment, à trouver un procédé de production électrique à partir de la fusion et non de la fission comme le font actuellement les États-Unis, la Russie, la France, la Chine et le Japon.
Source : http://www.voltairenet.org/article190596.html
*
Les choses vont très mal en Amérique Latine, soumise à une gigantesque offensive, sur tous les fronts à la fois, des forces de l’argent et de la guerre. Mais il y a des Vénézuéliens qui ne se laissent pas abattre :
5 mars
Pour le troisième anniversaire de sa mort, les habitants de Caracas offrent à Hugo Chavez une manif à roulettes
(De l’hôpital militaire où il est mort à l’Académie militaire d’où il était parti.)
Ils en ont profité pour marquer leur soutien à Nicolas Maduro.
*
Il n’y a pas de petits rackets
(Histoire belge)
Quand on voit un « élu » local sourire avantageusement dans les merdias et annoncer une bonne nouvelle à ceux qui nourrissent les chats errants, on se dit que, tiens, tout arrive et qu’avec seulement 50 ans de retard, les communes plus ou moins bruxelloises de Forest, d’Ixelles et de Schaerbeek s’aligent enfin sur les endroits civilisés tels que le XXe arrondissement de Paris (Père Lachaise) et quelques autres grandes villes de France, de Navarre et d’ailleurs. Bref, on se prépare à lire – c’est si peu courant – une information réconfortante du genre : la commune de XYZ prend à sa charge une partie de la nourriture distribuée aux bestioles SDF, autorise l’installation d’abris ici ou là sur son territoire, voire les fournit… pourquoi pas ?
Eh ouiche ! On est en Belgique, rappelez-vous. La bonne nouvelle en question, c’est que les nourrisseurs de chats vont bientôt avoir le droit de s’adonner à leur coupable activité, à condition, pardon ! aux conditions qu’ils se feront d’abord encarter - comme des belles de nuit ? oui, plus ou moins - et observeront des r ègles…
Donc, entendons-nous bien : nourrir les chats que des beaufs ont abandonnés et qui crèvent la dalle est un délit. Passible d’une amende de 125 € à la première infraction. On ne vous dit pas la récidive… Si vous voulez l’éviter, c’est très simple : allez vous inscrire, retirer votre passe, vous faire attacher un bracelet au pied ou ce qui se trouvera, pour qu’« on » puisse contrôler vos allées et venues. Il en sera distribué une trentaine maxi. Tout ce qui dépassera : au gnouf.
Ah, et oui : très fiers d’eux, les dits édiles annoncent que les nourrisseurs auront le droit plus ou moins obligatoire de choper les matous et de les faire castrer, afin que reste limitée la population féline de leur proprette circonscription. Ils seront remboursés des frais vétérinaires - vétérinaires et prix fixés – par leur mairie, qui sera elle-même renflouée de 50% de cet investissement par l’État, c’est-à-dire par les contribuables nourrisseurs. Vous suivez ?
Ils sont très fiers d’eux, savez-vous, et le font savoir aux gazettes, avec leiurs photos à l’appui. C’est quand qu’il y a des élections ? Ceux-là sont, paraît-il, écolos.
Mère Michel.
http://restodeschats.e-monsite.com/pages/lois-sur-les-cha...
http://www.micetto.com/histoire/Les-chats-du-Pere-Lachaise
http://adelemorizot.canalblog.com/archives/2015/12/22/331...
Il n’y a pas qu’en Belgique que les gens sont nuls mais que d’autres gens sont formidables : Aidez Lorraine ! http://www.clicanimaux.com/collecte-2570-sos-pour-129-cha...
*
Crimée
Trois nouveau-nés au zoo de Yalta
Deux tigresses de l’Amour ont donné naissance à trois tigreaux, qui se portent bien, merci, même s’il y en a un qui a le nez qui coule, c’est normal à cet âge
Si RT se fout des internautes, cliquer ici :
https://www.rt.com/in-motion/334804-amur-tiger-cubs-crimea/
Un des bébés tigres a été abandonné par sa mère, mais il a été adopté par sa tante. Ils ont le même père, qui habite avec les deux mères. Comme l’adoptive n’a pas assez de lait pour les trois, il y en a un que leurs humains nourrissent au biberon.
Ces tigres rarissimes, qui doivent beaucoup à Vladimir Poutine, sont des espèces de rescapés. Jadis répandus dans toute la Russie orientale, ils avaient pratiquement disparu dans les années 1940, principalement à cause de la guerre.
Mais, de 40 individus qu’ils étaient, ils sont aujourd’hui passés à 500. Bon vent.
Source : https://www.rt.com/in-motion/334804-amur-tiger-cubs-crimea/
*
Pas la Ve de Beethoven ! Mais moins pénible que du rap. Avantage collatéral : fait maigrir le DJ pour pas cher s’il souffre de surpoids.
2000 billes pour une boîte à musique révolutionnaire
Martin Molin, un musicien suédois, a créé un instrument en bois insolite destiné au DJ’s qui peut jouer des mélodies complexes grâce à des billes principalement. Il lui a fallu 14 mois pour le mettre au point.
Le musicien Martin Molin est parvenu à réunir en un seul des instruments de musique classiques et contemporains pour créer un nouvel instrument qui ressemble de très près à une très grosse boîte à musique. Mais une boîte à haute complication composée de 3 000 pièces détachées artisanales et de 2 000 billes métalliques susceptible de produire des mélodies étonnantes.
Source : https://francais.rt.com/international/16679-suedois-a-cre...
*
Mis en ligne le 7 mars 2016.
22:49 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Musique, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
15/02/2016
BREAKING NEWS
La Turquie attaque. Qui fait quoi ?
Allain Jules – MamAfrika TV – 14 février 2016
La Turquie d’Erdogan et son armée, mettant en application ses menaces, a bombardé samedi des secteurs du nord de la Syrie contrôlés par les forces kurdes, désormais alliées au gouvernement syrien. Le drame dans cette affaire c’est que ce sont bel et bien des Kurdes de nationalité…syrienne. Voilà une vraie violation non seulement de la souveraineté syrienne, mais aussi du droit international. Quand on sait que ce pays a bombardé un avion russe qui n’était pas un danger pour lui, il y a de quoi se poser des questions. A quoi joue la Turquie ?
Source : http://www.mamafrika.tv/blog/alerte-info-syrie-larmee-der...
La Syrie et son État national : une victoire certaine
Par Émile Lahoud
Président de la République du Liban
de 1998 à 2007
Comité Valmy – 14 février 2016
Malgré la férocité de la conspiration et de la guerre contre la Syrie, laquelle approche de sa cinquième année, je suis resté absolument certain que la victoire sera l’alliée de l’État national syrien. Et voici que les développements sur le terrain confirment mon attente.
J’ai appréhendé les signes de la conspiration contre la Syrie dès ma prise de fonction de Président de la république quand, au cours de ma première tournée arabe fin 1998, l’émir de Bahreïn, non encore déclaré royaume, me surprit en m’annonçant que le président Hafez al-Assad n’en avait plus que pour quelques semaines avant de rejoindre le Seigneur et que son successeur serait Abdel Halim Khaddam, non son fils Bachar ; ceci, en présence du chef de son gouvernement placé à ma gauche. Je lui avais assuré qu’Al-Assad allait bien et que ses informations étaient totalement fausses.
Source : http://www.comite-valmy.org/spip.php?article6854
Voir les autres articles ici : http://www.comite-valmy.org/
Notamment celui-ci (notre soutien total à l’Académie !) : http://www.comite-valmy.org/spip.php?article6852
63 ans après sa mort, et sans les mains, Staline plombe un candidat à la présidentielle US !
Le camarade Carson, candidat du Parti Républicain avait pêché sa « citation » de Staline sur un compte facebook d’extrême-droite
RT – 14 février 2016
Ben Carson est un (excellent, paraît-il) neuro-chirurgien. Qui aurait peut-être mieux fait de se tenir éloigné de l’arène politique, ou alors de mieux choisir les membres de son équipe de campagne.
C’est à Greensville, en Caroline du Sud, qu’il a commis cette bourde (pour lui) fâcheuse.
Citer des propos « anti-américains » de Staline peut être une bonne tactique, si vous êtes en train de perdre dans une campagne politique et que vous devez trouver dare-dare un autre appât à faire gober, mais… pas si la citation est fausse.
Le candidat à la présidence Ben Carson a oublié de réviser ses leçons avant d’aller prendre la parole au débat de samedi soir du GOP, où il a conclu ainsi sa dernière envolée : « Joseph Staline a dit si vous voulez vaincre l’Amérique vous devez y saper trois choses : Notre vie spirituelle, notre patriotisme et notre sens moral. »
Or, en voulant vérifier la citation, plusieurs medias ont fini par la retrouver sur… un compte facebook d’extrême-droite spécialisé dans ce genre de canards.
Aussitôt, les internautes de se déchaîner et les illustrations humoristiques de « la citation de Staline » de se mettre à pleuvoir. Vous pouvez en découvrir quelques-unes sur l’article d’origine.
Et le « camarade Carson » est éliminé. Déjà qu’il n’avait que 2.3 % de voix de soutien prévues…
« Il n’y avait pas besoin de vérifier pour savoir que la citation était bidon. » a tweeté l’internaute Ramesh Ponnuru.
Source : https://www.rt.com/usa/332421-carson-stalin-quote-debate/
Vous n’aviez pas le droit de savoir que les banquiers peuvent aller en prison
Joe Clifford – Information Clearing House - 4 février 2016
La crise et l’effondrement de 2008 se sont produits parce que de très grandes banques avaient spéculé sur des prêts frauduleux et risqués, qui se sont cassé la figure. Quand l’effondrement s’est produit, les banques se sont tournées vers le gouvernement fédéral, qui a aussitôt adhéré à l’idée que les banques sont bien trop grosses pour faire faillite, et les contribuables ont subventionné les banques pour des trillions de dollars. Personne ne sait combien au juste a coûté ce renflouement, mais voici une liste partielle des banques que vous avez généreusement tirées d’affaire :
Citigroup - $ 2.513 trillions (1 trillion = 1 million de millions)
Morgan Stanley - $ 2.041 trillions
Merrill Lynch - $ 1.949 trillions
Bank of America - $ 1.344 trillions
Barclays PLC - $ 868 milliards
Bear Sterns - $ 853 milliards
Goldman Sachs - $ 814 milliards
Royal Bank of Scotland - $ 541 milliards
JP Morgan Chase - $ 391 milliards
Deutsche Bank - $ 354 milliards
UBS - $ 287 milliards
Crédit Suisse - $ 262 milliards
Lehman Brothers - $ 183 milliards
Bank of Scotland - $ 181 milliards
BNP Paribas - $ 175 billion
Wells Fargo - $ 159 milliards
Dexia - $ 159 milliards
Wachovia - $ 142 milliards
Dresdner Bank - $ 135 milliards
Société Générale - $ 124 milliards
« Tous les autres emprunteurs » - $ 2.639 trillions (voir plus haut)
Les contribuables n’ont pas été consultés et n’ont même pas été autorisés à donner leur avis, et ceci n’est qu’un exemple de la célérité avec laquelle les gouvernements peuvent répondre aux desiderata de la classe riche. Bien qu’il ait été de notoriété publique que les banques avaient menti, spéculé sur des prêts frauduleux et blanchi l’argent des cartels de drogue, personne n’a été poursuivi ni inculpé de rien, alors que des millions de citoyens se voyaient ruinés. Les banques, qui avaient commis toute une variété de forfaits, se sont juste adressées au gouvernement et lui ont demandé, le carnet de chèque à la main : combien voulez-vous pour éviter la prison à nos responsables ? Et le gouvernement leur a répondu en les condamnant à une amende, ce qui revient à rien puisque les banques se contentent de repasser l’amende aux consommateurs, lesquels paient ainsi une seconde fois.
Les « corporate medias » ont délibérément omis d’informer le public de la façon dont d’autres pays, notamment l’Islande, ont fait face à leurs crises. Si on vous l’avait dit, vous auriez pu exiger que nous nous conduisions comme les Islandais, mais quand on ne sait pas, on n’exige rien. L’Islande est un des pays qui ont été le plus durement touchés par l’effondrement des banques, mais là, ils ont affronté le problème tout autrement que nous. La première différence importante est que l’Islande a décidé que si les banques avaient spéculé et consenti des prêts dangereux et stupides, ce n’était pas la responsabilité des contribuables de renflouer des banques irresponsables pour leur stupidité, et par conséquent, elle les a laissées faire faillite.
Le monde de la finance a prédit que cela causerait à l’Islande des difficultés irréversibles, et les financiers lui ont annoncé qu’elle ne se relèverait jamais de ce défi, mais les citoyens ont persisté. Malgré toutes les mises en garde, les Islandais ont été, à deux reprises, invités à voter et à dire s’ils voulaient sauver les banques ou les laisser faillir. De très fortes pressions ont été exercées sur les votants par le secteur financier, mais les citoyens ont tenu bon et voté démocratiquement qu’il fallait laisser déclarer les banques en faillite. À nous, en revanche, on n’a pas offert le luxe d’un vote démocratique. L’argent a simplement été pris dans la poche des contribuables et donné aux banques. Les Américains, qui croient naïvement vivre en démocratie, n’ont pas eu l’autorisation de voter pour dire s’ils voulaient faire ce cadeau aux grandes banques ou pas. On les a mis devant le fait accompli.
Donc, quand l’Islande a refusé de renflouer gracieusement les banques, elles ont fait faillite. Assurément, l’Islande a eu à faire face à des problèmes économiques, mais si on compare leur économie avec celle du reste du monde, on s’aperçoit par exemple qu’ils ont l’économie la plus forte d’Europe. En outre, pendant les temps difficiles, l’Islande a évité de recourir à un programme d’austérité et maintenu tous ses programmes sociaux, permettant ainsi aux citoyens de dépenser, ce qui a, évidemment, stimulé l’économie. Les prophéties apocalyptiques ne se sont pas réalisées et, aujourd’hui, l’Islande est plus forte que jamais.
Mais les Islandais ne se sont pas contentés de cela : ils ont pris une mesure plus audacieuse encore. Ils ont décidé de poursuivre en justice les dirigeants des banques qui étaient responsables de l’effondrement de 2008, ce qui, à ce jour, a conduit 26 banquiers en prison. Un concept franchement nouveau que celui de tenir des banquiers pour responsables de ce qu’ils font, comme le sont les citoyens ordinaires ! C’est un genre de choses qui n’arrive pas ici. Les banques se contentent d’acheter leur impunité. Mais la petite Islande a adopté un autre comportement et elle a trouvé 26 banquiers coupables de fraude, qui vont passer un total de 74 ans en prison. Et elle n’en a pas fini avec les inculpations.
Ah, que les USA seraient démocratiques, s’ils mettaient les banquiers sur le même plan que le reste des citoyens, et, ah, qu’il aurait été démocratique de laisser les citoyens US voter et décider s’ils voulaient payer les dettes des banques à leur place ! Mais, malheureusement, dans ce pays, les banquiers sont nos supérieurs, et ils n’ont pas de comptes à rendre. Donc, les USA sont, en réalité, bien moins démocratiques que l’Islande. La petite Islande offre une grande leçon aux gros États-Unis, mais qui se préoccupe ici d’égalité devant la loi et du droit à voter pour se faire entendre ? Pas le gouvernement fédéral, c’est certain. Nous n’avons même pas le droit de savoir ce que font d’autres gens ailleurs, comme par exemple en Islande. Quelles andouilles nous sommes !
Source : http://www.informationclearinghouse.info/article44139.htm
Traduction c.l. pour Les Grosses Orchades
Les grands esprits se rencontrent ?
Évidemment, les Islandais avaient un gouvernement…
La guerre sur le front de l’enseignement
En France
Un « terroriste » islamiste dans l’École de la République : Jour 1
Salah Lamrani – Sayed Hasan – 14 février 2016
Ceci est un cas particulier. Avec ce qui se prépare dans le cadre de la « lutte contre le terrorisme », entendez par là contre les citoyens français, les enseignants sont et seront de plus en plus en première ligne, car leur position les rend particulièrement vulnérables, d’autant plus lorsqu’ils sont affligés d’une conscience. Or, comme le disait Robespierre, un enseignant qui fait bien son travail est aussi précieux à la Nation qu’un général qui gagne des batailles. Redonner à la France une éducation nationale digne d’elle devrait être la priorité des priorités. Ne pas laisser les enseignants se battre seuls contre le terrorisme intellectuel venu d’en haut est un devoir de temps de guerre. Le devoir de tous à l’égard de tous.
Comme je l’expliquais dans mon article précédent, suite à une campagne acharnée de harcèlement moral, d’incitation et de dénonciations calomnieuses menée par la direction particulièrement autoritaire de mon établissement (Khadidja BOT, principale, et Abdelkader SAOUDI, principal adjoint du Collège Romain Rolland de Tremblay-en-France) du seul fait de mon activisme syndical et de mon activité de blogueur, avec la complicité active de parents d’élèves de la FCPE et de collègues du Conseil d’Administration, j’ai été suspendu à titre conservatoire de mes fonctions de Professeur de Lettres pour une durée de 4 mois, par décision de la DRH du Rectorat de Créteil. J’avais pourtant adressé une plainte circonstanciée à mon Inspecteur le 27 janvier, restée sans réponse. C’est là une décision absolument inacceptable qui met en péril mon honneur et ma réputation (car disparaitre après des accusations si graves – violences envers les enfants, propagande et endoctrinement djihadiste, terrorisme, etc. – pourrait être considéré comme un indice probant de culpabilité), m’entrave dans la constitution de mon dossier pour les procédures hiérarchiques et pénales en cours, et pourrait même ébranler ma santé mentale, car cela me replonge dans les affres de mon expérience traumatisante avec la Mission laïque française en Egypte. La direction de mon établissement a du reste explicitement fait référence à celle-ci le 25 janvier, ravivant sciemment cette plaie pour me faire craquer ou me pousser à la faute afin de m’empêcher de parler aux parents d’élèves réunis à mon sujet, mais en vain. J’ai tenu bon, les parents sont massivement venus me voir après cette réunion pour me faire part de leur confiance et de leur soutien, et la direction a été publiquement prise à partie et mise en cause pour ses procédés indignes.
Source : http://sayed7asan.blogspot.fr/2016/02/un-terroriste-islam...
Au moment où nous mettons en ligne :
Première réaction internationale
Bravo RT !
«Il n’y a plus de liberté d’expression» : professeur de français suspendu à cause de son blog
Salah Lamrani, professeur de français dans un collège à Saint-Denis suspendu d'après lui pour ses activités de blogging, a confié à RT les circonstances de cette décision, en les jugeant inqualifiables.
Dès son embauche au collège Romain Rolland en septembre 2015, le jeune professeur a fait face à des pressions, comme il l’a souligné dans son interview. «J’ai rapidement été confronté à des problèmes avec ma direction qui ne tolérait pas mon activisme syndical au sein de l’établissement et j’ai été franchement soumis à un harcèlement moral qui m’a amené à me faire prescrire cinq semaines d’arrêt maladie», a-t-il expliqué.
Durant son absence, la direction a, selon Salah Lamrani, instrumentalisé son activité de bloggeur qui tourne autour du Moyen-Orient. Durant son temps libre il traduit en effet des discours de différents hommes politiques, tels qu’un général du Hezbollah, Bachar el-Assad ou encore Vladimir Poutine, des personnalités qui se trouvent « en première ligne dans la lutte contre Daesh ». Son expérience avec la Mission laïque française en Égypte, contre laquelle il est actuellement en procès, n’a pas non plus plu ni à la direction, ni à certains parents.
«Ainsi, tout ce que je publie sur Internet a été instrumentalisé contre moi, on a voulu me faire passer pour un danger pour les élèves, pour un terroriste qui endoctrinait les élèves. Ces accusations ont été portées contre moi par la direction de l’établissement en présence de parents d’élèves», a-t-il noté ajoutant que c’est de cette façon que tout le collège a pris connaissance de ses activités.
Il est ensuite revenu au collège où une atmosphère insidieuse régnait et à force d’explications, aurait réussi à renverser la situation en sa faveur. Cependant, Salah Lamrani a rapidement reçu un arrêté lui signifiant la suspension de son poste pour une durée de quatre mois sans aucune explication.
En dénonçant cette action qui instrumentalise son activité de bloggeur qui n’a aucune incidence sur son activité d’enseignant, il a condamné l’état d’urgence, dans le cadre duquel selon lui, «tout musulman, activiste syndical, toute personne est suspectée, réprimée et bafouée». «Nous n’avons plus de liberté d’expression», a-t-il conclu.
Source : https://francais.rt.com/france/15747-liberte-france-profe...
Ailleurs :
Robin des Bois est russe…
et c’est une femme
La spécialiste en neuro-sciences qui a inventé le site de recherche pirate Sci-Hub, raconte son aventure à RT
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sci-Hub
Le 14 février 2016.
Véritable bénédiction pour les étudiants du monde entier, le portail d’Alexandra Elbakyan, Sci-Hub, met gratuitement en commun des millions de coûteux articles scientifiques publiés par des journaux en ligne. Devenue le centre d’une bataille juridique pouvant impliquer de nombreux milliards de dollars devant les tribunaux US, elle a juré de continuer son travail.
« Il ne devrait pas y avoir d’obstacles à l’accès aux connaissances, je trouve », dit-elle à RT dans une interview par e-mail, en invoquant l’article 27 de la Déclaration des Droits de l’Homme de l’ONU : « Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent. ».
Que vous soyez un jeune étudiant en Master, un chercheur post-doctorant ou un professeur d’université chevronné, vous dépendez des recherches des autres pour compléter les vôtres. Mais les choses en sont arrivées au point où les scientifiques auteurs des articles sont payés des broutilles, alors que les riches intermédiaires qui les publient en ligne se font des couilles en or avec le produit de leur travail, où, sur leurs plateformes, pour télécharger un seul article, on peut avoir à payer jusqu’à 30 $. Imaginez que vous ayez besoin, pour votre travail, de télécharger 10 à 20 de ces articles – et cela, pour un sujet peu prisé. Pour d’autres, il peut vous en falloir des douzaines.
Elbakyan, jeune neuro-scientifique russe du Kazakhstan, a été une des nombreuses victimes de ce monopole capitaliste sur le savoir universitaire. Alors qu’elle rédigeait sa thèse sur les secteurs les moins explorés de l’identification biométrique de l’électronique grand public, elle s’est retrouvée devoir engager une dépense d’au moins 300 $, rien que pour pouvoir consulter des articles dont elle n’aurait jamais plus besoin par la suite.
« Pour moi, l’achat de même un seul de ces articles posait un sérieux problème financier. J’ai bien dû m’y prendre autrement, c’est-à-dire essayer de les acquérir en les piratant. »
Un an ou deux après 2009, alors qu’elle participait à un grand forum en ligne sur la biologie moléculaire, Alexandra a fait la connaissance de Fulltext – une plateforme où les chercheurs peuvent introduire des demandes d’articles dont ils ont besoin pour leurs recherches. Déjà experte en programmation informatique, Alexandra n’a pas mis longtemps à élaborer un autre programme, nettement amélioré.
Il s’appelle Sci-Hub et il contourne les serveurs sécurisés des universités en utilisant des codes d’accès fournis par des sympathisants, chercheurs eux aussi, qu’il trouve dans ces universités. À chaque recherche, Sci Hub déniche le travail désiré et le met dans sa base de données pour toujours.
À l’heure qu’il est, le portail peut se vanter d’offrir 50 millions d’articles, et ce nombre ne cesse de croître. S’il n’a été d’abord qu’un simple outil de recherche et d’extraction d’articles, il traque à présent, automatiquement, ceux qui manquent sur certains sujets importants et les télécharge. « Finalement, le système s’est mis à marcher tout seul et va maintenant chercher un million d’articles par mois », dit Alexandra.
Comme les sites d’anonymisation, il va à la chasse au lien et, en se servant d’intermédiaires universitaires, l’envoie déverrouillé à l’étudiant. « Le fait que les codes d’anonymisation aient été des sources ouvertes a été une énorme bénédiction », dit-elle, « mais les intermédiaires universitaires fonctionnent un peu différemment ; j’ai donc dû changer le code source. »
« Le développement complet, tests compris, n’a demandé que trois jours. J’ai été moi-même surprise de voir que ça marchait et que des gens s’en servaient… le bouton “MERCI” a cliqué 316 fois dès que le système a été mis en route. » D’autres scientifiques qui participaient au forum ont été ses tout premiers utilisateurs.
Il existait déjà un ou deux autres portails qui répondaient à ce genre de demandes (Library Genesis ou Lib-Gen étant le seul similaire à Sci-Hub) mais avec seulement une centaine de demandes par jour au départ, alors que Sci-Hub en sert actuellement jusqu’à plusieurs milliers. Après quelques corrections et ajustements mineurs et majeurs, en quatre ans, le site d’Alexandra est réellement devenu la meilleure alternative qui existe aux sources payantes.
La guerre avec l’establishment
Il n’est pas surprenant que ceci ait rapidement augmenté sa capacité à mettre des bâtons dans les roues aux énormes bénéfices que font les éditeurs scientifiques en ligne, qui obligent en fait les chercheurs à racheter leurs propres travaux.
Cette « infamie » a poussé l’éditeur scientifique Elsevier à engager une action en justice, qui a réussi, l’année dernière, à obtenir une injonction temporaire contre les activités de Sci Hub. La chose s’est produite après qu’en 2012, une importante communauté de scientifiques ait décidé de boycotter Elsevier, l’université de Harvard elle-même se plaignant de ne pas avoir les moyens de continuer à le payer.
Selon les attendus de la Cour, l’éditeur a estimé que ses pertes tournaient autour de 75.000 à 150.000 $ par document. C’est la somme qu’Elsevier réclame pour chaque article piraté. Il y en a des centaines de milliers. L’argument qu’il invoque est que faire payer l’accès au savoir universitaire aide à financer la recherche universitaire. Mais Elbakyan et d’autres disent que la plupart des auteurs des articles commercialisés ne sont eux-mêmes pas payés pour leur travail publié, et c’est pourquoi Sci-Hub est si différent de certains services de téléchargement illégal de musique ou de cinéma.
Pour l’instant, Elbakyan dit qu’elle a reçu une injonction temporaire. Les choses pourraient encore aller dans n’importe quel sens pour Sci-Hub, mais il y a peu de chances pour qu’une Cour US émette un jugement en faveur de la gratuité, se dit-elle.
Quoi qu’il en soit, lancer une injonction temporaire en faveur d’Elsevier est tout le mal que les Cours américaines peuvent faire à Sci-Hub, parce que ses serveurs sont en Russie, pas aux États-Unis. Les tribunaux de New York ne peuvent pas poursuivre Elbakyan, premièrement, parce qu’elle ne possède rien aux USA, deuxièmement, parce qu’en nombre de plus en plus grand, des scientifiques soutiennent réellement l’initiative et se prononcent de plus en plus contre les éditeurs capitalistes, et troisièmement, parce que si quelqu’un tentait de prendre Sci-Hub pour cible, ce serait impossible, du fait que ses serveurs ont déménagé dans le coin sombre du net, ce coin caché, habituellement réservé au trafic de drogues, au lancement de contrats sur des gens à éliminer et au commerce de la pédopornographie.
« Même si l’accès légal [à Sci-Hub] est bloqué, les usagers peuvent continuer à l’atteindre via le réseau TOR et se procurer ainsi tous les articles dont ils ont besoin. Néanmoins, nous avons l’intention de nous battre pour le principe du libre accès à toute information. Après tout, même en passant par TOR, il y a des obstacles. Et je trouve qu’il ne devrait pas y avoir d’obstacles du tout sur le chemin de la connaissance scientifique. »
Après la victoire d’Elsevier devant les tribunaux l’année dernière, de nombreux scientifiques qui le boycottaient déjà ont écrit une lettre ouverte pour exprimer leur soutien à Sci-Hub et au portail hollandais Library Genesis.
« Beaucoup d’hommes d’affaires sont aujourd’hui propriétaires de la connaissance. Regardez Elsevier, le plus grand éditeur scientifique, et comparez sa marge de profit de 37% avec les prix en constante hausse des droits de scolarité, l’endettement toujours croissant des étudiants et les salaires au seuil de la pauvreté qu’ils obtiennent une fois universitaires eux-mêmes. Elsevier possède une des plus importantes bases de données résultant du travail universitaire, qu’il fait payer à des prix si scandaleusement hauts que même Harvard, l’université la plus riche de tout l’hémisphère nord, se plaint de ne pas pouvoir le payer », dit, entre autres choses, cette lettre.
Les scientifiques y qualifient l’action en justice d’Elsevier de « coup dur » et rappellent que les forums en ligne, les canaux IRC et les chat-rooms « sont pleins des messages de détresse [des universitaires] désespérément à la recherche d’articles et de publications qu’ils puissent se payer ».
Elbakyan quant à elle refuse d’abandonner, malgré les risques grandissants de se retrouver en guerre avec l’establishment. Elle dit que tant qu’un soutien aussi écrasant des scientifiques lui sera acquis, elle a une chance de la gagner. Elle a déjà réussi à changer toute l’approche de la collecte du savoir et à lancer un défi à la rapacité capitaliste qui veut le privatiser.
Source : https://www.rt.com/news/332412-scihub-scientific-articles...
Traduction c.l. pour Les Grosses Orchades
On avait dit qu’on n’en parlerait plus, mais ceci vient de loin…
Andre Vltchek, qui est athée, nos dit pourquoi il n’est pas Charlie.
Et c’est Veterans Today qui le relaie, en passant par le Cercle des Volontaires.
Que du beau monde !
« Pourquoi je ne suis pas Charlie »
André Vltchek – Cercle des Volontaires – 13 février 2016
Note de la rédaction du C. des V. : nous vous livrons ci-après un nouvel extrait du livre dirigé par le Dr. Kevin Barrett, rédacteur sur le site d’informations citoyennes « Veterans Today » aux USA (regroupant une soixantaine de sites web diffusant des informations alternatives et à caractère social, par et pour le bénéfice des vétérans des forces armées US) intitulé « We Are NOT Charlie Hebdo! », qui sera prochainement publié en langue française pour une diffusion nationale (disponible sur Amazon.fr et certaines librairies). Dans la période actuelle où le gouvernement français part en campagne néo-maccarthyste contre les sources d’informations qui offrent une alternative à la sempiternelle doxa consumériste et matérialiste, ainsi que pour vous appâter vers l’achat (faute de pouvoir vous l’offrir) de ce livre dont la lecture ne pourra que vous édifier, nous nous faisons un délicieux plaisir, dans le cadre d’une volonté inflexible, à vous faire part des idées et des vérités incluses dans ce livre, notamment dans l’esprit de l’auteur de l’extrait qui suit.
D’ailleurs, dans l’intérêt de cette traduction toujours en cours de réalisation comme dans celui des auteurs qui sont contraints de faire appel au « crowdfunding » pour rentabiliser l’opération (ce qui ne les empêchera pas de la réaliser, mais reviendra moins lourd sur leur budget quotidien), nous nous permettons de vous communiquer le lien vers celui-ci: https://www.gofundme.com/e7fg2bws -
Excellente lecture. – Lawrence Desforges
Je suis un athée, mais je ne suis pas Charlie!
Mon dégoût de l’impérialisme et du fascisme occidentaux est beaucoup plus prononcé que mon aversion pour les religions. Et je ne pense pas que « toutes les religions sont mauvaises » à part égale. Je tiens principalement le Christianisme pour responsable de la plupart des crimes commis dans l’histoire humaine moderne. Je le tiens responsable d’avoir « fait dérailler » et d’avoir radicalisé des religions traditionnellement beaucoup plus pacifiques comme le Bouddhisme et oui, comme l’Islam.
Par conséquent, il est certain que je ne suis pas Charlie!
Je ne veux pas me quereller avec des morts. Les journalistes de Charlie Hebdo n’auraient jamais dû mourir d’une façon aussi terrible. Je ne sais pas vraiment qui est responsable de leur ruine, bien que je sois conscient du fait qu’il existe beaucoup de théories solides, et pas seulement celle qui est officielle.
Ce qui est clair et d’une certitude absolue, c’est que ces morts ont été politisées par le régime occidental, par l’Empire. Politisées à outrance, de manière nauséabonde.
Source : http://www.cercledesvolontaires.fr/2016/02/13/pourquoi-je...
Quelque chose de beau pour oublier les horreurs ?
Fantaisie en noir et blanc pour patineurs et voitures
Mis en ligne le 15 février 2016
16:46 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Musique, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
06/02/2016
Viktor Orban « Chavez de l’Europe » ?
Viktor Orban « Chavez de l’Europe » ?
Migrations coercitives orchestrées : guerre du sionisme à l’Europe
(Premier d’une série de onze articles)
Gearóid Ó Colmáin – Dissident Voice – ICH – 1er février 2016
« Si une agression contre un pays étranger soumet à contrainte sa structure sociale, ruine ses finances et le force à abandonner une partie de son territoire pour servir d’asile à des réfugiés, quelle est la différence entre cette forme d’agression et la déclaration de guerre suivie d’invasion classique ? »
Sawer Sen, Ambassadeur de l’Inde aux Nations Unies
Dans une conférence de presse donnée à l’Union Européenne le 3 septembre 2015, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a déclaré sans ambages, parlant de l’actuelle crise des réfugiés en Europe, que c’était « le problème de l’Allemagne ». Il voulait dire par là que les réfugiés en train de s’amasser à la frontière de la Hongrie se rendaient en fait, pour la plupart, en Allemagne. Il soulignait ainsi le fait que la très grande majorité des réfugiés n’avaient aucune intention de rester en Hongrie. Orbán a été fortement critiqué pour sa décision d’ériger une barrière de sécurité sur la frontière entre son pays et la Serbie, afin de contenir le flot des migrants en train de pénétrer illégalement sur le territoire hongrois.
Alors que les médias de masse dominants de l’Union Européenne brossent d’Orbán le portrait d’un dictateur de droite xénophobe, la décision d’ériger cette barrière a pourtant été prise en rigoureux accord avec les règlementations de l’U.E., qui exigent que tout immigrant désireux de pénétrer dans la zone Schengen soit enregistré à la frontière d’entrée par la police du pays concerné. Il est quand même assez paradoxal que Bruxelles fasse grief au Premier ministre hongrois de vouloir respecter les règles européennes !
Le quotidien français Le Monde présente le PM hongrois comme quelqu’un qui essaie de criminaliser les immigrants illégaux. Quel étrange pays en effet que celui qui criminalise ceux qui violent ses lois !
Pourquoi donc Orbán se retrouve-t-il sous un feu de critiques aussi nourri ? Depuis son arrivée au pouvoir en 2010, Orbán a mis en œuvre, dans la politique intérieure et sociale de son pays, des mesures qui vont à l’encontre de celles dictées par la Commission européenne. En 2013, la Hongrie a fermé le bureau du FMI sur son territoire et remis les finances du pays sous le contrôle de l’État.
Le Fonds Monétaire International est une institution-clé de la gouvernance mondiale américano-sioniste, et il y a peu de pays qui aient réussi à échapper à ses griffes, c’est-à-dire à un endettement permanent. C’est pourquoi la décision de la Hongrie de montrer la porte au FMI a été considérée comme rien moins qu’un acte de téméraire insubordination à l’égard de l’impérialisme US.
La Hongrie s’est aussi attiré des critiques par sa législation sur les médias, qui a mis hors la loi l’ingérence des canaux de propagande US tels que La Voix de l’Amérique, estimées contraires à l’intérêt public. En conséquence de quoi l’Union Européenne, qui n’a aucun scrupule à interdire les stations de télévision iraniennes, a vertement reproché à la Hongrie ses « violations de la liberté d’expression ».
Orbán avait exprimé en 2013 à Chatham House sa conviction qu’il existait une « conspiration gauche-verte » contre les « valeurs traditionnelles ». Il faisait sans aucun doute allusion aux sempiternelles tirades des va-t-en-guerre sionistes de gauche comme celles du parlementaire européen Daniel Cohn-Bendit contre la Hongrie. C’est Cohn Bendit d’ailleurs, qui a sarcastiquement qualifié Orbán de « Chavez de l’Europe », cette sorte d’injures idéologiques illustrant bien la vacuité du paradigme gauche-droite de l’ère post-soviétique.
Le « nationalisme » d’Orbán n’a rien d’impérial. C’est plutôt une philosophie nationale qui combat et qui affaiblit l’impérialisme. En fait, c’est un nationalisme au sens de libération nationale d’une oppression néo-coloniale qui a pris la forme des institutions financières internationales et de l’Union Européenne.
La défense des « valeurs traditionnelles » par Orbán l’a rapproché idéologiquement du programme du président russe Vladimir Poutine, qui a rendu visite à la Hongrie en 2014. Pendant cette visite, Orbán a loué le rôle du dirigeant russe dans les efforts faits pour trouver une solution pacifique à la guerre de Syrie. En 2014 encore, il a déclaré aux médias hongrois que la guerre d’Ukraine avait pour cause la volonté des États-Unis de contrôler toute l’Europe de l’Est. Il a également souligné qu’ils voulaient attirer la Hongrie dans cette crise.
Le Premier ministre hongrois ne fait pas mystère de sa volonté de poursuivre une politique intérieure et extérieure indépendante. Ainsi, la Hongrie entretient également des liens étroits avec la Chine et l’Iran. C’est pourquoi tenter de présenter Viktor Orbán comme faisant partie de la droite réactionnaire impérialiste et xénophobe est simplifier à outrance le jeu complexe des forces géopolitiques qui s’affrontent dans l’arène politique actuelle, et c’est ignorer surtout les forces profondes qui sont à l’origine de la crise des réfugiés/migrants et qui la dirigent. Ainsi, comparer l’opposition d’Orbán à l’immigration à celle du Premier ministre anglais David Cameron est aussi simplifier abusivement la question.
Le Premier ministre David Cameron fait grand cas de son opposition à l’immigration, mais elle n’a rien à voir avec le programme réel du gouvernement britannique. La politique anti-immigration de Cameron n’est que le simple appel à la xénophobie dont les Tories ont besoin pour maintenir leur niveau de voix aux élections. Le régime de Cameron sert le capitalisme financier international sous sa forme la plus brutale et le capitalisme financier a besoin d’une immigration constante. Les objectifs d’Orbán, au contraire, sont déterminés par son conflit avec le capitalisme financier et avec l’idéologie libérale qui conduit à la mondialisation.
Viktor Orbán a proposé que les migrants/réfugiés soient renvoyés en Turquie jusqu’à la fin de la guerre de Syrie. C’est une proposition raisonnable. Le slogan « Bienvenue aux réfugiés » et les manifestations en faveur de l’immigration qui le soutiennent servent les objectifs géostratégiques américano-israéliens. Peu de gens ont l’air de s’en rendre compte, et, actuellement comme lors du « Printemps Arabe » de 2011, la caravane du cirque de l’impérialisme US ne manque pas de passagers enthousiastes.
Dans ce sens-là, Viktor Orbán de Hongrie mérite, d’une façon très limitée, d’être appelé le « Hugo Chavez d’Europe ». Alors que, dans l’ensemble, sa politique est loin d’être de gauche (interdire les symboles du communisme, par exemple, ne l’est certainement pas), son adoption d’une forme traditionnelle, dirigiste, de capitalisme, assortie d’une politique sociale fortement pro-famille et d’une politique extérieure à multiples vecteurs, rapprochent réellement la Hongrie de pays comme le Vénézuéla, la Biélorussie, l’Érythrée et d’autres qui s’efforcent, eux aussi, de maintenir leur souveraineté face à l’impérialisme.
Un article profondément tendancieux et hostile du journal Le Monde décrit néanmoins assez précisément la politique d’Orbán comme étant « économiquement de gauche et culturellement de droite ». Une réserve s’impose cependant. Sa politique est « de gauche » du point de vue de la finance corporatiste mondialisée, mais, dans la mesure où elle favorise surtout la bourgeoisie patriote nationale, elle est « de droite » du point de vue des classes laborieuses.
La politique étrangère multi-vectorielle de la Hongrie a été bénéfique au pays et elle l’a été aussi pour d’autres pays partenaires de l’hémisphère Sud tels que le Vénézuéla. Pour ne prendre qu’un exemple : un produit technologique en matière d’énergie photovoltaïque, développé en Hongrie et financé par la Chine, a été exporté en 2013 au Vénézuéla. On croit que la nouvelle technologie hongroise pourrait non seulement permettre au Vénézuéla d’être autonome en matière d’électricité, mais pourrait même en faire un pays exportateur d’électricité. La coopération du Vénézuéla avec la Hongrie est vitale pour l’industrialisation du pays.
Ce que les pays évoqués ci-dessus ont en commun, c’est qu’ils s’efforcent tous de construire un volontarisme national, dans le but d’endiguer la marée de la « mondialisation » et tous les maux économiques et sociaux qui en découlent. Cela implique une bourgeoisie nationale patriote alliée aux classes laborieuses contre la bourgeoisie compradore « internationaliste » et le « Nouvel Ordre Mondial ». C’est, à maints égards, un renversement de la dynamique des classes de la Deuxième Guerre mondiale, où l’Union Soviétique a conduit une classe ouvrière internationale organisée, en association avec ce qui restait de la bourgeoisie démocratique, contre le fascisme international.
Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán est arrivé au pouvoir dans un pays ravagé par le FMI et par un parti « socialiste » profondément corrompu, qui avait émergé des décennies de l’état-providence capitaliste de Janos Kadar, un libéral qui avait remplacé le communiste Rákosi au cours de la contre-révolution qui s’est déroulée en Europe dans les années 1950, lorsque le capitalisme « à caractéristiques socialistes » a remplacé le socialisme du Kominform. Par euphémisme, on a qualifié de « dé-Stalinisation » ce qui n’était, en fait, qu’une tentative de rétablir les modes de production capitalistes.
La crise idéologique hongroise a culminé avec la tentative de coup d’État de 1956, quand la CIA, opérant depuis Vienne, a essayé de renverser le régime assiégé avec l’aide d’anciens collaborateurs du nazisme. La « Révolution hongroise » de 1956 fut, à maints égards, l’intelligent prototype de bien des opérations de changement de régime orchestrées par les USA qui allaient suivre des décennies plus tard.
Bien qu’Orbán soit réputé avoir « combattu le communisme » lorsqu’il était étudiant, il a surtout, comme beaucoup d’autres de sa génération, combattu un type particulier de capitalisme, par lui perçu comme une « conspiration de gauche » contre le peuple. Les Marxistes-Léninistes ont toujours considéré le triomphe du révisionnisme khrouchtchévien de 1956 en URSS et la dé-Stalinisation subséquente de l’URSS et des démocraties populaires d’Europe de l’Est, comme une contre-révolution opposée à la dictature du prolétariat.
Les réformes de Khrouchtchev impliquaient l’abandon de toute planification nationale centralisée, la réintroduction du profit comme régulateur de production, le tout combiné à une politique étrangère cynique et anti-marxiste de « coexistence pacifique » entre capitalisme et socialisme. Pour justifier cette politique, Khrouchtchev a écrit un long discours fallacieux calomniant Staline. Toutes les accusations portées contre Staline dans ce discours de Khrouchtchev se sont, depuis, avérées mensongères. Le révisionnisme soviétique n’a pas tué le socialisme qu’en URSS, mais – à la notable exception de l’Albanie – il a aussi tué l’espoir de socialisme dans le monde. Cette destruction du marxisme-léninisme par les révisionnistes soviétiques et, plus tard, chinois, a conduit à une résurgence du trotskisme dans les pays impérialistes occidentaux. Et c’est cette « Nouvelle Gauche » qui constitue l’avant-garde de l’impérialisme occidental contemporain.
« En tuant Trotski, les États-Unis faisaient coup double » (Louis Scutenaire)
Dans ce sens-là, Orbán a raison de parler de conspiration « de gauche » contre la civilisation, car ce que nous voyons aujourd’hui, c’est le triomphe de l’idéologie trotskiste, sous la forme du sionisme et du néo-conservatisme, où l’internationalisme prolétarien a été remplacé par les « droits humains » internationaux d’une part, et le « djihad islamiste » de l’autre, nouvelle alliance révolutionnaire en guerre contre les classes laborieuses.
Il n’y a qu’à voir le poing tendu des révolutions colorées US et l’appel permanent aux rébellions juvéniles pour comprendre à quel point le capitalisme est en train de resserrer sa prise sur l’humanité en s’appropriant les symboles révolutionnaires de la gauche. De fait, le capitalisme US contemporain, c’est, pour employer une expression de Trotski, la « révolution permanente ». Ou, pour employer celle du Grand Stratège US qu’est le général Thomas Barnett, « la mondialisation à la mode US est une révolution socio-économique pure ».
Mais c’est une révolution qui est en guerre contre la classe ouvrière. Un des résultats du « Printemps Arabe » en Égypte fut l’abrogation des lois sur le travail qui faisaient obligation aux sociétés de payer leurs ouvriers, lorsqu’elles fermaient leurs usines pour cause de moindre demande. Un grand nombre des grèves qui finirent par renverser le régime de Moubarak ont été dirigées par des syndicats « indépendants » financés par les États-Unis.
Étant donné l’intransigeance d’Orbán sur la question des réfugiés, il y a de fortes chances pour qu’il soit bientôt confronté à un « mouvement de protestation populaire » soutenu par les USA et Israël, dans le but de provoquer un changement de régime en Hongrie. Les révolutions colorées impliquent souvent le transport de milliers d’étrangers sur le lieu des manifestations par les services d’espionnage US opérant sous couvert d’Organisations Non Gouvernementales (ONG). C’est arrivé en Biélorussie en 2010. Beaucoup des jeunes gens qui essaient aujourd’hui d’entrer en Hongrie pourraient dans un proche avenir être utilisés comme bélier pour déstabiliser l’État hongrois.
Depuis le « Printemps Arabe » fomenté par la CIA et ses multiples ONG en 2011, depuis la destruction totale de la Libye par l’OTAN et sa guerre par procuration contre la Syrie, des millions de gens sont devenus des réfugiés. C’est à cause de tout cela qu’ils fuient vers l’Europe. Mais ils ne sont pas la cause principale de la « crise en cours » ou plutôt, de la phase actuelle d’une crise longue et profonde en cours de déroulement.
L’invasion et la destruction de la Libye en 2011 a poussé des millions de désespérés à tenter de traverser la Méditerranée. Cette crise toujours en cours a été diversement « couverte » par les médias occidentaux de masse. Par exemple, le naufrage d’un bateau en Méditerranée en juillet 2015 a eu droit à exactement 4 lignes dans le quotidien français Le Figaro, quoique plus de cent personnes y aient trouvé la mort.
Cependant, depuis qu’un enfant noyé a été trouvé sur la côte de Turquie en 2015, la crise des réfugiés est entrée dans une phase nouvelle, la photo de l’enfant étant utilisée pour battre le rappel d’un soutien public aux bombardements de l’OTAN contre la Syrie pour « arrêter les massacres ».
Alors que personne ne sait au juste combien il y a de Syriens parmi les migrants qui fuient vers l’Europe, les médias de masse font une véritable fixation sur ceux-là, en dépit du fait qu’ils ne représentent qu’une minorité des migrants actuellement massés à la frontière hongroise.
Le débat sur ce qu’il convient de faire pour résoudre la crise des réfugiés/migrants tourne à présent autour de la question de savoir s’il faut les accueillir dans les pays d’Europe ou pas. Ce faux débat pour ou contre les migrants sert évidemment à masquer une nouvelle et très destructive phase dans la stratégie géopolitique USA/OTAN. Un grand nombre des réfugiés qui assiègent aujourd’hui la frontière de la Hongrie viennent de camps de réfugiés en Turquie. Or, les services secrets autrichiens ont révélé que des agences gouvernementales US financent le transfert de ces réfugiés en Europe afin de déstabiliser tout le continent. Cette nouvelle initiative géostratégique consiste à utiliser des réfugiés désespérés, dans le but constamment poursuivi par les États-Unis et Israël de diviser le continent européen pour y régner.
En France, Radio Internationale a révélé que 95% des migrants de la vague actuelle en train de déferler sur l’Europe sont des jeunes hommes de 25 à 30 ans. On dit que beaucoup d’entre eux veulent échapper à la mobilisation dans l’armée syrienne, qui a perdu des milliers d’hommes et de femmes courageux depuis le début de la guerre que le sionisme fait à leur pays. La prépondérance de jeunes mâles en bonne santé parmi les soi-disant réfugiés m’a été également confirmée par des enquêteurs de la chaîne russe RT. Interrogé sur la question des réfugiés par BMTV, l’ambassadeur de Russie en France, Alexandre Orlov a répondu : « Tout ce que je peux voir, ce sont des jeunes gens qui fuient la guerre au lieu de défendre leur pays ». Oui, pourquoi y a-t-il si peu de femmes et d’enfants vulnérables parmi les réfugiés qui fuient la guerre de Syrie ?
La traversée de la Méditerranée vers l’Europe peut coûter normalement jusqu’à 11.000 dollars, soit bien plus d’argent que ce que la plupart des ouvriers européens pourraient économiser sur des années de dur labeur, et pourtant, on nous dit que des millions d’Irakiens et de Syriens ravagés par la guerre se retrouvent capables de dépenser ces sommes colossales pour faire le voyage. Comment cela est-il possible ?
La glorification des jeunes hommes qui fuient la conscription en Syrie en même temps que la démonisation des jeunes hommes et des jeunes femmes héroïques qui se battent en Syrie pour libérer leur pays, sont profondément significatives de la turpitude morale de nos propres classes dominantes, dont la déloyauté et la lâcheté sont les caractéristiques principales.
En septembre, une camerawoman hongroise a été filmée en train de faire trébucher un réfugié qui portait un enfant au passage de la frontière. La vidéo a aussitôt fait le buzz. Cette femme poursuit aujourd’hui l’homme en justice parce qu’il a changé sa déclaration des faits à la police. La version de Petra Laszlo est qu’elle a paniqué quand les réfugiés se sont précipités sur elle. L’incident a provoqué beaucoup d’indignation dans les médias politiquement corrects. Mais, depuis, des patriotes syriens se sont livrés à quelques recherches sur la « victime » de Laszlo. Il semble que l’homme s’appelle Osama Abdel-Muhsen Alghadab et qu’il soit membre de Japhat al-Nosra, le groupe terroriste affilié à Al-Qaïda qui a massacré des milliers d’innocents en Syrie. [Voir notre post du 5 octobre dernier. N.d.T.]
L’incident a provoqué beaucoup d’indignation dans les médias politiquement corrects
Ceci ne signifie absolument pas que tous les réfugiés qui essaient d’entrer en Hongrie soient des terroristes. Mais, dans un contexte de guerre totale, où sont engagés plusieurs réseaux internationaux de terroristes opérant sous l’égide des services secrets américains, israéliens et européens, cet incident est un argument de plus en faveur de la politique de stricte observance des procédures d’immigration normales d’Orbán.
En février 2011, le leader libyen Mouammar al-Khadafi avait mis l’Europe en garde contre le danger d’une invasion par des migrants et en particulier par des terroristes d’Al Qaïda s’il était renversé. Le président syrien Bachar al-Assad a, lui aussi, mis l’Europe en garde contre le danger d’invasion par des milliers de terroristes d’Al Qaïda et de l’« État islamique » déguisés en réfugiés. Il est tout à fait possible que ce scénario soit en train de se concrétiser.
Gearóid Ó Colmáin est un journaliste et analyste politique irlandais. Il vit à Paris. Il s’intéresse principalement à la mondialisation, à la géopolitique et à la lutte des classes. Il collabore régulièrement à Dissident Voice, Global Research, Russia Today International, Press TV, Sputnik Radio France, Sputnik English, Al Etijah TV et Sahar TV. Il a aussi fait des apparitions sur Al Jazeera et Al Mayadeen. Il écrit en anglais, en gaélique et en français.
Traduction c.l. pour Les Grosses Orchades
« La plupart des malheurs des hommes viennent de ce qu’ils ne donnent pas aux mêmes mots le même sens. »
Diderot
« Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde. »
Albert Camus
À la suite d’un de nos posts récents, il nous a été conseillé de lire Béla Hamvas, ce que, idiots mais disciplinés, nous avons fait dans la très faible mesure de nos moyens, puisqu’un seul des livres de cet auteur a jamais été publié en français. Ses œuvres ne sont hélas, pour l’instant, accessibles que dans sa langue d’origine et en serbo-croate.
Précisons toutefois qu’un extrait de ce qui est qualifié de « roman-culte » - Carnaval - a été traduit en français (mais non publié, pas trop demander non plus !). On le trouvera ICI.
Tout ce que nous savon de Hamvas, c’est que Georg Lucáks et lui avaient une conception différente de l’art moderne et que le gouvernement hongrois (communiste depuis peu) le mit, en 1948, sur une liste « b » (impropre à la publication).
L’intelligentsia française post-moderne, qui n’est pourtant pas communiste, est à ce point hermétique à tout ce qui n’est pas hexagonal (ou yankee) qu’on ne trouve aucune fiche Wikipedia qui lui soit consacrée en français. En anglais, il en a une.
Béla HAMVAS
Un livre de prières pour les athées. Philosophie du vin.
Éditions du Rocher – 2005
244 pages
« Un livre d’une drôlerie irrésistible écrit par l’un des écrivains hongrois les plus remarquables du vingtième siècle. Un livre de prières pour les athées est à la fois un pamphlet contre les bigots de tout poil (athéistes et piétistes) en même temps qu’une formidable exhortation à la vie. » dit la 4e de couverture.
Nous n’y avons pas trouvé la drôlerie irrésistible annoncée par l’éditeur, à moins qu’on ne la voie dans la manière de manger, de boire et d’embrasser les femmes que préconise l’auteur avec le sérieux d’un pape qui aurait décidé de jouer les provocateurs pour se calmer de l’agacement que lui procurent les si prévisibles pécheurs.
Pour commencer, il ne faut pas longtemps (deux pages) pour comprendre que Béla Hamvas ne sait pas ce que c’est qu’un athée, non plus qu’un matérialiste. À sa décharge, reconnaissons que ceux qui se sont vantés de l’être et qui l’ont fait souffrir ne le savaient pas non plus, ce qu’ils ont embrassé sous les noms d’athéisme matérialiste n’étant autre chose que leur nouvelle religion. Il convient donc de lire ce livre en remplaçant « athées » par « hostiles aux religions traditionnelles » et « matérialistes » par « prosaïques ».
C’est un peu comme, lorsqu’on lit Céline… il vaut mieux faire abstraction des mots juif, youpin, youtre, etc., et se concentrer sur le reste, si on veut savoir ce qui l’a tant fait grincer des dents. Car ces deux écrivains ont beaucoup souffert du monde qui les entourait, c’est indéniable.
Béla Hamvas a vécu, en Hongrie, une vie d’artiste et sans doute aussi de penseur, sous la férule déléguée (en pidgin à la mode, on dit « proxy ») de compatriotes appliquant les volontés d’évadés du Talmud, qui croyaient avoir entendu Karl Marx leur parler d’entre les nuages. Rien n’est pire, hélas, qu’une bureaucratie imposant aveuglément les règles d’une religion, inévitablement intolérante – elles le sont toutes –, qu’elle ne comprend pas.
Pour son malheur, Hamvas semble avoir été un sensualiste et peut-être même un contemplatif (on le saurait si on en avait lu davantage). Or, quoi de plus odieux, de plus insupportable qu’une société pas vraiment sortie de l’infantilisme, qui se sert des moyens de la domination ordinaire pour imposer sa loi à des esprits spéculatifs allergiques aux entraves ?
Ayant ainsi décidé que ses tourmenteurs étaient des « enfants arriérés, voire des débiles mentaux » – oublieux du cas que faisait des simples d’esprit son Sauveur – il entreprend de les remettre à leur place en leur décrivant par le menu ce qu’ils ratent. Et pendant qu’il y est, il règle leur compte aussi aux puritains, aux bigots et autres piétistes, aussi pires que les autres si c’est possible.
« Le piétiste est homme à exiger que tout le monde vive de son et d’eau pure ; il voudrait voir les plus belles femmes vêtues d’oripeaux informes, il aimerait pouvoir interdire le rire et couvrir le soleil d’un voile noir. Le piétiste est partisan de l’abstinence. Je sais fort bien que ma seule devise a éveillé son indignation. Le piétiste est partisan de l’abstinence. Je sais fort bien que ma seule devise a éveillé son indignation, qu’il a demandé sur un ton sinistre et courroucé : “Allons donc, qu’est-ce encore que ce blasphème ? ” Il a été choqué parce que j’ai eu l’outrecuidance de dire que Dieu se trouvait aussi dans le jambon cuit. Eh bien, il aurait intérêt à se calmer. Il va entendre des propos encore plus osés. Je promets de montrer une considération toute particulière à son égard et de ne manquer aucune occasion de le scandaliser dans toute la mesure du possible. On doit ménager l’athée parce qu’il est sot, ignorant, étroit d’esprit et simpliste. Le piétiste, lui, ne saurait espérer autant d’indulgence. Qu’il sache donc que je le guette du coin de l’œil et que plus il prendra l’air grave, plus je me rirai de lui. Plus il épanchera son indignation, plus je me délecterai et je ne lui dirai même pas pourquoi. »
L’auteur est, soit dit en passant, né dans un presbytère, comme tant de grands brimés de la littérature.
Deux mots, pendant qu’on y est, sur cette accusation de « matérialisme » si libéralement distribuée aux mécréants par tant de croyants par ailleurs grands prosaïques sous le soleil.
Mis à part les anciens Étrusques, profondément conscients de ce que vie et mort ne sont que des transformations de la matière et en même temps si obsédés par le religieux et ses rites que le mot « cérémonie » vient de Caeré, nous ne connaissons qu’un seul vrai matérialiste parmi nos contemporains. Il s’appelait John Cowper Powys. Comme Béla Hamvas, il était sensualiste, et le mot « contemplatif », pour le qualifier, paraît ridiculement faible, au point que, ayant divinisé la matière (qu’il appelait Déméter, allez savoir pourquoi) il pouvait tomber en extase à la seule vue d’un lichen sur un vieux mur. On veut dire en extase comme sainte Thérèse d’Avila ou saint Jean de la Croix, et qui plus est, à volonté, car il ne devait pas, lui, attendre que sa déesse se manifeste ou lui apparaisse : il la convoquait. Son œuvre est pleine d’évocations de ce genre qu’on aurait tort de ne pas prendre au sérieux.
« Extase pour vieux monsieur devant un vieux mur »… ce sont là des mystères que les prosaïques ne sauraient se figurer.
Mais puisque nous avons eu la désinvolture de faire dévier notre compte-rendu de lecture vers un autre auteur, rappelons que l’Angleterre, dans l’ostracisme de ses grands hommes, n’a rien à envier à quiconque. John Cowper Powys n’a jamais réussi à gagner vraiment sa vie qu’en Amérique (en y donnant plus de 10.000 conférences populaires) et, rentré dans son pays d’origine, il y a passé les trente dernières années de son existence dans une gêne proche de la misère, en lutte perpétuelle avec des éditeurs dont la préoccupation principale fut toujours de lui faire, à force de chantage, couper la moitié de ses manuscrits. Tant il est vrai que, comparées avec la censure économique, celles de l’Inquisition du Moyen Âge ou du communisme le plus sévère ne furent et ne sont toujours que bluettes. Elle seule est totale et irrémédiable. La Grande Bretagne continue, plus d’un demi-siècle après sa mort, de traiter avec un dédain condescendant un de ses plus grands artistes et penseurs, davantage révéré – et publié – en France ou aux États-Unis que dans son impécunieux pays, où l’on manque toujours de moyens pour le publier comme il le mérite. « Trop de pages, Monsieur Powys ! ». « Trop de notes, Monsieur Mozart ! ».
Béla Hamvas, qui ne va pas jusqu’à diviniser la matière, passe cependant en revue avec le plus grand sérieux ce qu’elle peut offrir d’irrésistible aux croyants. Tout y passe : la nourriture, la peau des femmes (savez-vous qu’elle n’a pas le même goût sur la lèvre supérieure qu’à la base du cou ?) et, bien sûr, le vin. Surtout hongrois. À ce propos, et sans vouloir minimiser ses qualités assurément rares, on regrette que des règles commerciales européennes (ah, Bruxelles ! plaie pire qu’athéistes et piétistes réunis) aient interdit à certain pinot gris d’Alsace de se prétendre de Tokay. C’est vrai que le légendaire vin de ce nom est hongrois et rien d’autre, mais ils auraient pu lui permettre de s’appeler « Tokay non autorisé » ou quelque chose de ce genre, parce qu’il était très bon et qu’à présent, perdu qu’il est parmi tous les autres vins d’Alsace, comment le retrouver ? Quant au vrai… on n’est pas Crésus.
Que faut-il faire pour que d’autres livres de Bela Hamvas soient publiés en français ? Des manifs ? Pétitionner ?
On ne voudrait pas avoir l’air de rabâcher sur la grande misère de l’édition française (ah, Jane Ellen Harrison toujours pas publiée au bout de plus d’un siècle !), mais avouez qu’il y a de quoi. Pourtant, dans les années qui ont suivi la guerre de Yougoslavie, la Croatie finançait carrément la publication dans l’Hexagone de ses auteurs nationaux, le Ministère de la Culture finançant leur traduction. Mais sans doute la Croatie a-t-elle, avec la France, des accords que les autres pays de l’Est n’ont pas (l’Europe ! l’Europe ! l’Europe !). Cela dit, quelqu’un ne pourrait-il avoir l’oreille de M. Orban ? Et celle de… c’est qui, maintenant ? ah, oui, bon… Sinon, qui sait si, un de ces jours, un petit éditeur suicidaire ne va pas se mettre à publier Hamvas à retardement, comme les éditions Gallmeister se sont mises à publier systématiquement, quoiqu’avec 25 ans de retard, le plus grand romancier américain vivant. Tout arrive.
En attendant, bouffez votre Dan Brown et taisez-vous.
Un peu d’art véritable pour finir…
Pussy Riots : le retour
Après un passage obligé par Hollywood et coachées par Madonna…
il était impensable qu’elles ne participent pas à la campagne de haine « sans précédent même dans l’Allemagne nazie » en cours contre la Russie.
On n’en attendait pas moins d’elle et d’elles.
Démence ? Bof ! Conception zunienne de la propagande.
Mis en ligne le 6 février 2016.
18:19 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Musique, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
16/01/2016
IL Y A DÉCHÉANCE ET DÉCHÉANCE
Horribles cruautez des Huguenots en France
Il y a déchéance et déchéance…
Les réactions à la dernière simagrée des parasites au pouvoir sont nombreuses. Impossible de les recenser toutes. On vous en propose ici deux.
Cela leur fera peut-être une belle jambe aux futurs « déchus », mais ils se retrouveront du moins en illustre compagnie.
*
Lettre ouverte au président de la République à propos de la déchéance de nationalité – à François Sarkozy ou à Nicolas Hollande (aucune mention inutile à barrer)
Léon Landini – LGS – 11 janvier 2016
En Août 2010, Léon Landini – résistant FTP MOI, président de l’amicale des bataillons Carmagnole Liberté, président du PRCF – écrivait une lettre ouverte à Nicolas Sarkozy après son discours de Grenoble, sur la question de la nationalité. Cette lettre est aujourd’hui plus que jamais d’actualité.
Le 10 août 2010
Léon Landini
à Monsieur le Président de la République
Palais de l’Elysée
55, rue Fg Saint-honoré
PARIS 75008
Monsieur le Président,
C’est choqué que j’ai pris connaissance du discours que vous avez prononcé le 30 juillet dernier à Grenoble.
En effet, ce jour là, vous avez déclaré : « Que la nationalité française puisse être retirée à toute personne d’origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte à la vie d’un policier, d’un gendarme ou de toute autre personne dépositaire de l’autorité publique ».
Retirer la nationalité française à toute personne d’origine étrangère ?
De quelles personnes s’agit-il exactement ? Comment allez-vous déterminer « l’origine étrangère » d’une personne ? Allez-vous, comme l’ont fait les gouvernements fascistes de Pétain et Laval à l’encontre des juifs, remonter jusqu’à la troisième génération ?
Et dire que je pensais, je croyais, j’étais convaincu qu’en devenant Français, (que ce soit par naturalisation ou de toute autre façon), on avait acquis les mêmes droits, les mêmes devoirs et les mêmes obligations que tous les autres Français.
Voici qu’avec votre discours, je découvre avec stupeur, que vous considérez qu’il y a deux sortes de Français. Les uns Français-Français et les autres demi-Français et susceptibles à tout moment, selon le bon vouloir d’un président de la République, de garder ou de perdre cette nationalité.
Il s’agit là d’une véritable offense faite à l’égard de ceux qui, étrangers ou d’origine étrangère, ont dans les années 40 combattu l’occupant les armes à la main et acquis, souvent grâce à leur héroïsme, la nationalité française.
Source : http://www.legrandsoir.info/lettre-ouverte-au-president-d...
Léon LANDINI
Réponse à Michel Onfray et autres textes sur la Résistance et l’engagement
Éditions Delga – Novembre 2015
164 pages
*
Assimilation des musulmans Français : « Merci, très peu pour nous ».
Joseph Massad – Electronic Intifada – 22 janvier 2015
Traduction : Salah Lamrani – 12 janvier 2016
Les assaillants de Charlie Hebdo ne faisaient-ils que suivre l’exemple de la culture dominante de la France ? (Stephen Lam / Reuters)
Les Français sont peut-être mieux connus, tant à leurs yeux qu’à ceux des Européens de l’Ouest et des Américains de race blanche, comme des créateurs de haute couture et des maîtres dans l’art culinaire dont le langage amoureux est particulièrement adapté à la romance.
Cependant, les Américains de race blanche, comme les Allemands et les Britanniques, ont une relation mitigée avec les Français, mais clairement faite de plus d’amour que de haine, comme en témoigne tout récemment la publication dans le New York Times d’une tribune par Marine Le Pen, leader du Front National, parti d’extrême-droite.
Mais dans le reste du monde – depuis les Antilles à l’Afrique du Nord, de l’Ouest et centrale, jusqu’au Moyen-Orient et à l’Asie du Sud-Est –, les Français sont majoritairement considérés comme des assassins et des tortionnaires chevronnés, dont la langue gracieuse et raffinée ne sert pas tant à décrire une sauce crémeuse onctueuse ou un décolleté plongeant sur une robe de soirée, et moins encore à faire la cour ou à flirter, qu’à enrober les douleurs et les souffrances indicibles qu’ils infligent à des millions d’innocents.
Pourtant, la culture française dominante persiste à ne vouloir se considérer qu’à travers ses propres yeux, et la plupart des Français sont scandalisés à l’idée même que quiconque dans le monde puisse seulement remettre en question l’image élogieuse et raffinée qu’ils ont d’eux-mêmes.
Source : http://sayed7asan.blogspot.fr/2016/01/assimilation-des-mu...
*
Poutine et Israël – une relation complexe et à multiples couches
The Saker – Saker.Is – 23 décembre 2015
Le meurtre récent de Samir Kuntar par les Israéliens vient une fois de plus d’enflammer la discussion sur la relation entre Poutine et Israël. C’est là un sujet immensément compliqué, et ceux qui aiment les « explications » simples et bien emballées feraient mieux d’arrêter de lire tout de suite. La vérité, c’est que la relation entre la Russie et Israël et, même avant cela, entre Juifs et Russes, mériterait un livre entier. En fait, Alexandre Soljenitsyne l’a écrit, ce livre. Il s’appelle Deux siècles ensemble, mais parce que les sionistes tiennent les médias anglo-saxons à la gorge d’une poigne de fer, il n’a pas encore été traduit en anglais. Qu’un auteur acclamé par le monde entier et qui a eu le prix Nobel de littérature ne puisse pas faire traduire son livre parce que ce qu’il contient pourrait saper la fable officielle sur les relations russo-juives en général et sur le rôle joué par les Juifs dans la politique russe du XXe siècle en particulier est une démonstration en soi. De quelle autre preuve de la subordination de l’ex-empire britannique aux sionistes a-t-on besoin ?
J’ai déjà écrit sur ce sujet dans le passé et je vous demanderai d’au moins lire les deux articles de fond qui suivent avant de continuer la lecture de celui-ci [S.O.S. aux traducteurs bénévoles ! NdT]
- AngloZionist: Short primer for the newcomers
- How a medieval concept of ethnicity makes NATO commit yet another a dangerous blunder
Avant de jeter un regard sur les particularités de la relation russo-israélienne, j’insiste sur quelque chose de très important : vous ne devez pas partir du principe que la relation entre Juifs et non-Juifs, en Russie, soit la même qu’en Occident. Il n’en est rien. Sans nous embarquer dans une longue discussion sur l’émancipation des Juifs en Occident et sur leur longue trajectoire depuis les shtetls, où ils vivaient sous la férule de leurs rabbins, jusqu’aux salles de conseil d’administration des plus grandes sociétés multinationales où ils siègent aujourd’hui, je dirai juste que, pour les Juifs russes, ce processus d’émancipation s’est déroulé d’une façon beaucoup plus violente et catastrophique. La seconde grande différence entre Juifs occidentaux et Juifs russes, c’est que plus ou moins entre 1917 et 1939, un sous-groupe particulier de Juifs (les bolcheviques) a eu le contrôle quasi-total de la Russie. Pendant cette période, les Juifs bolcheviques ont persécuté les Russes, en particulier les chrétiens orthodoxes, avec une haine véritablement génocidaire. Ceci est un fait historique dont la plupart des Russes sont très conscients, même si c’est encore considéré dans la plupart des cercles occidentaux comme un « crime de la pensée ». Il est important aussi de souligner que les Juifs bolcheviques n’ont pas persécuté que les chrétiens orthodoxes mais tous les groupes religieux, y compris, soit dit en passant, les judaïques*. Poutine a parfaitement conscience de ces faits, qu’il a d’ailleurs abordés en s’adressant à un groupe de judaïques, à Moscou.
Dans le second article mentionné ci-dessus, j’ai discuté de ces choses en détail, et tout ce que je peux faire de plus, maintenant, c’est vous montrer que Poutine a une conscience très vive de ce passé, et qu’il a le courage et l’honnêteté intellectuelle de le rappeler aux Juifs russes.
L’autre facteur absolument décisif quant aux relations entre la Russie et Israël concerne l’émigration de Juifs russes en Israël. Là, je vous mets sous les yeux une liste qui vous fera comprendre pourquoi c’est un facteur décisif.
- Qu’ils aient ou non fini en Israël, en Autriche, en Allemagne ou aux USA, l’émigration des Juifs russes vers Israël a permis aux Juifs russes qui ne voulaient pas rester en Russie d’en partir. En revanche, ceux qui n’en sont pas partis sont restés par choix. Cela signifie que la grande majorité, si pas la totalité des russophobes rabiques et des Juifs antichrétiens, ont quitté la Russie. Ceux qui sont restés en Russie l’ont fait parce qu’ils ont décidé que c’était leur patrie.
- Un grand nombre (certaines estimations vont jusqu’à 20%) des prétendus « Juifs » qui ont quitté la Russie n’étaient pas des Juifs du tout, y compris dans ceux qui se sont fixés en Israël. La vérité, c’est que les difficultés économiques et sociales qu’ont eues à affronter les Soviétiques sous Brejnev & C° et les Russes sous Eltsine, ont poussé un tas de Russes non-juifs à s’inventer quelque origine « juive » (non-existante) pour pouvoir émigrer. Il y a donc, en Israël, pas mal de Russes, en plus des Juifs russes.
- Résultat de cette importante émigration : il y a pas mal de liens personnels entre des individus et des familles vivant en Israël et en Russie. Ça veut dire que quand, mettons, l’Irak ou le Hezbollah fait pleuvoir des roquettes sur Israël, il y a des gens en Russie qui se font du mauvais sang pour leurs amis/parents qui y vivent, même s’ils n’approuvent pas du tout la politique israélienne.
- Ce qu’on appelle « la mafia russe » est en réalité presque totalement une mafia de Juifs russes. Ceci est particulièrement vrai en Occident. En Russie, il y a des truands juifs mais pas de gang juif à proprement parler. Les gangsters russes et les gangsters juifs s’entendent par ailleurs fort bien, et ceci aussi, dirons-nous, crée des liens de « business » très forts entre les oligarques « russes » et Israël.
- Sous Eltsine, le pays a été de facto gouverné par ce qui fut appelé semibankirshchina, « le Pouvoir des Sept Banquiers ». Celui des sept principaux banquiers russes, qui possédaient à peu près 50% de l’économie russe. Tous les sept, à l’exception d’un seul – Potanine – étaient des Juifs.
- Pendant les années Eltsine, la vaste majorité des membres du gouvernement, et en particulier leurs conseillers, étaient des Juifs. Les Juifs contrôlaient aussi la totalité des médias « mainstream ». Pour vous donner une idée de ce que signifiait cette tendance dans les années 1990, voici une liste (traduite à la machine) des Juifs du plus haut niveau dans la Russie d’Eltsine. Je l’ai trouvée sur Internet (source: https://goo.gl/jZlazH).
………………………………………………………………………………………………
Les oligarques sont des Juifs, parce qu’il faut assurer la réélection de Boris Eltsine en 1996 pour un nouveau mandat présidentiel.
1991-1999
Conseiller du Président sur les Affaires économiques : Livshits – Juif.
[Pendant toute la durée des gouvernements Eltsine (1991-1999) la majorité de ses conseillers étaient des Juifs.]
Hauts fonctionnaires de l’Administration Présidentielle : Filatov, Chubais, Volochine.
Fille du Président (nouveau poste créé par les autorités juives) : Tatyana Dyachenko (selon la loi juive – Halacha, en tant que fille d’un Juif).
GOUVERNEMENT
Tous les ministères-clés sont tenus par des Juifs :
Ministre de l’Économie : Yasin
Sous-ministre de l’Économie : Urinson
Ministre des Finances : Panskov
Sous-Ministre des Finances : Vavilov
Président de la Banque Centrale : Paramonov
Ministre des Affaires étrangères : Kozyrev
Ministre de l’Énergie : Shafranik
Ministre des Communications : Bulhak
Ministre des Transports : Efimov
Ministre de la Culture – Sidorov
MASS MEDIAS
Président des Médias : Rodents
PRESSE
“News” : Golembiovskiy
“Komsomolskaya Pravda” : Fronin
“Moskovsky Komsomolets” : Gusev (Drabkin)
“Arguments and Facts” : Starks
“Work” : Potapov
“Moscow News” : Karpinski
“Kommersant” : Yakovlev (Ginsburg)
“New Look” : Dodolev
“Nezavisimaya Gazeta” : Tretyako
“Evening Moscow” : Lisin
“Literary Newspaper” : Udaltsov
“Publicity” : Izyumov
“Interlocutor” : Kozlov
“Rural Life” : Kharlamov
“Top Secret” : Borovik.
Television ET radio
TV and Radio, “Ostankino” : A. Yakovlev.
Russian TV and Radio Company : Poptsov
Un pays gouverné par “sept banquiers”
La totalité des finances russes est concentrée dans les mains de Juifs :
1. Aven
2. Berezovsky
3. Gusinsky
4. Potanin (non-juif).
5. Smolensk
6. Friedman
7. Khodorkovsky
8. Roman Abramovich
………………………………………………………………………………........................
Les listes de Juifs dans les gouvernements soviétiques de 1917 à 1939 ressemblent trait pour trait à celle-là. Vous pouvez les trouver par vous-mêmes sur Internet.
À vrai dire, les gens qui établissent ce genre de listes obéissent rarement à des motivations purement scientifiques et ne se sentent pas obligés de respecter des règles strictes en matière de preuves. Il est donc bien possible qu’un certain pourcentage des « Juifs » énumérés ne soient pas des Juifs du tout. Mais, même avec une grande marge d’erreur, vous voyez de quoi il retourne. Comme entre 1917 et 1939, entre 1990 et 1999, les rênes du pouvoir, en Russie, ont été fermement tenues par des mains juives, et, dans les deux cas, avec des conséquences tout à fait catastrophiques. La grande différence, c’est que, au début du XXe siècle, les Juifs au pouvoir étaient idéologiquement des opposants à l’Empire britannique, alors qu’à la fin du XXe siècle, les Juifs de Russie étaient pratiquement une extension de l’Empire anglo-sioniste.
Parlant de l’extension de l’Empire anglo-sioniste.
J’ai déjà expliqué bien des fois dans le passé que la candidature de Poutine à la succession d’Eltsine fut le résultat d’un compromis négocié entre les Services de Sécurité et la grande finance russe, qui mit en avant Medvedev pour faire contrepoids à Poutine. Je qualifie généralement les forces qui ont soutenu Poutine de « Souverainistes eurasiens » et celles qui ont soutenu Medvedev d’« Intégrationnistes atlantistes ». Le but des premiers est de rendre la Russie pleinement souveraine et d’en faire l’élément-clé dans un continent eurasien multipolaire mais unifié, tandis que le but poursuivi par les seconds est de se faire accepter au titre de partenaire égal par l’Empire anglo-sioniste et d’intégrer la Russie aux structures de pouvoir occidentales. Ce qui vient ensuite est si important que je vais l’isoler dans un paragraphe spécial.
Les Intégrationnistes atlantistes contrôlent toujours complètement les secteurs financiers et banquiers russes, ainsi que tous les ministères économiques et les fonctions gouvernementales-clés ; ils contrôlent la Banque Centrale de Russie et ils représentent de loin le plus grand danger pour Poutine et ceux qui le soutiennent. Si on considère que grosso modo 90% des Russes soutiennent aujourd’hui Poutine, on peut affirmer que ces Intégrationnistes atlantistes représentent un danger mortel pour le peuple russe et pour la Russie en général.
Comment tout cela est-il lié à Israël ? C’est simple !
Poutine a hérité d’un système créé par et pour l’Empire anglo-sioniste. Il a été le candidat de compromis entre deux groupes radicalement opposés, et il lui a fallu des années, d’abord pour se débarrasser de la plupart des oligarques (juifs) russes, et ensuite, très graduellement, pour entamer le processus de nettoyage par lequel, pas à pas, les sionistes ont été délogés de leurs positions de pouvoir. Selon Mikhail Khazin, la proportion entre ces deux groupes n’a que très récemment approché les 50/50% d’un équilibre instable. Cela signifie aussi que les « gens de Poutine » doivent avoir des yeux dans le dos tous les jours que Dieu fait, parce qu’ils savent que leurs soi-disant « collègues » n’attendent que la moindre occasion favorable pour y planter des poignards avec la rapidité de l’éclair.
Je pense pour ma part que les rumeurs d’un coup d’état en Russie sont fortement exagérées. Pas seulement parce que Poutine est assuré du soutien des « ministères de pouvoir » (Défense, Sécurité de l’État, Affaires Intérieures, etc.), mais de façon encore plus importante, à cause du soutien de 90% du peuple russe. Renverser un homme jouissant de quelque chose qui ressemble à un culte, un homme réellement aimé par la majorité de son peuple, serait trop dangereux. Mais cela ne veut pas dire que la 5e colonne n’est pas disposée à saboter chacun des efforts de Poutine et de ceux qui le soutiennent.
La vérité est que Poutine a été obligé, des tas de fois, d’accepter des compromis. En voici quelques exemples :
Les oligarques : quand Poutine a débarrassé la Russie de la Semibankirshchina, il n’a pas abattu sur chacun de ses membres une répression proprement dite. Il s’est seulement débarrassé de ceux qui, comme Khodorkovski, avaient essayé de fomenter un coup contre lui en achetant toute la Douma. Aux autres oligarques, il a dit « tenez-vous à l’écart de la politique et vous serez laissés en paix ». Le « deal » tient toujours.
L’économie : jusqu’à dans son dernier discours, Poutine a été obligé de déclarer qu’il soutenait entièrement la Banque Centrale et les ministres économiques du gouvernement Medvedev. Considérant le fait que littéralement TOUS les alliés de Poutine hurlent à la mort sur la manière dont l’économie russe est conduite à la catastrophe, il ne pouvait s’agir que d’une déclaration sous la contrainte ne représentant en rien sa véritable pensée. À ce propos, j’ai remarqué qu’une véritable campagne de dénigrement de la Banque Centrale et des ministres économiques est en train de se dérouler sur les principales chaînes de télévision russes et que ce ne peut être par coïncidence. Je suis persuadé que Poutine prépare une purge de ces milieux, mais qu’il lui faut d’abord ranger toutes ses troupes en ordre de bataille avant de passer à l’action, en enflammant par exemple l’opinion publique contre eux. Pour l’instant, l’économie russe est toujours dirigée par les larbins du FMI, par des types qui respectent le « consensus avec Washington », d’où leur politique imbécile sur les taux d’intérêt, leurs achats d’obligations US, leurs efforts pour tenir l’inflation au plancher, etc. etc. etc. Poutine, par conviction, n’est pas ce que j’appellerais un « socialiste », mais il est incontestablement un adepte des « marchés sociaux », et c’est quelqu’un qui se donne du mal pour détacher la Russie du système financier occidental et pour ne pas jouer selon les règles de l’Empire.
Politique étrangère : Jusqu’à la dernière réélection de Poutine où, finalement, la Russie a commencé à avoir une politique étrangère raisonnablement consistante, celle-ci n’a été qu’une suite cahotante de zigs et de zags. Ceci a été particulièrement le cas lorsque Medvedev était en charge de la présidence et quand l’Iran et la Libye ont été trahis par la Russie au Conseil de Sécurité des Nations Unies (chose que Poutine a alors ouvertement qualifiée de « stupide »).
Personnalités : Vous vous rappelez l’hyper-corrompu ministre de la Défense Serdioukov ? Eh bien, vous savez quoi ? Il n’a toujours pas été accusé de quoi que ce soit et la femme avec laquelle il a commis la plupart de ses délits continue de vivre dans son luxueux appartement de Moscou. Que peut-on en déduire ? Que même quand Poutine a eu des preuves irrécusables des malversations de Serdioukov, il a eu assez de pouvoir pour le remplacer par Choïgou, mais pas assez pour faire mettre en prison cet « intégrationniste atlantiste » de haut vol.
L’Ukraine occupée par les nazis : Poutine a eu assez de contrôle sur le gouvernement pour fournir à la Résistance le « voentorg » vital et même pour envoyer quelques forces spéciales et des frappes d’artillerie par-dessus la frontière pour aider les Novorossiens, mais il n’en a pas eu suffisamment pour forcer les ministres économiques à utiliser la puissance économique russe pour étrangler l’économie ukrainienne tombée aux mains des nazis. Le résultat a été l’envoi de frappes d’artillerie par-dessus la frontière sur Saur Mogila, et d’énergie (quasiment gratuite) à Kiev.
Propagande russophobique : quand, récemment, un journaliste sportif de troisième ordre, Alexei Andronov, a posté un commentaire violemment anti-russe sur Twitter, il en a été vertement critiqué par Aleksei Pouchkov, un journaliste qui est aussi à la tête du Conseil des Affaires étrangères à la Douma, dans sa propre émission de télévision « Postscriptum ». La chaîne de télévision qui la diffuse – TV Tsentr – a coupé le passage où était critiqué Andronov. Le célèbre metteur en scène russe Nikita Mikhalkov a alors tourné toute une émission pour discuter de l’événement. La chaîne de télévision qui la diffusait – TV Rossia – a censuré l’épisode entier. Quant à la directrice de la chaîne qui emploie Andronov, Tina Kandelaki, elle lui a apporté son soutien total. Dernier point : alors que Poutine a immensément amélioré la qualité générale des médias russes, les russophobes y sont toujours très influents et peuvent y cracher leur venin en toute impunité.
Je pourrais continuer à énumérer un exemple après l’autre, mais je pense que vous avez saisi l’idée générale : Poutine est un homme très bien en charge d’un très mauvais système.
Revenons-en maintenant à la Syrie, au Hezbollah et au meurtre de Samir Kuntar.
Premièrement, considérez que la décision d’intervenir en Syrie était déjà une décision controversée. Poutine l’a arrachée en faisant deux choses : d’abord en expliquant aux Russes qu’il valait mieux affronter les terroristes là où ils sont déjà (en Syrie) qu’« ici » (en Russie) et en leur promettant qu’il n’enverrait pas de troupes au sol. Quand Daech et les Turcs ont rempli la promesse faite par Obama et Biden en faisant exploser un avion de ligne rempli de passagers et, ensuite, en abattant le bombardier SU24, le public russe a continué à soutenir Poutine, mais la plupart des Russes, y compris moi-même, ont pris violemment conscience des dangers que comportait cette situation. En fin de compte, c’est la confiance de la rue envers Poutine en personne, qui lui a permis de persévérer en dépit de craintes très réelles.
Deuxièmement, il est clair que Poutine et Netanyahou ont conclu un marché lorsque ce dernier est allé à Moscou : les Israéliens ne se mêleront pas des opérations russes de soutien à la Syrie aussi longtemps que les Russes n’interféreront pas dans les combats entre Israël et le Hezbollah. C’est ce qui a permis aux deux parties de poursuivre leurs objectifs principaux, même si c’est aux dépens de leurs objectifs secondaires. Vous n’aimez pas cet accord et vous doutez de sa moralité. Bravo. Moi aussi. Il me gêne en fait considérablement, mais je ne m’attends à rien d’autre de la part de praticiens de la realpolitik tels que Poutine et Bibi Netanyahou (heureusement, ni vous ni moi ne sommes au pouvoir !).
Il y a d’ailleurs un autre précédent qui me gêne aussi considérablement : c’est le soutien total apporté par la Russie à la sanglante répression des Frères Musulmans par l’armée égyptienne. J’accepte l’argument que le soutien à l’armée égyptienne se comprend dans le contexte de la guerre en Syrie, mais le principe de soutenir un tel régime ne me plaît pas du tout. C’est pourquoi Poutine est un homme politique impitoyable mais qui réussit, alors que je suis un petit blogueur sans importance. Il faut un ours impitoyable pour combattre des loups impitoyables.
Ceci étant dit, ne faisons pas semblant de croire que le Hezbollah soit moins cynique lorsqu’il faut l’être. Je vous rappelle à tous que, quand Imad Mugniyeh a été assassiné à Damas par les mêmes Israéliens, dans une opération qui ne pouvait avoir été exécutée qu’avec des complices très haut placés dans le régime d’Assad, le Hezbollah a promis des « représailles » mais n’a jamais pipé un seul mot contre le régime. Le Hezbollah n’a pas non plus fait d’objections quand Assad torturait des musulmans pour le compte de la CIA dans le cadre de l’infâme programme des « extraditions extralégales ».
Pour ce qui est de Poutine, il a simplement d’autres priorités que de protéger le Hezbollah ou de combattre Israël.
Survivre à l’intérieur de la Russie et ne pas se faire renverser par la toujours très puissante Configuration du Pouvoir Sioniste (pour utiliser l’expression de James Petras) est la principale de ses priorités. Une autre est de ne pas permettre à ses ennemis (intérieurs et extérieurs) d’utiliser l’argument politique que « la Russie attaque Israël ». Ne pas en venir à l’affrontement armé avec Israël et ne pas obliger le petit et isolé contingent russe à se battre sur deux fronts est également d’une grande importance. De même, il est important de ne pas être accusé de faire, de ce faible contingent russe « la force aérienne du Hezbollah » comme les USA sont la force aérienne de Daech. Ce sont là autant de priorités qui s’imposent d’évidence à Poutine.
Et il y a encore ceci : alors que les S400 russes pourraient facilement abattre n’importe quel avion israélien, le contingent aérien russe n’a pas les moyens matériels de combattre Israël, et encore moins l’OTAN et le CENTCOM. Pour la Russie, elle ne peut en aucun cas se permettre d’entrer en guerre non pas contre la minuscule entité sioniste en soi, mais contre la minuscule entité qui contrôle entièrement les USA. C’est pourquoi ces Américains qui déplorent que « Poutine n’ait pas le courage » de s’en prendre à Israël feraient mieux de se demander comment il se fait qu’Israël ait réussi à transformer les USA et l’Europe en protectorats sionistes muets, et s’interroger pendant qu’ils y sont sur ce qu’eux-mêmes font pour se libérer de ce joug !
Parlant de l’Ouest, on pourrait comparer la position de l’Empire anglo-sioniste d’une part et celle de beaucoup de Juifs influents de l’autre (en Russie et en Israël) sur la guerre d’Ukraine. Alors que l’Occident a apporté son soutien absolument total au régime nazi de Kiev, beaucoup de Juifs russes, et particulièrement les plus célèbres, comme Vladimir Soloviev, ont pris catégoriquement position contre les nazis. Et tandis qu’en Israël, la popularité de Poutine et de la Russie est toujours extrêmement basse, la majorité de l’opposition à Poutine en Russie n’est pas juive. Finalement, le grand public russe est – et c’est bien triste – très mal informé des horreurs perpétrées par le régime sioniste à l’encontre des Palestiniens, alors que des Israéliens et des bi-nationaux (Comme Evgenii Satanovskii ou Avigdor Eskin) n’en finissent pas de colporter la notion selon laquelle « nous, Russes et Israéliens, sommes les seuls à combattre le terrorisme musulman » et d’ainsi capitaliser au maximum à leur profit la guerre en cours entre la Russie et Daech. Autrement dit, si les troupes russes abattaient un avion israélien, Poutine aurait un mal de chien à faire accepter la chose au public russe.
Je comprends bien que rien de ce que je dis ci-dessus ne trouvera grâce aux yeux des authentiques judéophobes ou de ceux qui aiment les arguments simples, en blanc ou en noir. Pour eux, Poutine restera toujours un vendu, un éternel shabbos-goy, voire une marionnette de la finance internationale. Pour être tout à fait franc, ce n’est pas à eux que je m’adresse ici. Mais il y a ceux que la politique russe, bizarre et parfois contradictoire, déconcerte et désoriente sincèrement. À ceux-là, je dirai pour finir ceci :
Poutine avance pas à pas et il sait attendre pour laisser les événements adopter leur dynamique propre. Il est aussi tout à fait conscient de se battre avec une main attachée dans le dos et l’autre occupée à se défendre à la fois des ennemis extérieurs et intérieurs, ces derniers étant de loin les plus dangereux. Je suis sûr que Poutine se rend parfaitement compte du fait que sa politique de résistance, de retour à la souveraineté et de libération peut très bien déboucher sur une guerre nucléaire intercontinentale et que la Russie est toujours, dans l’état actuel des choses, plus faible que l’Empire anglo-sioniste. Exactement comme au temps de Stolypine, la Russie a désespérément besoin de quelques années de paix supplémentaires pour se développer et être capable de faire définitivement face. Ce n’est absolument pas le moment d’un choc frontal avec l’Empire. La Russie a un besoin vital de *paix* et de *temps*, de paix en Ukraine, de paix en Europe et, oui, de paix au Moyen Orient. Hélas, ce dernier point n’est pas en option, et une fois qu’il y a été acculé, Poutine a pris la décision d’entrer en guerre. Et je suis absolument, catégoriquement certain que si l’Empire attaque la Russie (que ce soit de Turquie ou d’ailleurs), il trouvera à qui parler. La Russie fera la guerre si c’est nécessaire, mais elle fera l’impossible pour l’éviter. C’est le prix qu’elle a à payer pour être le côté le plus faible. Ce qui est réconfortant, c’est que la Russie devient, jour après jour, un peu plus forte, alors que l’Empire devient chaque jour qui passe un peu plus faible. De même le pouvoir des Anglo-sionistes et de leur 5e colonne en Russie s’affaiblit jour après jour. Mais le processus entier prendra du temps.
Le gros événement auquel on devrait s’attendre est un ensemble de mesures sévères contre la Banque Centrale et les ministères économiques du gouvernement. Tout le monde en Russie s’y attend. La question a même été ouvertement posée à Vladimir Poutine, mais il le nie toujours et continue à dire qu’il soutient entièrement ces saboteurs. Étant donné son parcours, il est stupide de dire qu’il les soutient : ses dénégations sont visiblement de pure tactique dilatoire, en attendant que le moment soit mûr.
Ne vous y trompez pas. Ce n’est pas le grand amour entre la Russie et Israël. Mais il n’y a pas non plus, entre les deux, énormément d’hostilité, en tout cas pas du côté russe. La plupart des Russes sont parfaitement au courant du vilain rôle que les Juifs ont joué, par deux fois, dans leur histoire, mais cela ne se traduit pas par la sorte d’hostilité à l’égard des Juifs qu’on trouve, par exemple, en Ukraine. Au pire, les Russes sont soupçonneux à l’égard du *pouvoir* juif, mais cela se traduit très rarement par de l’hostilité envers les Juifs en tant que peuple. Certaines des célébrités les plus adorées du public, tel que le barde Vladimir Vyssotski, avaient du sang juif. La plupart des Russes font aussi une distinction très nette entre « leurs » Juifs (ceux, russophobes, de l’Ouest) et « nos » Juifs (les Juifs russes qui aiment la Russie). Mais, comme la russophobie a toujours été très répandue dans les élites russes, avant et après la Révolution, on peut difficilement la qualifier de phénomène juif. La culture russe ayant toujours été multinationale et multiethnique, elle ne sépare pas les gens selon l’ethnie dont ils proviennent, mais beaucoup plus volontiers d’après leurs actes et leurs idées. Pour toutes ces raisons, la haine du « Yid » est beaucoup plus une manifestation de chauvinisme ukrainien que russe.
Et tandis que la plupart des Russes ne voudraient pas voir revenir au pouvoir une version nouvelle des « commissaires du peuple » bolcheviques ou des oligarques « démocratiques », il y a entre les Russes et les Israéliens une proximité et une solidarité anti-nazie qui ne doit pas être sous-estimée.
À propos de la Palestine, la Russie soutiendra toutes les résolutions pertinentes de l’ONU et se fera par conséquent sans trop d’imagination le promoteur de la « solution à deux états ». Au maximum, la Russie « déplorera » ou « regrettera » les violences faites aux Palestiniens par les Israéliens, mais la Russie ne deviendra jamais un défenseur systématique des droits des Palestiniens comme le sont l’Iran ou le Hezbollah, parce que l’avenir de la Palestine n’est pas une des priorités russes.
J’espère que ce qui précède aide à faire comprendre pourquoi la Russie n’entreprend pas d’action contre les Israéliens pour protéger le Hezbollah (et pourquoi elle n’empêchera pas le Hezbollah de riposter depuis la Syrie au cas où le Hezbollah déciderait de le faire). Pour dire les choses simplement, il n’y a aucune raison interne ou externe pour que la Russie s’y implique directement, alors qu’il existe quantité de raisons pour qu’elle s’en abstienne. Si, dans le passé, l’URSS a soutenu l’OLP pour des raisons à la fois idéologiques et géostratégiques, la Russie d’aujourd’hui ne suivra pas les mêmes paradigmes. D’autre part, ce n’est pas comme si le Fatah ou le Hamas étaient des partenaires attirants ou même crédibles pour la Russie, cul-et-chemise comme ils le sont avec Daech. Idem pour les Frères musulmans d’Égypte.
Quant au Hezbollah, ce n’est pas comme s’il avait besoin de la protection de la Russie. Tout chargés de symbole qu’ils soient, les meurtres d’Imad Mugniyeh ou de Samir Kuntar ne vont en aucune façon affaiblir la Résistance. En fait, si l’histoire du meurtre d’Abbas al-Musawi nous a appris quoi que ce soit, c’est que, parfois, les Israéliens assassinent un leader du Hezbollah pour s’apercevoir que celui qui le remplace est un adversaire encore plus formidable. Si Dieu veut, ce sera le cas encore cette fois-ci.
Le Saker
__________________
* On suit ici le Saker, qui appelle « judaïque » tout ce qui se réfère à la religion juive. (NdT)
Source : http://thesaker.is/putin-and-israel-a-complex-and-multi-l...
Traduction c.l. pour Les Grosses Orchades.
*
Vladimir Vissotski : Kupola
De 1969 jusqu’à sa mort en 1980, Vissotski fut l’époux de Marina Vlady.
*
Alexandre Soljénytsine
Deux siècles ensemble - 1795-1995 - Juifs et Russes avant la Révolution
Fayard – 2002
600 pages
Alexandre Soljénytsine
Deux siècles ensemble – 1917-1972 – Juifs et Russes pendant la période soviétique
Fayard – 2003
608 pages
*
On cède la suite de ce post déjà beaucoup trop long à Georges Stanechy. Le reste de nos élucubrations sur ces sujets : un peu plus tard.
Régime Saoudien : Kleptocratie en Décomposition…
Georges Stanechy – À contre-courant – 14 janvier 2016
« J’ai l’impression d’être ridicule
Parmi eux complice
Parmi eux souteneur
Parmi eux égorgeur
Les mains effroyablement rouges
Du sang de leur ci-vi-li-sa-ti-on »
Léon-Gontran Damas (1)
A coups de sabre, dans la même journée, les bourreaux du régime saoudien ont tranché la tête de 47 condamnés à mort.
Pourquoi s’en offusquer ?... Pratique favorite de notre allié et ami, dira-t-on.
C’est ainsi que personne ne s’en est ému sous nos latitudes. Même pas nos zélés barytons et cantatrices des Droits de l’Homme. Laissant les protestations aux habitants de la région qui se sentiraient concernés…
Protestations et agitations n’ont pas manqué. Aussi bruyantes que violentes. Sur fond de gesticulations et ruptures diplomatiques musclées. Jusqu’à incendier ou bombarder des ambassades : saoudienne à Téhéran, iranienne à Sanaa au Yémen, etc. (2)
Nous savons que nos "démocraties" soutiennent sans faille cette tyrannie moyenâgeuse. Depuis sa création artificielle. "Ex nihilo", comme on disait dans le temps : à partir de rien… Notre propagande, devant ce qui commençait à faire désordre pour l’image de ce clan familial despotique, ne cesse donc de se répandre en doctes explications. Tentant de nous convaincre, combien ce ramassis de "princes", aussi sanguinaires que dépravés, agit selon les normes internationales en vigueur et dans la juste défense de ses légitimes intérêts.
Autrement dit, pour ne rien changer, voulant nous faire prendre un grille-pain à manivelle pour une imprimante laser.
Source : http://stanechy.over-blog.com/2016/01/regime-saoudien-kle...
[Si Latuff n’existait pas, il faudrait l’inventer, mais il a désormais de sérieux concurrents en Iran…]
*
C’est quoi l’andropause du cerveau chez les femmes ?
E. Badinter ou quand l’hebdo Marianne invite la bourgeoisie millionnaire à voler au secours des jeunes filles des classes populaires musulmanes
Serge Uleski – Liberté, liberté chérie – 14.1.2016
Le 6 janvier de cette nouvelle année, sur France Inter, E. Badinter enfonce le clou planté en février 2015 – « Je ne pardonne pas à la gauche d'avoir abandonné la laïcité » -, avec un « Il ne faut pas avoir peur d'être traité d'islamophobe ! »
Et allez donc ! Ça, c'est de la philosophie ! Quand on vous dit qu'aux uns tout est permis et qu'aux autres... rien ! Suite à cette bavure d’E. Badinter, l'observatoire de la laïcité implose : ICI
Source : http://sergeuleski.blogs.nouvelobs.com/archive/2016/01/13...
Il y en a que les lauriers d’Oriana Fallacci empêchent de dormir…
*
Bloomberg annonce une guerre des monnaies éventuelle
http://fr.sputniknews.com/economie/20160116/1020986093/gu...
*
Menace de krach à Wall Street
http://www.boursorama.com/actualites/menace-de-krach-a-wa...
*
Panique à Wall Street : le Dow Jones et le S&P 500 perdent 3% sur fond de chute du cours du baril
https://francais.rt.com/economie/13973-petrole-bourses-et...
*
Goldman Sachs sort le chéquier pour esquiver les poursuites
https://francais.rt.com/economie/13993-goldman-sachs-sort...
*
Une chanson d’actualité :
Par Gilles et Julien : L’DOLLAR - 1932
Pour les sourds comme nous :
L’DOLLAR
Gilles et Julien
1932
De l’autre côté de l’Atlantique dans la fabuleuse Amérique
Brillait d’un éclat fantastique l’Dollar
Y faisait rêver les gueux en loques
Les marchands de soupe et les loufoques
Dont le cerveau bat la breloque, l’Dollar
Et par milliers, d’la vieille Europe
Quittant sa ferme et son échoppe
Ou des bas quartiers interlopes, on part
Ayant vendu jusqu’à sa chemise
Pour voir le dieu dans son église
Le dieu Dollar.
Et déjà dans la brume du matin blafard
Ce soleil qui s’allume c’est un gros Dollar
Il éclaire le monde de son feu criard
Et les hommes à la ronde l’adorent sans retard.
On ne perd pas l’nord vous pensez
Juste le temps de s’élancer, de s’installer, d’ensemencer
Ça part ! On joue, on gagne, on perd, on triche
Pétrol’, chausett’s, terrains en friche
Tout s’achèt’, tout s’vend, on devient riche. Dollar !
On met les vieux pneus en conserve, et même,
Grand succès d’avant guerre, on fait d’l’alcool
Avec d’la m…. Dollar !
Jusqu’au Bon Dieu qu’on mobilise et qu’on débit’
Dans chaque église, aux enchères comme une marchandise
A coup d’Dollars !
Mais sur la ville ardente dans un ciel blafard
Cette figure démente, c’est le dieu Dollar
Pas besoin de réclame, pas besoin d’efforts
Il gagne toutes les âmes parce qu’il est en or.
Autos, phonos, radios, machin’s
Trucs chimiques pour fair’ la cuisine
Chaque maison est une usine.
Standard.
A l’aub’ dans une Ford de série,
On va vendr’ son épicerie
Et l’soir on retrouv’ sa chérie.
Standard.
Alors on fait tourner les disques
On s’abrutit sans danger puisque
On est assuré contre tous risqu ‘s
Veinard !
La vie qui tourn’ comme une roue vous éclabousse et vous secoue
Il aim’ vous rouler dans la boue
Le dieu Dollar.
Quand la nuit sur la ville
Pose son manteau noir
Dans le ciel immobile
Veill’ le dieu Dollar.
Il hante tous les rêves
Des fous d’ici bas
Et quand le jour se lève
Il est encor’ là !
On d’vient marteau. Dans leur folie
Les hommes n’ont plus qu’une seule envie
Un suprême désir dans sa vie
De l’or
S’ils s’écoutaient, par tout le monde
On en sèmerait à la ronde
Au fond de la terre profonde
Encor’ !
On en nourrirait sans relâche
Les chèvr ‘s, les brebis et les vaches
Afin qu’au lieu de lait elles crachent
De l’or !
De l’or partout, de l’or liquide
De l’or en gaz, de l’or solide
Plein les cerveaux et plein les bides
Encor’ ! encor’ !
Mais sous un ciel de cendre, vous verrez un soir
Le dieu Dollar descendre du haut d’son perchoir
Et devant leurs machines, sans comprendre encore
L’homme crever de famine sous des montagnes d’or
*
C’est notre jour de bonté :
Trois versions pour le prix d’une (merci Do !)
http://mai68.org/spip/spip.php?article10040
Plus une quatrième par des rappeurs convertis au tango
https://www.youtube.com/watch?v=5efHHjAbMIo
Quand vous les aurez écoutées toutes, vous la saurez par cœur.
*
Mis en ligne le 16 janvier 2016
21:12 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Musique, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
29/12/2015
ON A DIT EN FANFARE
On a dit en fanfare
Deux textes de première importance ont paru en ce mois de décembre, non pas tant d'actualité que de fond. Nous en attendions avec impatience les traductions. La première vient de sortir, grâce aux Crises de Berruyer. On attend l'autre du Saker F. Et pendant qu'on y est, on y joint trois autres papiers. Importants aussi. De quoi ne pas laisser rouiller les esprits entre les fêtes.
Allez François, faut rétablir la peine de mort.
Jacques-Marie BOURGET – LGS – 28 décembre 2015
Le moindre des cyclistes le sait : il faut utiliser son élan pour aller plus loin à moindre effort. Notre ami Hollande devrait profiter de cette loi vélocipédique - mais dure comme du Newton et que nous qualifierons de gravité - pour aller au bout de son désir, et rétablir la peine de mort. Certes, au départ, la mesure risque de choquer la gauche, Ségolène Royal, Elisabeth Guigou et Bernard Tapie. Comme offenser de tels humains est grave, il faut donc prendre des précautions et agir par étapes, comme le dirait le maillot jaune. Dans un premier temps on pourrait ne condamner à mort que les « binationaux » déviants. Ce serait une manière d’étude, d’expérimentation. Comme on le fait pour les motards qui ont maintenant le droit – tel Hollande et son scooter- de remonter à toute blinde les files de voitures. Sur ce point on pourrait demander l’avis d’Emmanuel Macron. Voilà un homme plein de bon sens, même interdit, et costaud en danseuse quand la courbe monte.
Pour rester dans le vélo, vous savez aussi bien que moi que pour avancer, tout tient en une valeur essentielle, celle du mollet. Et c’est justement là, par transmutation, celle de Guy Mollet, que nous retrouvons notre François en tête du peloton. Comme au bon temps de l’Algérie et des têtes qui tombent.
Les feuilles imprimées, les écrans exprimés – je n’ose dire la presse puisqu’il est injuste d’invoquer les morts - nous font part de quelques réticences à la mesure prise par François II, celle du retrait de la nationalité ... C’est un combat d’arrière-garde et bien stupide. Il est temps que la société française soit amputée de sa mauvaise part, celle qui n’est pas blonde. Et prenons là modèle sur Vichy qui, le 2 aout 1940, a été assez clairvoyant pour condamner un grand châtain à la déchéance : le général De Gaulle.
Certains, qui excipent de leur domicile corse sans baragouiner un mot du patois de Paoli, ont bien compris la pensée du Président, le feu vert donné à la ratonnade. Alors qu’en Corse, en 30 ans, on a assassiné 13 policiers, gendarmes ou préfet, voilà que dans un sursaut exemplaire, des citoyens veulent maintenant prendre la défense d’un malheureux pompier qui, par des cons, a été blessé par du verre brisé. Ce n’est pas parce que ce sursaut républicain est tardif, après Aléria et autres épisodes rouge sang, qu’il ne mérite pas d’être signalé.
Pour conclure par le conseil d’un cyclopède à la retraite, je pense que celui qui occupe la fonction de Président de la République use trop du dérailleur, et donc à mauvais escient. Prêt à tout pour être réélu, il envoie sa chaîne dans les rayons ce qui va lui faire se casser la gueule. Ce qui n’est pas grave pour qui oublie que nous autres sommes les malheureux passagers de son porte-bagages.
Source : http://www.legrandsoir.info/allez-francois-faut-retablir-la-peine-de-mort.html
« Échanges entre militaires » : les révélations de Seymour Hersh sur les relations entre services secrets dans la guerre de Syrie
London Review of Books, 12/2015.
Traduction : BR pour les-crises.fr
« Le journaliste d’investigation Seymour Hersh livre ainsi un long article sur le partage du Renseignement américain sur la guerre en Syrie.
Il est spécialisé dans les affaires militaires américaines et les services secrets. Il a écrit notamment pour The New Yorker et le New York Times. Il est à l’origine de nombreuses révélations comme le scandale de torture de Abu Ghraib ou encore le Massacre de Mỹ Lai au Viêt Nam pour lequel il obtient un Prix Pulitzer. Il est considéré par le monde universitaire comme un des meilleurs journalistes des États-Unis. »
L’insistance de Barack Obama à réclamer le départ d’Assad – et à affirmer qu’il y a des groupes de rebelles modérés en Syrie capables de le renverser – a provoqué ces dernières années des dissensions feutrées, et même une opposition ouverte parmi les plus hauts fonctionnaires de l’État Major conjoint du Pentagone. Leurs critiques se sont concentrées sur ce qu’ils considèrent comme une obsession de l’administration sur le principal allié d’Assad, Vladimir Poutine. Selon eux, Obama est prisonnier d’une vision de la Russie et de la Chine digne de la guerre froide, et n’a pas ajusté son discours sur la Syrie, qui tiendrait compte du fait que tous deux partagent l’inquiétude de Washington de voir le terrorisme se propager dans et au-delà de la Syrie. Comme Washington, ils pensent que l’islamisme doit être stoppé.
La résistance de l’armée remonte à l’été 2013, lorsqu’un bulletin d’évaluation classé secret défense, rassemblé par l’Agence de Renseignement du Ministère de la Défense ( DIA) et les chefs d’États major interarmes, alors dirigés par le Général Martin Dempsey, prévoyait que la chute d’Assad allait mener au chaos et sans doute à la conquête de la Syrie par des extrémistes djihadistes, à l’image de ce qui était en train de se passer en Libye. Un ex-conseiller de l’État-Major interarmes me raconta que le document était une synthèse de sources diverses, élaborant un scénario à partir de signaux, de renseignements satellitaires et humains, et il voyait d’un mauvais œil l’entêtement de l’administration Obama à continuer de financer et d’armer les soi-disant groupes de rebelles modérés. À cette époque, la CIA complotait depuis plus d’un an avec ses alliés du Royaume Uni, d’Arabie Saoudite et du Qatar pour expédier des armes et des marchandises – dans le but de renverser Assad – à partir de la Libye, via la Turquie, jusqu’en Syrie.Le nouveau Rapport estimatif pointait la Turquie comme obstacle majeur à la politique d’Obama en Syrie. Le document montrait, selon ce conseiller, « que ce qui avait débuté comme une opération secrète pour armer et soutenir les rebelles modérés luttant contre Assad, avait été approuvé par la Turquie, et s’était transformé en un programme technique, militaire et logistique à cheval sur la frontière pour toutes les forces d’opposition, y compris Jabhat al-Nusra et l’État Islamique. Les soi-disant rebelles modérés s’étaient évaporés, et l’Armée syrienne libre n’était qu’un mirage stationné sur une base aérienne en Turquie. Le constat était peu réjouissant: il n’y avait aucune opposition modérée viable face à Assad, et les USA armaient des extrémistes.
Source : http://www.les-crises.fr/echanges-entre-militaires-par-seymour-hersh/
Source initiale : http://www.lrb.co.uk/v38/n01/seymour-m-hersh/military-to-military
Putin and Israel – A Complex and Multi-layered Relationship
The Saker – December 23, 2015
The recent murder of Samir Kuntar by Israel has, yet again, inflamed the discussion about Putin’s relation to Israel. This is an immensely complicated topic and those who like simple, canned, “explanations” should stop reading right now. The truth is, the relationship between Russia and Israel and, even before that, between Jews and Russians would deserve an entire book. In fact, Alexander Solzhenitsyn has written exactly such a book, it is entitled “200 years together”, but due to the iron grip of the Zionists on the Anglo media, it has still not been translated into English. That should already tell you something right there – an author acclaimed worldwide who got the Nobel Prize for literature cannot get his book translated into English because its contents might undermine the official narrative about Russian-Jewish relations in general and about the role Jews played in Russian 20th century politics in particular! What other proof of the reality of the subordination of the former British Empire to Zionists interest does one need?
Source : http://thesaker.is/putin-and-israel-a-complex-and-multi-layered-relationship/
(En attente de traduction)
État d'urgence : les fossoyeurs de la République
Salah Lamrani – Sayed7asan – 28 décembre 2015
« C’est le terrorisme qui menace les libertés aujourd’hui. Ce n’est pas l’état d’urgence. Je le répète : l’état d’urgence ne signifie pas l’abandon de l’Etat de droit. Nous combattons le terrorisme, et nous le vaincrons, avec les armes de la République, de la démocratie, avec la force de nos valeurs, de nos principes républicains et de nos principes de droit. » Ainsi s’exprimait le Ministre-Bonimenteur Bernard Cazeneuve le 2 décembre 2015 avant d’annoncer les résultats des « mesures exceptionnelles » permises par l’état d’urgence, en se gardant bien de préciser, pour les quelques 10% de perquisitions qui auraient débouché sur des saisies, arrestations et/ou actions en justice, combien d’entre elles étaient effectivement liées au terrorisme.
Il a été révélé depuis que la quasi-totalité des saisies et inculpations concernaient des délits et crimes tout autres que la planification d’actes de terreur et/ou l’ « islamisme radical » – trafic de stupéfiants, banditisme, etc., et à ce jour, malgré les milliers de domiciles saccagés, les lieux de culte profanés et surtout toutes les vies innocentes traumatisées, aucun « terroriste » n’a été arrêté, aucune « cellule » n’a été démantelée. Un échec retentissant en somme, du moins si l’on considère qu’il s’agit bien, avant tout, de lutte contre le terrorisme, ce qui demande tout de même une forte dose de crédulité.
Source : http://sayed7asan.blogspot.fr/2015/12/etat-durgence-les-fossoyeurs-de-la.html
Trêve des confiseurs ? Vous voulez rire. La famille Lamrani se défonce.
Quant à l'oncle Sam... on croyait qu'il avait épuisé son catalogue de saloperies. Eh bien, non, il en invente encore de nouvelles.
Washington et la crise migratoire cubaine
Salim Lamrani – Mondialisation.ca – 28.12.2015
Depuis près d’un mois, des milliers de Cubains qui souhaitent se rendre aux États-Unis, dont la législation favorise l’émigration en provenance de l’île, se trouvent bloqués au Costa Rica.
Près de 6 000 Cubains, candidats à l’émigration vers les États-Unis, se trouvent coincés au Costa Rica, sans possibilités de poursuivre leur voyage vers le Nord. Après s’être rendus en Équateur, seul pays d’Amérique latine à ne pas exiger de visa aux Cubains, ils ont entrepris un long périple à travers le continent pour se rendre principalement à Miami. Mais leur chemin s’est arrêté au Costa Rica. En effet, les pays d’Amérique centrale, du Nicaragua au Mexique, refusent de laisser passer les migrants, cibles des réseaux criminels, et exigent une réponse politique de Washington, principal responsable de cette situation[1].
En effet, les Cubains qui entrent illégalement aux États-Unis sont accueillis les bras ouverts, alors que les clandestins des autres nations sont immédiatement arrêtés et expulsés vers le pays d’origine. Cette spécificité est due à la volonté historique des États-Unis d’utiliser la problématique migratoire comme arme pour ébranler la Révolution cubaine[2].
Source : http://www.mondialisation.ca/washington-et-la-crise-migratoire-cubaine/5498241
Inde : Arundhati Roy poursuivie pour outrage criminel
24 décembre 2015
La High Court de Bombay vient d’ordonner l’ouverture d’une procédure pour outrage criminel à l’encontre d’Arundhati Roy pour un de ses récents articles consacré au professeur Saibaba, actuellement détenu pour ses prétendus liens avec la guérilla maoïste. Cet article a été publié dans le magazine Outlook du 18 mai dernier. Déclarant que Roy faisait dans son écrit des déclarations scandaleuses à l’égard des gouvernements du centre et locaux ainsi que de la police, le tribunal a donc décidé de la poursuivre. Le tribunal dénonce, entre autre, le fait qu’elle ait indirectement remis en question l’ordre établi en faisant des remarques quant à la décision prise de refuser une libération provisoire au prisonnier. De ce fait, toujours selon la justice, elle aurait interféré dans l’administration de la justice, ce qui est punissable. Rappelons que le professeur Saibaba est détenu depuis plusieurs mois, après avoir été arrêté à son domicile à New Delhi. L’homme se déplace en chaise roulante et souffre de diverses maladies liées à son handicap, maladie qui ne sont pas prises en charge médicalement par les autorités pénitentiaires, ce qui aggrave son cas jour après jour.
Source : http://www.secoursrouge.org/Inde-Arundhati-Roy-poursuivie...
Mieux vaut tard que pas du tout
Un message reçu de Matthieu Dhenin :
Emir Kusturica vient d'achever L'amour et la paix
Le tournage de L'Amour et la paix vient de se terminer avec les dernières prises de vue à Trebinje, dans une grande piscine. Commencé en juin 2013, le tournage aura duré deux ans et demi, durée hors-norme pour la plupart des cinéastes, mais presque habituelle chez Emir Kusturica. Début décembre, Monica Bellucci, l'actrice principale du film, disait « C'est une expérience passionnante. De toute façon, c'est difficile de dire non à Emir Kusturica. Je souhaitais travailler avec lui depui Le temps des gitans. L'Amour et la paix c'est vraiment son film : il est réalisateur, producteur, il joue le premier rôle masculin... Ce film nous emmène en pleine guerre et évoquera les relations bousculées entre amour et guerre. Kusturica a une manière très particulière de travailler. Le scénario est une base mais sur le plateau, il y a beaucoup d'imagination, beaucoup de nouvelles trouvailles… ». Le film devrait être présenté au prochain Festival de Cannes.
Et, oui, on vous l'a déjà mis. On vous le remet. Du moins les quelques bouts qu'on peut...
Car le reste a été bloqué par la BBC « pour des raisons de droits d'auteur », c'est-à-dire censuré, sur requête de la baronne Deech, de la Chambre des Lords, qui ne souhaitait pas déplaire au Lobby Israélien (l'ayant-droit de l'auteur s'appelle Exportation de l'Apartheid).
Nigel Kennedy a, lui aussi, été censuré, pour s'être permis de dire des choses qu'on ne doit pas entendre.
Encore merci à Madame la baronne et bravo à la BBC !
Nigel Kennedy et les Palestine Strings
un peu de Vivaldi aux Proms' de 2013
Mis en ligne le 29 décembre 2015
16:28 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Musique, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
26/12/2015
Grâce à Skynet et à Proximus Nous terminons l'année en fanfare
Grâce à Skynet et à Proximus
Nous terminons l'année en fanfare
Au bout de quinze jours sans accès à notre blog, au bout d'une douzaine de mails et d'autant de coups de fil sans résultat, on a reçu ceci :
Où était-il, notre blog, pendant ce temps-là, pendant que les autres fonctionnaient normalement ? - On a vérifié sur les quelques-uns qu'on connaît de pas complètement débiles. - Dans les tiroirs de la NSA ? À se faire attacher des clochettes ? Paranos comme on est, rien ne nous étonnerait. Enfin, ils s'excusent, s'pas ? Tout va bien chez TAFTA. Et, donc, circulez, y'a rien à voir.
Nous étions hors-jeu quand il a paru, mais comme nous sommes de l'avis de Georges Stanechy, voici son papier... un peu avec les carabiniers.
Personnalité de l'année 2015...
« Je sais qu’on n’y gagne rien à prouver à des gens qui se sont trompés qu’on ne s’est pas trompé comme eux.
La raison est inutile avant l’évènement, et odieuse après. »
L’année dernière dans ce blog, la personnalité 2014 élue était Vladimir Poutine.
Cette année, encore plus que la précédente, le rôle de cet “Homme d’État” remarquable, a été si capital dans la préservation de la paix dans le monde, son évolution géopolitique inéluctable vers l’édification d’une “multipolarité”, malgré toutes les provo-cations à son encontre et à celle de son pays, que le choix devrait lui revenir !...
Mais, pour préserver le “ principe démocratique ” de ne pas élire deux fois de suite la même personnalité, nous plaçons “ Hors Concours ” cet homme éminent qui marquera l’Histoire. Ce sera donc, à défaut, une autre personnalité.
Mais aussi méritante qu’exceptionnelle sur d’autres plans, bien que moins connue de l’opinion publique internationale, surtout française.
Une femme.
Pour laquelle j’éprouve une profonde admiration. Et, je n’ai pas pour habitude de gaspiller mon admiration…
La personnalité de l’Année 2015 élue, à l’unanimité de mon unique voix, dans une assourdissante “standing ovation” de mes deux mains et deux pieds, est :
Madame Asma al-Assad
Oui, l’épouse du président de la Syrie : Bachar al-Assad.
Évidemment. Vociférations des tâcherons fanatisés du “lavage de cerveaux” : « Sacrilège !... Blasphème !... »
Dans la propagande occidentale, celle de l’oligarchie de notre pays étant l’une des plus acharnées, le président syrien Bachar al-Assad est diabolisé en épouvantail : un dictateur sans foi ni loi. Au point de lui dénier « le droit de vivre sur cette terre »…
Car seuls, dans la région, “ont le droit de vivre” et prospérer les tyrans des pétromonarchies intronisés par nos castes au pouvoir. Normal, nos oligarques y confortent, moyennant et monnayant “leur protection” comme dans les films de gangsters, l’inépuisable fontaine de jouvence de leurs niveaux de vie et richesses personnelles. Et, l’avenir de leurs progénitures…
L’épouse du président syrien n’a pas été épargnée par ce déluge de délires. Au contraire. Elle a été la première visée.
Je séjournais à Londres, quand avait commencé une campagne de diffamation contre elle dans les journaux britanniques. Jusque dans un quotidien, parmi les plus modérés dans l’hystérie atlantiste, The Guardian. La faisant passer pour une Messaline, mégalomane et dépensière. Ivre de luxe, de faste et d’argent jeté par les fenêtres.
Aux antipodes de ce qu’elle est, dans la vie courante.
A l’opposé des courtisanes, corrompues et putassières qui, en Europe, se marchant sur les escarpins, encombrent couloirs, moquettes, canapés et strapontins ministériels de nos royautés d’opérette, républiques et autres démocraties moralisatrices, agonisant sous les Lois et Décrets d’Exception, au nom de la protection des Droits de l’Homme… Réduites, dans la suppression de leurs Libertés Publiques, à de pitoyables colonies bananières à la botte des milliardaires dépravés et sanguinaires du Congrès des USA, de l’Arabie Saoudite et du Qatar.
Les clichés de cette campagne apparurent simultanément, tels des popcorns sautant dans une casserole, dans tous les pays de l’OTAN. De février à mars 2012, ce fut la crue, un torrent de boues.
J’avais réagi dans un billet du 20 novembre 2013, sur ce formatage de l’opinion publique. (1)
Vous ne vous en souvenez peut-être pas, mais c’est à ce moment-là que furent édités à grands roulements de tambour dans chaque pays membre, sous la signature de journaleux autoproclamés “historiens-biographes” par nos médias, des livres sur les “femmes de dictateurs”... Tous écrits par des femmes du “terroir”, (française en France, britannique en Grande-Bretagne, danoise au Danemark, etc.) pour donner crédibilité, peut-être, ou consistance, à la bouillie concoctée dans les chaudrons de la propagande.
Asma al-Assad, en un tour de main de ces cuistots de la désinformation, se retrouvant avec son époux, par assimilation ou amalgame, carbonisée dans un tourne broche à la Jérôme Bosch, en horrible créature sortant de l’Enfer de ce peintre néerlandais du XVI° siècle aussi génial qu’halluciné. Associée, entre autres à : Hitler !…
Pas de demi-mesure…
Un exemple ?... La célèbre journaliste américaine Joan Juliet Buck allant jusqu’à conclure un article dans l’hebdomadaire Newsweek, en juillet 2012, qu’en fait Asma al-Assad était bien (2) :
« The "First Lady of Hell" » : « La Première Dame de l’Enfer »…
Alors qu’un an auparavant, reçue comme une sœur au sein même de la famille présidentielle, pendant une longue période, avec le sens de l’hospitalité que l’Orient réserve à ses hôtes, cette journaliste avait écrit un article particulièrement admiratif à l’égard d’Asma al-Assad. Publié dans le magasine Vogue, de mars 2011, intitulé :
« Une Rose dans le Désert ». (3)
Mais, entretemps, la roue avait tourné : le saccage de la Syrie avait été décidé. Joan Juliet Buck, contrainte de renier ce qu’elle avait déclaré un an avant, dans une humiliante soumission. Et Vogue, après avoir licencié sa collaboratrice depuis de nombreuses années, obligé d’effacer cet article de son site !… (4)
De l’éloge à la calomnie : admirons la souplesse d’échine de ces professionnels de l’information…
Liberté d’Opinion... Liberté d’Expression…
Les “observateurs éveillés” comprirent alors, au vu de ces torchons de calomnies, que le "top chrono" de la destruction de la Syrie venait d’être donné.
La Lybie enfin plongée dans le chaos après l’Irak et la partition du Soudan, le plan Oded Yinon énonçant son démembrement dès 1982 démarrait officiellement.
Avec pour première cible, son symbole le plus aimé et respecté : l’épouse du président de la Syrie.
C’était aussi un signe, une menace, cyniquement adressés au président Syrien : il ne serait pas épargné ; ni lui, ni sa femme, ni ses enfants. Lui promettant à mots “à la Fabius”, ou en langage mafieux, à peine couverts, le même sort sadique infligé à Kadhafi et sa famille.
Dès le début des agressions armées contre le pays, la propagande entretenait la rumeur que le président et son épouse s’étaient réfugiés à Moscou, afin de provoquer la panique dans le pays. Ce qui était faux. Les Syriens le savaient. Ils restaient avec leurs trois enfants, unis, solidaires : au milieu du peuple. Sous les bombes des milices et mercenaires de l'OTAN.
Nos propagandistes ont pour fonction de présenter les désirs, ou les délires, de nos oligarchies pour la réalité. Qui n’est pas celle des nations qu’elles saccagent, pillent et souhaitent asservir.
Menaces, intimidations, n’ont aucune prise sur des personnalités de la trempe d’Asma El Assad.
C’est ignorer, en premier lieu, sa solide éducation familiale. Son brillant parcours professionnel, aussi, qui n’est pas celui d’une gratteuse de guitare sans voix, avant de devenir l’épouse d’un homme qui n’était qu’un étudiant en ophtalmologie quand elle l’a connu à Londres.
Londres, sa ville de naissance. Elle y travaillait dans la banque d’investissements internationaux, après avoir terminé ses études en sciences informatiques et littérature française. Se spécialisant dans les entreprises du secteur de la pharmacie et des biotechnologies.
Ses parents, sa famille, sont originaires de Homs. Dans les ravages actuels, une des villes martyrs de la Syrie.
De confession sunnite, son mari est un Alawite (ou Nusayrî), mouvement religieux rattaché au chiisme. Preuve vivante que la propagande sur la haine entre sunnites et chiites est totalement fausse. Mais argument inépuisable des idéologues de la prédation occidentale au Moyen-Orient, pour y instaurer le chaos et le piller dans “La Bonne Conscience”. (5)
Pour donner l’exemple de la solidarité, et entretenir l’espoir. Réconfortant les orphelins et les veuves, ou les mères éplorées de soldats, de cadres, ingénieurs, enseignants, personnels qualifiés du pays, particulièrement visés par les tueurs occidentaux…
Les dévastations infligées par les pays occidentaux ont provoqué jusqu’à présent 300.000 morts, des milliers d’orphelins et de veuves. Des blessés et traumatisés par centaines de milliers, au minimum : un million. Plus de 10 millions de personnes déplacées ou sans abris…
Pillage des ressources pétrolières… Pillages des usines, des milliers ont été démontées et expédiées par camions en pièces détachées pour être vendues en Turquie… Pillage des inestimables trésors historiques…
Destructions, ruines, déprédations, tueries… Immenses, colossales…
Et, ce n’est pas terminé…
Le Stalingrad Syrien : Deir er-Zour
La grande préoccupation d'Asma al-Assad est celle de la scolarisation des enfants, dont tout est fait pour que plusieurs générations ne puissent pas être instruites. Les enfants étant une des cibles privilégiées des guerres coloniales occidentales, afin d’annihiler les résistances des pays à spolier.
Les pays de l’OTAN, sans mandat de l’ONU, ni accord ou invitation du gouvernement légitime, bombardent actuellement le pays,venant soutenir leurs mercenaires en débandade Aveuglés par leur mégalomanie de vouloir s’emparer de toutes les ressources et du potentiel de la région, des pipelines ou gazoducs actuels et futurs, des espaces aériens, des voies navigables, et des domaines côtiers. Piller, démembrer sont leurs obsessions.
Ils n’y arriveront pas. Tous les rêves coloniaux se briseront en ce siècle.
La Syrie résiste et résistera. Symbole de résistance, elle est devenue le Stalingrad du Moyen-Orient face aux prédateurs occidentaux.
Homs, Alep, Deir er-Zour, en sont de terribles et inoubliables témoignages. La garnison de l’académie et base aérienne de Kweres a résisté pendant près de trois ans, à un siège des mercenaires de l’OTAN. Venant de se libérer victorieusement, ces jours derniers.
L’espoir est là, plus que présent.
La Syrie sera reconstruite, encore plus belle. Les vestiges innombrables, héritages de toutes les religions et civilisations qui l’ont forgée, seront restaurés.
Pour terminer ce billet, je me permettrai un mot en hommage à cette personnalité exceptionnelle, magnifique symbole, elle aussi, de cette résistance :
« Madame,
« Vous êtes si lumineuse de générosité, que votre bonté, votre douceur, votre courage, foudroient, même rendus aveugles de leurs carnages impunis pour ne pas le percevoir, les immondes salopards, criminels aussi cyniques que cruels, hypocrites prêcheurs du “Développement Durable” et de “La Démocratie” pour la planète, qui, dans leur délire de dévastation et de prédation de votre Pays, vous calomnient et souhaitent votre disparition…
« Ils le savent. Ils en ragent.
« Face à leur entreprise diabolique, à l’exemple des autres femmes de votre Nation, Vous êtes un des plus solides remparts de l’éternelle Syrie. »
- Georges Stanechy, Syrie : Un Homme d’État, 20 novembre 2013, http://stanechy.over-blog.com/2013/11/syrie-un-homme-d-etat.html
- Newsweek-The Daily Beast, “Syria’s Fake First Family” [La Fausse Famille Présidentielle de Syrie], 30 juillet 2012.
- Joan Juliet Buck, A Rose in the Desert, Vogue, Mars 2011. Récupéré après son effacement du site Web de Vogue et mis en ligne, en septembre 2013, par Gawker.com avec le lien http://gawker.com/asma-al-assad-a-rose-in-the-desert-1265002284
- Paul Farhi, Vogue’s flattering article on Syria’s first Lady is scrubbed from Web, 25 avril 2012, http://articles.washingtonpost.com/2012-04-25/lifestyle/35454509_1_asma-al-assad-bashar-al-assad-syrian-opposition-groups
- Parmi les plus zélés joueurs de castagnettes de cette désinformation, en France, citons les “islamologues” de service : Gilles Kepel, Antoine Sfeir, et tutti quanti…
Source : http://stanechy.over-blog.com/2015/12/personnalite-de-l-a...
Il y a quinze jours, on vous offrait des dessins animés. Aujourd'hui, on vous raconte un voyage de petits Réunionais à La Havane.
Des Soviétiques pour Saint Nicolas… Des Cubains à Noël... On vous gâte, les enfants !
La Colmenita
de Carlos Alberto Cremata
Un joyau de la culture cubaine
par Salim Lamrani
Lors d’un séjour pédagogique à La Havane, un groupe d’étudiants de l’Université de La Réunion, accompagnés par des représentants de la Fédération des étudiants universitaires de Cuba (et par l'auteur, NdGO), a eu le privilège de rencontrer la célèbre troupe de théâtre enfantin fondée par Carlos Alberto Cremata.
Carlos Alberto Cremata, après avoir salué chacun des visiteurs, nous a raconté la genèse de La Colmenita. En 1990, le jeune « Tim » Cremata – son surnom –, alors étudiant de l’Institut supérieur d’art, décide de fonder une petite troupe de théâtre itinérante. Son but est de renforcer le lien culturel avec les habitants des quartiers défavorisés de La Havane et d’autres provinces, notamment de la Ciénaga de Zapata, par le biais de représentations des œuvres classiques universelles de Shakespeare, Lope de Vega ou Tirso de Molina. L’initiative est un grand succès.
Tim Cremata poursuit son histoire. Au début des années 1990, il est nommé directeur artistique d’une série télévisée très populaire réalisée avec des enfants de moins de cinq ans, intitulée « Quand je serai grand ». Il décide alors de réaliser des représentations théâtrales à travers le pays avec ces mêmes enfants, et ainsi naît La Colmenita. La première représentation a lieu en avril 1994 au célèbre théâtre Karl Marx. Pour la première fois dans l’histoire du pays, une pièce de théâtre était jouée avec uniquement des enfants. L’accueil du public a été extraordinaire.
Tim Cremata décide alors de programmer trois œuvres, Meñique, El gato con botas et Ricitos de oro y los tres ositos, et de réaliser une tournée nationale avec l’idée d’offrir des spectacles dans les coins les plus reculés de la campagne cubaine. Fidèle à la philosophie sociale de la Révolution cubaine, la culture va vers le citoyen. Il en est de même pour l’éducation et la santé. Ainsi, c’est l’école qui va vers l’élève et le docteur qui va vers le patient. C’est pour cela qu’il y a des salles de classe dans les zones les plus éloignées du pays avec parfois un seul élève et un dispensaire pour une seule famille.
En 1995, La Colmenita participe au Festival national de la chanson infantile « Cantándole al Sol », créé par l’Organisation des pionniers José Martí, qui permet de déceler les meilleurs talents de la nation.
La popularité de La Colmenita lui permet d’intégrer le Ministère de la Culture en 1998 et débutent alors les premières représentations internationales, avec un voyage initiatique à Haïti, berceau des révolutions latino-américaines. Cette même année, les enfants de La Colmenita décident de construire un pont culturel avec les États-Unis afin de montrer l’exemple aux adultes, et inaugurent leur premier spectacle en anglais lors de la Première rencontre Cuba/États-Unis à l’Institut cubain d’amitié avec les peuples. En 2005, la troupe théâtrale acquiert une renommée mondiale avec la sortie du film « Viva Cuba », qui a reçu plus d’une vingtaine de distinctions dont le Grand Prix du Festival de Cannes. Aujourd’hui, La Colmenita est Ambassadrice de bonne volonté de l’UNICEF.
À la fin des années 1990, les ateliers de La Colmenita se multiplient à travers le pays et accueillent tous les enfants, sans aucune distinction, y compris les handicapés physiques ou moteurs. En 2001, les Colmenitas de tout le territoire national réalisent une représentation historique Place de la Révolution à La Havane devant plus d’un million de personnes.
L’histoire de La Colmenita n’a pas été un long fleuve tranquille. En 2003, un incendie ravage le siège de la troupe théâtrale et occasionne des dommages matériels s’élevant à plus de 40 000 dollars, détruisant une grande partie des archives musicales de l’institution. Le pays, confronté à des difficultés économiques dues aux sanctions imposées par les États-Unis, fait face grâce à la générosité de la population et au soutien institutionnel qui permettent de surmonter cette épreuve.
Après cette perspective historique, Tim Cremata nous conduit dans la petite salle de spectacle où nous attendent les enfants. Nous formons tous une ronde, adultes comme enfants, et nous nous asseyons afin de commencer un échange collectif.
Le jovial Tim en vient aux objectifs de La Colmenita. Ainsi, le but n’est pas de former des artistes professionnels car il existe d’excellentes institutions à travers le pays dédiées à cela, comme par exemple l’Institut supérieur d’Art. La finalité est de former les citoyens de demain en cultivant les valeurs humaines à travers la création artistique par le théâtre et la musique. L’objectif est de transmettre la littérature universelle et folklorique de l’Humanité par des représentations scéniques. La Colmenita ouvre ses bras à tous les enfants et adolescents afin qu’ils découvrent la richesse de l’art créatif et qu’ils tissent des liens avec les autres en respectant leur diversité. De la même manière, La Colmenita associe la représentation théâtrale au travail communautaire en réalisant des spectacles dans les zones les plus défavorisées du pays.
Cette rencontre émouvante avec les enfants et adolescents de La Colmenita s’est achevée par un spectacle participatif de chant et de danse qui a comblé de joie l’auditoire. Nous exprimons notre reconnaissance sincère à Tim Cremata ainsi qu’à tout le collectif de La Colmenita qui a offert une magnifique image de Cuba, de sa culture et de sa générosité.
Docteur ès Études Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris IV-Sorbonne, Salim Lamrani est Maître de conférences à l’Université de La Réunion, et journaliste, spécialiste des relations entre Cuba et les États-Unis. Son nouvel ouvrage s’intitule Cuba, parole à la défense !, Paris, Editions Estrella, 2015 (Préface d’André Chassaigne).
Vous pouvez le contacter ici : lamranisalim@yahoo.fr
ou ici : Salim.Lamrani@univ-reunion.fr
Page Facebook : https://www.facebook.com/SalimLamra...
Les mômes de la Colmenita, un peu en vrac
Ils ont même des stars de 4 ans, à la Colmenita ! Et parfois des vieilles stars en visite, aussi plissées que de vrais crocodiles. Aujourd’hui la petite star est un grand jeune homme et la vieille star est morte. Souvenirs, souvenirs…
Puisqu’on était chez Stanechy et les Assad, restons-y : les vœux de l’un et la messe de minuit des autres.
25 décembre 2015
Noël : Paix en Syrie et sur La Terre
« Ne nous décourageons pas, même en une époque aussi décevante.
Il faut continuer à dénoncer et combattre l’injustice.
Le monde ne guérira pas tout seul. »
En cette célébration de la naissance de Jésus, devenue la "Fête des Enfants"…
Sans se vouloir rabat-joie formulons, comme chaque année dans ce blog, au moins une pensée pour tous ces innocents, naissant, grandissant, survivant, blessés, traumatisés, quand ils ne sont pas tués, brûlés vifs ou enterrés vivants sous les bombes, des pays en guerre.
Sous nos yeux.
Au Moyen-Orient, tout particulièrement.
Premières victimes de la folie sanguinaire de nos dirigeants, délirants de rêves coloniaux, d’hégémonie impériale. Psychopathes en col blanc et cravate bleue (couleur photogénique à la TV…), "tueurs en série", cyniques adeptes des crimes de masse et des "destructions massives" au nom de La Bonne Conscience. N’ayant de cesse de raser des pays entiers dans les massacres, ruines et pillages.
Source : http://stanechy.over-blog.com/2015/12/noel-paix-sur-la-te...
Noël à Moscou
C’est Byzance !
(Et avec de la neige depuis 7 semaines pour enquiquiner le réchauffement climatique)
http://chistoprudov.livejournal.com/179210.html
Ah, le cuisinier en chapka et tablier à fleurs, c’est lui notre préféré !
Mis en ligne le 26 décembre (ben oui) 2015.
17:37 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Musique, Web | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook |
23/12/2015
LES NOUVELLES SONT MAUVAISES D'OÙ QU'ELLES VIENNENT
Après quinze jours pleins sans accès à notre blog, donc en retard d'autant sur l’actualité, et avec un grand merci à Réseau International, qui a fait paraître ce post en temps utile. Sa solidarité nous est allée droit au cœur.
Les nouvelles sont mauvaises d’où qu’elles viennent
Serge Uleski avait disparu de nos écrans radar. Le voilà revenu.
Élections régionales : la pêche à la ligne
Les élections régionales de décembre 2015 confirment un tripartisme durable PS, FN, LR-UDI...
Avec un État PS dont la stratégie présidentielle de 2017 repose sur la guerre, le terrorisme et un FN à 40%... recommandons sans l'ombre d'une hésitation, la pêche à la ligne dimanche prochain : qu'une abstention massive de la gauche inflige une 5è défaite à l'état PS.
__________________
Source : http://sergeuleski.blogs.nouvelobs.com/archive/2015/12/07...
D’accord, mais… euh…
Les attentats de Paris : 130 morts – hausse historique de la popularité de François Hollande
« Tuez… ou faites tuer, il en restera toujours quelque chose ! »
_____________
État d'urgence ou tentative de coup d'état politique en préparation de la présidentielle de 2017 ?
État d’urgence ? Les démocraties ne seraient donc efficaces dans leur lutte contre le terrorisme que sous un régime d’exception ?
La diplomatie de l’Europe étant arrimée aux intérêts saoudiens, américains et israéliens depuis une quinzaine d’années, le pire est donc à craindre. Est-ce à dire que l’Europe nous prépare un état d’urgence perpétuel ?
Ce qu’on appelle le mondialisme (ou « la mondialisation ») dont l’U.E est un des instruments, serait-il alors consubstantiel à un régime d’exception qu'est l'état d'urgence ?
Le mondialisme et le terrorisme, arme de contrôle massif des populations confrontées à un mondialisme qui n’est qu’une guerre contre les États- nations, l’État providence, les salariés, la liberté d’expression et par voie de conséquence, une guerre contre la démocratie, avec les populations européennes, les plus protégées socialement et les plus politisées, comme cible privilégiée, seraient donc à terme indissociables ?
Toutes ces questions ne devraient-elles pas nous alerter ?
En attendant... l'histoire semble bégayer...
Hollande, Valls, l’Etat d’urgence et le fantôme de Vichy, juillet 40 : le vote des pleins pouvoirs à François Hollande (à sept ou huit abstentions près) par une Assemblée et un Sénat issus d’un autre « Front populaire » : les élections présidentielles de 2012.
Hollande en Maréchal Pétain sauveur d’une France soi-disant défaite après des attentats sans précédent.
Valls en Pierre Laval avec son allégeance indéfectible à une puissance étrangère, non pas l’Allemagne mais Israël ; un des trois acteurs majeurs de l'instrumentalisation du terrorisme dans le monde avec les USA et l'Arabie Saoudite.
En soutien, le PS, clé de voûte de l'édifice pour une ré-élection en 2017 ?
Le PS, cette SFIO des années 2000 avec ses « Guy Mollet » que sont Fabius, Valls, Hollande. Né de la SFIO, le PS y est retourné sans bruit, sans tambour ni trompette, lentement mais sûrement. L'enfant de la SFIO aura tenu tête à peine 15 ans; 15 ans à gauche, de 1969 à 1983.
Comme quoi, là encore, on ne peut pas cacher très longtemps d'où l'on vient.
Régime de Vichy et guerre d’Algérie ! N’en jetez plus ! La poubelle est pleine.
Révolte contre ceux qui comptent, se reposent et s’appuient sur la guerre pour se faire élire ou ré-élire ?
« Le Mali aura été le plus beau jour de ma vie ! » déclarait déjà, haut et fort, François Hollande en Février 2013 à Bamako.
La guerre donc. Encore la guerre ! Tout en gardant à l'esprit que deux ans plus tard, le Mali n’est toujours pas sécurisé ; entre deux attentats sanglants, seuls la Capitale et ses lieux de « pouvoir » le sont, là où siège la Françafrique et un président malien salarié de l’entreprise France.
Une guerre contre le terrorisme déclarée par un gouvernement et une Présidence aux abois ; un (P)président qui court après sa fonction depuis son élection, une fonction dont les habits se sont très vite avérés trop grands, bien trop grands pour lui, et un premier ministre dont l'assurance, voire l'arrogance, a tous les attributs d'une bêtise crasse qui représente aujourd'hui un véritable danger pour la démocratie et la paix intérieure, et ce... sur tous les fronts : social, politique et culturel.
On détruit les conditions d’existence de millions d’êtres humains puis l'on prétend accueillir en grande pompe sous le silence des médias déterminés à ne jamais poser les responsabilités, une poignée de "réfugiés" qui ont eu la chance de passer à travers des tonnes de bombes dans le cadre d’opérations de déstabilisation et de destruction de toute une région conduites par les pays d'accueil eux-mêmes et leurs alliés : c'est la main qui tue et l'autre qui soigne ceux que l’autre main n’a pas pu tuer.
Faut dire qu'ici, en France, l'heure est au recrutement massif, aux perquisitions, aux interpellations, aux assignations à résidence et aux gardes à vue... par centaines par milliers, il s’agit bien de panique… panique à l'idée que l'électorat puisse penser que cet Etat responsable des attentats du 13 novembre 2015 de par ses choix en matière de politique internationale n'en fait pas assez pour contenir la menace qui pèse sur chacun d'entre nous car, si le PS prospère sur le FN et le FN sur la politique du PS, il ne faudrait pas non plus que ce Front National de plus en plus national ne rafle la mise ; il y a des étourderies qui se paient très chères.
Aussi, pour cet Etat PS, un seul message prévaut : « Plus sécuritaire que moi, tu meurs ! »
C'est sûr, ce n'est pas le peuple danois qui a dit non, jeudi dernier, au référendum pour une intégration plus étroite avec les organes de coordination policière européens, qui offrirait un bonus de plus de 20 points de popularité à leur premier ministre pour s'être fait tirer comme des lapins et des pigeons ! Comme c’est le cas, ici en France, de Mohammed Merah en 2012 aux tueries du Bataclan du 13 novembre 2015, avec un François Hollande qui recueille plus de 50% de taux de satisfaction après avoir été au fond du trou trois années durant même si, pour en sortir, il semblerait que la politique étrangère de la France ait dû en faire descendre une bonne centaine dans ce même trou, 130 précisément - la nature ayant horreur du vide ! - pour y trouver non pas un regain de popularité puisque tous étaient connus de leur famille seule, mais bien plutôt une tombe.
Militarisation croissante de la société, tous au garde à vous… tous à la même heure, le même jour, enrégimentés... sans surprise nous sommes face cet hommage national obligatoire, après tant d'autres, depuis dix ans, cette nouvelle boursouflure étatique qui a tous les attributs d'un chantage émotionnel, un de plus, même si des familles, plus lucides, ont appelé au boycott de cet hommage national rendu aux victimes des attentats du 13 novembre 2015 Là, on reprend espoir : ICI
Toutes ces voix brisées, sanglots dans la voix, tous ces visages, jeunes le plus souvent, les yeux rougis d’avoir trop pleuré... tous ces témoignages diffusés tout au long de la soirée de Vendredi, semblent ne poser qu’une question : « Pour(-)quoi je meurs ? » car, tous sont morts ce soir-là, autant ceux qui n’en sont pas revenus que ceux qui en ont « réchappé » car on ne réchappe de rien, du moins jamais vraiment, quand il s’est trouvé qu’ils étaient trop nombreux autour de vous à ne pas avoir eu cette ultime chance.
A propos des micros-trottoirs qui nous sont proposés, on notera le fait que les interviewés semblent avoir un mal fou à parler de ce qu'ils ressentent et de ce qu'ils croient avoir compris avec leurs propres mots ; en effet, on ne peut pas ne pas remarquer l'usage d'expressions et de formules toutes faites venues tout droit des journalistes des médias dominants ainsi que de la classe politique : « Avec ces attentats, Daech tente de provoquer une guerre civile en France » ; ou bien encore : « C'est à notre mode de vie, à notre civilisation auxquels Daech s'attaque ! » etc...
A ce sujet, notons que, comme un fait exprès, dans les médias et dans la classe politique, seuls ceux qui valident la politique de l'Etat PS souscrivent à cette interprétation des attentats, alors que l'on pourrait tout aussi bien dire que les attentats de Daech n'ont qu'un but : faire plier l'Etat PS à propos de sa politique étrangère : que l'Etat PS renonce à s'aligner sur l'Otan et les USA (Arabie Saoudite et Israël accessoirement) ; en effet, cela n'aura échappé à personne le fait que jamais l'Etat français n'a été aussi proche de l'Otan, des USA, d'Israël et de l'Arabie Saoudite, cette alliée de revers contre l'Irak, l'Iran et la Syrie.
L'histoire de Daech et le dessous des cartes : tentative d'association des Européens avec Israël contre le « monde barbare musulman » selon la terminologie de Netanyahu… trois noms reviennent régulièrement à propos d'un projet de redécoupage du Moyen-Orient qui permettrait à l'Arabie Saoudite et à Israël de contrôler une région qui s'étendrait de l'Egypte à l'Afghanistan, une fois la Russie hors-jeu ; trois noms donc, ceux de Bernard Lewis - le prof, (choc des civilisations) Samuel Huntington- l'élève ( re-choc des civilisations) et un nouveau venu compléter une bande à l'idéologie crapuleuse : Oded Yinon - ICI pour plus d'infos avec une carte à l'appui.
Tous ont un plan - le même : la fragmentation confessionnelle du Moyen-Orient aux millions de morts (déjà près de trois millions depuis les années 90, on parle de quatre millions aussi) -, et tous sont et américains et israéliens.
À propos des dernières tueries de Paris, quatre points de vue semblent maintenant émerger deux semaines après les attentats :
1 - Ceux qui établissent clairement les responsabilités après une critique de la politique extérieure de la France : les Onfray et les Houellebecq qui reprennent le point de vue de Dominique de Villepin sans toutefois aller jusqu’à mettre en accusation un quai d’Orsay sous influence atlantiste et sioniste comme jamais dans son histoire depuis l’arrivée à l’Elysée et à Matignon de Sarkozy, de Hollande, de Valls et de Fabius.
Onfray et consort ne justifient pas les tueries de Daesh à Paris. Tous les commentateurs de bonne foi le reconnaissent excepté les salauds et les imbéciles ; les partisans d'une condamnation sans réserve de la politique extérieure de la France établissent tout simplement un lien direct entre la France qui bombarde Daesh et les tueries de Paris. Difficile de faire autrement, à moins de penser que la France a été ciblée par hasard : choix sorti d’un chapeau dans lequel figuraient, par exemple, la Suède, l’Islande, le Portugal. Pas de chance donc... le tirage au sort aurait alors désigné la France.
2 - Autre point de vue : les suprémacistes blancs racistes, islamophobes et leurs alliés que sont Finkielkraut, Zemmour, Elisabeth Lévy, Goldnadel, Taguieff (l'historien israélien, Shlomo Sand, lui répond ICI - et c'est une dérouillée que Taguieff se prend) avec Matzneff en chef de file, grand défenseur du patrimoine gréco-romain et chrétien, qui sera le premier à faire le procès non pas de la politique étrangère de la France ni des tueurs du Bataclan mais bien plutôt celui des victimes : ICI.
Là, Matzneff n’est pas loin de reprendre les arguments des djihadistes de Daesch. Jugez plutôt : « On est accablé par la médiocrité petite-bourgeoise, l'insignifiance des propos tenus par les survivants (des tueries du vendredi 13 novembre – ndlr) de cette « génération Bataclan ! »
À propos de ces rescapés et de leurs témoignages, Matzneff aura recours à un vocabulaire méprisant : « zozos, imbéciles, consternant, ahurissant, médiocre… ». Car, sans honte, Matzneff rejoint dans ses analyses Richard Millet reçu sur France Culture par Finkielkraut à propos des victimes adolescentes de la tuerie norvégienne de l’île d'Utoya en juillet 2012, un dénommé Anders Breivik ouvrant le feu sur des ados qui participaient à l'université d'été des jeunes du parti travailliste norvégien. Le bilan de la tuerie est de 77 morts et de nombreux blessés. Richard Millet publiera "Eloge littéraire d'Anders Breivik" ; il n''aura aucun mot de compassion pour les victimes adolescentes qui n'avaient qu'un seul tort : être droits-de-l'hommistes de gauche et puis... devinez ?
Pro-Palestiniens.
3 - Point de vue des médias et de la classe politique maintenant : tous refusent de faire un quelconque lien entre la politique étrangère de la France et les attentats : « Ce sont des barbares ; nous sommes en guerre ; il faut plus que jamais continuer de les combattre jusqu’à leur défaire totale ! »
Rien de surprenant à cela : les médias et la classe politique sont massivement atlantistes et soutiennent Israël. Et c'est toujours le moins-pensant qui rafle la mise.
Circulez ! Y’a plus rien d'autre à comprendre ! Ce qui laisse entrevoir au centre et à droite, dans les années à venir, une politique étrangère identique à celle du PS.
Difficile cependant pour les médias dominants et l’Etat PS d’adopter un autre point de vue, puisque cette « fausse analyse de la situation » est majoritairement approuvée par l’opinion publique qui exige d'être protégée, et ce quelques soient les causes du terrorisme qui, comme on vient de le voir, ne leur sont jamais exposées.
4 - Un autre point de vue est aussi identifiable : celui qui reprend à la fois les analyses de Dominique de Villepin et de l'écrivain Matzneff mais sans la composante suprémaciste et raciste de ce dernier. C’est le point de vue « Plus arabophile que moi, plus islamophile que moi, tu meurs ! » de Marc-Édouard Nabe (ICI) qui, dans une approche sociologique et géopolitique, accorde très peu d’attention compassionnelle aux victimes des tueries du 13 novembre 2015 amateurs de concerts de rock, de matches de football ; bobos du 11è arrondissement de Paris qui se moquent de la politique, tout occupés qu’ils sont à siroter leurs apéros aux terrasses des cafés sans se soucier du reste de la société et du monde.
C'est le point de vue de l'écoeurement face à un projet de société qui est incapable d'accorder une dimension spirituelle à ce fameux et fumeux « vivre ensemble ».
5 - Et pour finir, voici le point de vue de votre serviteur : un mix Onfray-Dominique de Villepin-Marc-Edouard Nabe avec une bonne dose de compassion pour les victimes. Voir à ce sujet mon billet : « Pour(-)quoi je meurs ? »
« Les attentats de Paris : 130 morts – hausse historique de la popularité de François Hollande ! »
Si ça, ce n’est pas un encouragement, alors, je veux bien garder le silence jusqu’en 2017 ! Et quand on sait qu'il ne faut jamais tenter la classe politique... le pire est très certainement encore devant nous. Pour sûr !
Reste à savoir, toutefois, si cette présidence et ce gouvernement auront droit à l’erreur une troisième fois après les tueries de Charlie Hebdo et du Bataclan.
Rien n’est moins sûr car, à trop tirer sur la corde... et puis aussi : tant va la cruche à l'eau qu'à la fin... etc... etc... etc...
_______________
Pour prolonger, cliquez : Ceux par qui le scandale est arrivé
Petite leçon d’histoire – Ordre de la Francisque – Liste des récipiendaires :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_de_la_Francisque
État d’urgence
Ce que nous pouvons
Frédéric Lordon – Le Monde diplomatique - 30.11 2015
Brandalism détourne des publicités en marge de la COP21
Par Eube, Paris, 2015. Voir aussi le dossier du Monde diplomatique de novembre 2015 sur la Conférence de Paris.
S’il existait quelque chose comme une jauge de la faute et de la vertu des peuples, on pourrait dire que le corps social n’a jamais que « ce qu’il mérite ». Mais rien de tel n’existe sauf dans la vision moraliste du monde qui passe tout au tamis du jugement et de la rétribution. Nous avons cependant le recours de dire autre chose : de dire que le corps social fait, à chaque instant, la démonstration en actes de ce qu’il peut — de son degré de puissance. Ça n’est donc plus une question de jugement, c’est une question de mesure. Par ce qu’il accomplit et par ce qu’il omet de faire, par ce qu’il tolère et par ce qu’il refuse, le corps social donne l’exacte, la parfaite mesure de ce qu’il peut.
Dans ces conditions, il n’y a plus qu’à arpenter. Un peuple qui, s’étant donné à un Sarkozy, se donne à un Hollande — sa réplique sous tous les rapports, parfois même en pire —, que peut-il exactement ? Un peuple qui tolère une classe de porte-voix médiatiques répétant comme des tourne-disques toutes les injonctions gouvernementales, quel est son degré de puissance ? Un peuple qui aurait dû, scandalisé par l’obscénité de leur servilité d’Etat, conspuer les chaînes d’information en continu, qui devrait congédier sous les lazzis les intellectuels casqués, et sous les épluchures les éditorialistes à jugulaire, qui devrait faire honte à un premier ministre se revendiquant explicitement de l’inintelligence des choses, honte à ses représentants rejouant comme des automates ces scènes historiques du parlementarisme français, les scènes de la trahison des représentés, de l’assentiment démocratique au pire, un peuple que l’amour de la liberté devrait soulever contre l’Etat policier terrorisant certains de ses citoyens au nom de la sécurité des citoyens, un peuple qui devrait faire tout cela et qui ne le fait pas, de quoi est-il capable au juste ? A ce peuple en corps, il faut poser la question que Spinoza pose à tout corps : qu’est-ce que peut un corps ? Et la réponse s’ensuit au spectacle des choses faites par le corps.
http://blog.mondediplo.net/2015-11-30-Ce-que-nous-pouvons
« Question de mesure » ? Quel tyran a jamais tremblé devant un géomètre ? Qu’est-ce qui cloche avec la « vision moraliste du monde » et qui parle de « rétribution ? » Ne sait-on pas ou ne devrait-on pas savoir qu’il n’est de collectivité qui vaille que si elle est composée d’individus majeurs et responsables ? RES-PON-SA-BLES. Et que si les individus, un par un, éludent leurs responsabilités, ils sont la cause de ce qui leur arrive – attentats ou tyrans fascistoïdes – et dans ce cas, sur quoi ergoter ?
Quant à ceux qui pleurnichent aux simagrées de Hollande et qui trouvent Lordon « trop radical », l’obscène ventre mou qui a mis fin à la Révolution et provoqué les hécatombes de toutes les guerres : qu’ils crèvent.
Pour ceux qui votent :
Les véritables résultats des élections régionales
Baptiste Mannaia – Cercle des Volontaires – 7.12.2015
Encore une fois l’abstention a été très forte pour ce premier tour des élections régionales. Peu commenté, ce chiffre est rapidement relégué au rang d’information de seconde importance une fois les résultats connus. Et pour cause, une abstention massive tend à décrédibiliser le principe des élections et donc le système républicain lui même. Encore moins commenté que l’abstention, il existe une donnée qui ne semble intéresser personne et qui vient considérablement nuancer le résultat des élections. Il s’agit des non inscrits, ces Français en âge de voter mais qui ne sont inscrits sur aucune liste électorale. Ils représentent pourtant plus de 6 millions de personnes, soit 12% de la population majeure en France. Bien qu’aucun média de grande diffusion ou aucune statistique officielle ne les référence, il est facile de calculer leur nombre en retranchant le nombre d’inscrits du total de la population majeure que fournie l’INSEE par sa pyramide des âges.
Aussi il faut bien garder en tête que le corps électoral potentiel est de 51,5 millions d’individus, contre 45,3 millions d’inscrits. En recalculant les résultats en accord avec cette base, nous obtenons le graphique suivant, qui illustre de manière fidèle les votes et non votes des Français.
http://www.cercledesvolontaires.fr/2015/12/07/veritables-resultats-elections-regionales/
Des nouvelles de Suisse :
5.12.2015
ANTIPRESSE
Le dimanche, on doute!
Annonce de parution
ANTIPRESSE — l’information telle que vous l’espériez — est une lettre d’information rédigée par Slobodan Despot et Jean-François Fournier
Le numéro 1 d’ANTIPRESSE paraît ce dimanche 6 décembre. Au sommaire :
Présentation d’ANTIPRESSE
AU PRESSE-CITRON de Jean-François Fournier
- « L’empereur Sepp le Grand, le roi Platoche Ier et les journalistes de la cour »
NOUVELLEAKS de Slobodan Despot
- « Les lauriers du cheval de Troie » (Note sur le remaniement à venir du Conseil fédéral suisse)
Le désinvité de la semaine : Eric Werner
Main courante (les nouvelles importantes au fil du temps)
Pain de méninges
L’abonnement à ANTIPRESSE est gratuit, les dons sont bienvenus.
La lettre ne sera pas publiée sur le web. Seuls les abonnés auront droit à son contenu.
Pour s'abonner : visiter le site antipresse.net.
Avec le premier café du dimanche : ANTIPRESSE !
Voir aussi le blog de Slobodan Despot :
DESPOTICA
L’inavouable projet d’un pseudo-Kurdistan
par Thierry Meyssan
Paris et Londres multiplient les déclarations emphatiques contre Daesh, son nettoyage ethnique et ses attentats. Pourtant, ils préparent en coulisse le nettoyage ethnique du Nord de la Syrie en vue d’y créer un pseudo-Kurdistan, et le déplacement de Daesh vers Al-Anbar pour y créer un Sunnistan. Thierry Meyssan analyse ce plan et souligne les nombreuses contradictions du discours officiel.
Réseau Voltaire | Damas (Syrie) | 7 décembre 2015
_______________________________________________________________________________
Lintervention militaire de la France, d’Israël et du Royaume-Uni en Syrie est-elle légale ?
Pour lancer leur nouvelle guerre en Irak et en Syrie, la France ; Israël et le Royaume-uni ont fait adopter par le Conseil de sécurité, le 20 novembre, la résolution 2249 [1]. Pour le représentant français à l’Onu, qui est à l’origine du texte, elle autorise l’action collective en vertu de l’article 51 de la Charte des Nations unies, c’est-à-dire de la « légitime défense ». Pour le Premier ministre britannique, David Cameron, elle soutient « toute action contre cette secte meurtrière et diabolique à la fois en Syrie et en Irak » [2].
http://www.voltairenet.org/article189450.html
Et sur les monceaux de cadavres que va produire cette guerre, qui ira déposer des roses ?
Le Moyen Orient à feu et à sang ne leur suffit pas.
Mauvaises nouvelles d’Amérique latine :
CUBA / ÉTATS-UNIS : L’Armée Pacifique des blouses blanches cubaines dans le collimateur des Etats-Unis
Patricio Montesinos – Le Grand Soir – 7 décembre 2015
La prestigieuse Armée Pacifique des Blouses Blanches, comme l’appellent dans de nombreux coins du monde, ceux qui admirent les travailleurs cubains de la santé, est la cible permanente d’attaques incessantes de la part de Washington, pour tenter de saper l’une des plus grandes réalisations de la Grande "petite île des Caraïbes".
Dès le triomphe de la Révolution, le 1er Janvier 1959, les Etats-Unis ont volé à Cuba la moitié de ses médecins, forçant la nation des Caraïbes à créer ce qui est maintenant des écoles de médecine (ELAM) reconnues par toute l’Amérique Latine et par le monde entier, et où d’ailleurs viennent étudier de jeunes nord-américains.
http://www.legrandsoir.info/cuba-etats-unis-l-armee-pacif...
La beaufitude est sortie des urnes
7 décembre 2015
Demain, ou après-demain, on saura relativiser l’ampleur du désastre, on dira que 30 % des voix avec 50 % d’abstention et tant de (jeunes) Français non inscrits, ça ne fait pas un facho pour trois passants croisés dans la rue.
On devra convenir aussi que les scores de la gauche (à diviser pareillement) exigent des remises en question. Néanmoins, la France n’est pas prête à démomifier Pétain, à tenter en 2015 ou 2017 l’aventure vécue hier par l’Espagne de Franco, le Portugal de Salazar, la Grèce de Papadhópoulos, l’Italie de Mussolini (et j’arrête-là pour ne pas provoquer Merkel et faire frétiller ces dames du manoir de Montretout).
N’empêche, les bouchons de champagne sont restés soudés aux bouteilles dimanche soir dans les foyers où l’on sait ce qui a toujours fait la grandeur de la France et son prestige sur tous les continents.
N’empêche, les beaufs ont tété la bière au goulot jusqu’à plus soif et, comble de l’injustice et du mystère, ce n’est pas cette engeance qui a la gueule de bois ce matin.
Théophraste R.
P.S. De plus, l’opposition américanophile a emporté dimanche les élections législatives au Venezuela.
Le rouge des collines de Caracas va sacrément jurer avec le vert des montagnes de dollars des quartiers Est de la capitale.
Source : http://www.legrandsoir.info/la-beaufitude-est-sortie-des-...
Et pire que la beaufitude ?
Venezuela : Des difficultés à la restauration de l'espérance
Nicolas Maduro – AVN – 7 décembre 2015
Traduction Françoise Lopez
Le président vénézuélien, Nicolás Maduro, a appelé dimanche les forces révolutionnaires à "aller des difficultés de la guerre économique à la restauration de l'espérance" après les résultats des élections législatives qui, à leur première annonce, donnent 99 députés à la Table de l'Unité Démocratique, 46 à la Révolution Bolivarienne et 22 autres à attribuer.
Du Palais de Miraflores, le Chef de l'État a reconnu les résultats défavorables pour « dire au Venezuela que la Constitution et la démocratie ont triomphé » tout en considérant que le triomphe de la droite s'est nourri de la guerre économique et que « ces dernières semaines la guerre économique a terriblement empiré ».
http://cubasifranceprovence.over-blog.com/2015/12/venezue...
Lire aussi :
http://www.michelcollon.info/Elections-au-Venezuela-l-heu...
Les masques tombent
Qu’on ne s’y trompe pas : c’est la guerre. Entre nous et la Russie. Une guerre que nous somme sûrs de perdre. Mais nous n’aurons pas le temps de le savoir : nous serons morts avant.
Deir Ezzour : Les USA bombardent l'armée syrienne !!
IRIB- selon les sources médiatiques, les chasseurs de la coalition dirigée par les États-Unis ont violemment bombardé lundi matin les positions de l'armée syrienne à Deir Ezzour.
Le site d'information syrien Al Masdar qui rapporte cette information affirme que la cible a été un QG de l'armée syrienne. Les frappes se sont produites dans la nuit de dimanche à lundi et ont fait au moins un mort dans les rangs des soldats syriens tandis que six autres étaient blessés. Selon une source au sein du QG du 104ème régiment héliportée de la garde nationale syrienne, ce serait la 137ème unité d'artillerie de l'armée syrienne dans le village Ayech qui aurait été visée. cette unité a pour mission celle de protéger des villages environnant et leurs habitants contre les assauts des terroristes de Daech qui tentent depuis des mois à s'en emparer. Selon des témoins oculaires, aussitôt après l'attaque, Daech s'est mis à lancer de lourdes attaques aux roquettes et d'artillerie contre le village Ayech et ses environs. Les États Unis s'étaient engagés à ne pas viser les positions de l'armée syrienne.
C’est l’initiative russe en Syrie qui est désormais la nouvelle cible des bombes britanniques
Le Royaume-Uni lance sa campagne de bombardements en Syrie, mais pas principalement pour combattre Daesh, explique l’expert britannique John Laughland.
Fin août 2013, la Chambre des Communes à Londres a surpris le monde entier en votant contre le gouvernement de David Cameron qui voulait lancer, avec les Américains, une guerre contre la Syrie. C'était grâce à ce vote que le régime de Bachar al-Assad est toujours au pouvoir. Le fait que David Cameron veuille attaquer tantôt le régime syrien, tantôt les ennemis du régime syrien, prouve qu'il n'a aucune cohérence politique. Hier soir [2 décembre. Note du GS], et après un débat long et vif tel qu'il n'y en a eu ni en France ni aux Etats-Unis, la Chambre des Communes a donné sont feu vert mais pour lancer une guerre inverse, contre l'Etat islamique cette fois. Depuis un an, en effet, la Royal Air Force bombarde l'Etat islamique en Irak mais non pas en Syrie, et ceci à cause du vote de 2013. Les bombardiers britanniques larguent depuis quelques heures leurs missiles maintenant sur la Syrie aussi, tout comme les Français et les Américains le font depuis un an. David Cameron semble donc avoir remporté (...)
http://www.legrandsoir.info/c-est-l-initiative-russe-en-s...
Lire aussi :
A la veille de la guerre, les cavaliers de l’Apocalypse se préparent
Michael Maier - Deutsche WirtschaftsNachrichten – 30.11.2015
Le 4e - leur chef - manque. Saurez-vous le découvrir ?
http://lesakerfrancophone.net/a-la-veille-de-la-guerre-le...
Et
Atomic Armageddon is just 30 minutes away – former US Navy advisor
Dr. Theodore Postol, former advisor to the U.S. Chief of Naval Operations, a professor at MIT, nuclear technology expert.
https://www.rt.com/shows/sophieco/324941-nuclear-cold-war-us/
Le Pentagone admet se préparer pour un soulèvement social massif aux États-Unis
Il oublie d’admettre qu’à l’imitation de la bourgeoisie française, lors de la Commune de Paris, il provoque depuis des mois un tel soulèvement, afin de pouvoir noyer dans leur sang les « classes [pour lui] dangereuses ». [LGO]
Un programme de recherche entrepris par le Département de la Défense US a mis en évidence l’inquiétude du Pentagone concernant un soulèvement social étendu.
Plus choquant encore que cette information explosive, le Pentagone investit dans des universités afin de créer des modèles de risques et des points de basculements qui surviendraient suite à l’effondrement de la société américaine dans son ensemble.
Le programme coûte des millions de dollars et est conçu pour donner un aperçu pertinent aux combattants. D’après le Pentagone, il permettrait aux hauts fonctionnaires et politiciens de la défense de proposer un plan de contingence dans l’éventualité d’un soulèvement social massif.
L’Initiative Minerva existe depuis 2008 et l’opération débuta lorsque frappa la crise financière. Une liste exhaustive des études réalisées est accessible sur le site internet de l’Initiative Minerva.
http://www.cercledesvolontaires.fr/2015/12/08/le-pentagon...
INVITATION AUX CARTOONISTES DU MONDE ENTIER À PARTICIPER
YOU, THE WEST & THE MIDDLE EAST
http://lightintimetocome.org/content/cartooninfo
Février 2016, Bruxelles.
Les cartoons sont un reflet créatif de l'actualité et en même temps souvent une forme d’expression presque subversive confrontant le public d'une manière unique avec l’actualité.
C’est pourquoi l’événement « YOU, THE WEST & THE MIDDLE EAST » propose une sélection stupéfiante de cartoons non censurés thématisant la compréhension mutuelle ou le malentendu entre « l'Occident » et le « Moyen-Orient ».
Pour cette occasion, nous comptons sur la participation de cartoonistes du monde entier – tout particulièrement ceux du Moyen-Orient, et bien sûr tout aussi bien ceux des autres continents. Nous espérons que vous nous envoyiez pour le 15 décembre 2015 une sélection (de maximum 3) de vos cartoons sur ce thème pour cette exposition. Bien que cela ne joue pas un rôle si les dessins que vous nous envoyez ont déjà été publiés ou exposés, les oeuvres originales spécialement dessinées pour ce thème, seront sans aucun doute forts appréciées.
Il vous reste huit jours !
Charlie Hebdo, la radicalisation, IS, la lutte contre la terreur, les drones, la guerre en Irak, les flux de réfugiés... ne laissent personne indifférent et démontrent la nécessité vitale d'une meilleure connaissance et compréhension de ce qui se passe aujourd'hui dans le monde. Nous sommes convaincus que grâce à votre participation, nous aurons l’occasion de présenter en février 2016 un événement fascinant et confrontant lors d’une exposition pertinente encadrée par des rencontres entre dessinateurs-cartoonistes, des documentaires, des conférences, des ateliers, etc.
Veuillez trouver ici toutes les informations pratiques et la procédure d’inscription pour la participation à cette ambitieuse exposition, à laquelle les cartoonistes du monde entier donneront leur interprétation personnelle de la relation entre « YOU, THE WEST & THE MIDDLE EST ».
Comme ça ?
On croyait la question réglée par le Sénat.
Apparemment, il n’en était rien.
Vers une Europe supranationale, une Europe des régions, des communautés ethniques, des décideurs déliés de tout contrôle
Langues régionales ou minoritaires
Françoise OLIVIER-UTARD – LGS – 6.12.2015
La question de la ratification de la charte européenne des langues régionales ou minoritaires devait revenir cet été sur la scène publique, mais le débat a finalement été une fois de plus repoussé.
Plus le temps passe, plus cette charte soulève des questions graves, sur lesquelles le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État ont rendu par trois fois un avis défavorable argumenté. La pertinence de la ratification n’apparaît pas, mais le danger d’y procéder.
En tout état de cause, la simple lecture de ce qui est proposé à ratification laisse percevoir qu’il n’y est pas seulement question de linguistique et de culture, comme son titre tendrait à le faire croire, mais aussi d’intégration politique européenne. Il s’agit en effet, pour la France, d’une remise en cause de l’unité nationale par la reconnaissance de minorités, d’une remise en cause de l’égalité en droits des citoyens par l’abandon de la notion de langue nationale au profit de langues officielles diverses, et d’une remise en cause des rouages de notre démocratie par une modification de la Constitution qui rendra possible et facile la ratification d’articles supplémentaires.
http://www.legrandsoir.info/langues-regionales-ou-minoritaires.html
Tous les moyens sont bons, à ceux qui ont décidé d’atomiser l’Europe afin de mieux la manger, y compris détourner les expositions organisées par le Louvre à l’intention de la jeunesse :
Les propagandistes aux doigts crochus et aux dents longues ne manquent pas de kollaborateurs bénévoles chez les faux savants virtuoses du charabia, qui ne sont pas gênés d’y donner en passant quelque coup de pied d’âne aux vrais savants de la stature d’Henri Hubert, ce dont le lectorat des veaux se fout puisque plus personne ne sait qui ils furent. Culturellement, c’est aussi soigneusement mis au point que le manuel de torture de la CIA.
Il fut un temps ou « revue de vulgarisation » voulait dire quelque chose…
Ne l’achetez pas ! Feuilletez-le chez votre marchand de gazettes.
Parce que c’est trop triste et trop écoeurant, on ne vous parle pas de la Belgique où des fonctionnaires d’État ont déjà pris l’habitude de parler « régions » dans leurs documents officiels, et non plus nation ou province. Comme si trois langues nationales tirant à hue et à dia ne suffisaient pas pour un pays artificiel et minuscule. Ce qui devrait rassurer tout le monde, c’est que les cartes d’identité des Belges sont établies en deux langues : une des trois et l’anglais. N’est-ce pas mieux quand c’est clair ?
Mis en ligne théorique le 8 décembre 2015.
Mise en ligne réelle : si et quand nous le pourrons ( ?)
Le 23 décembre et sans explication !!!
Merci Skynet.
Merci Belgacom – oups, pardon – Proximus.
19:59 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Musique, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
06/12/2015
POUR LES ENFANTS SAGES
« Saint Nicolas sauvant un bateau du naufrage » - Gentile da Fabriano
Pour les enfants sages, de la part de saint Nicolas :
Quatre dessins animés. Soviétiques.
Un hérisson dans le brouillard
Le lièvre et la Renarde
Le héron et la cigogne
Les voyageurs de la forêt
Et pendant qu’on est dans l’art soviétique :
Un peu de beauté dans ce monde de brutes
Le métro de Moscou
http://fr.sputniknews.com/photos/20151110/1019408093/mosc...
Apportées, elles aussi, dans la hotte de saint Nicolas :
Au premier jour de l’hiver
Une petite Russie est née à Damas
La solidarité et l'alliance entre la Russie et la Syrie sont proclamées par leurs gouvernements, alors que les peuples de ces deux pays sont liés par des sentiments d'amour et de reconnaissance.
Ainsi, une nouvelle-née syrienne a reçu le nom de Russie en l'honneur du pays qui n'a pas permis aux terroristes de s'emparer de la Syrie.
http://fr.sputniknews.com/international/20151201/10199488...
Une petite Syrie est née à Moscou
La petite fille née dans la capitale russe il y a quelques jours a été nommée Syrie, alors que son père était en mission dans ce pays.
Auparavant, des petites filles moscovites ont reçu les prénoms de Russie, Inde, Byzance et Chelsea (quartier de Londres). En outre, Moscou a enregistré un garçon nommé Sébastopol.
Les prénoms exotiques sont à la mode en Russie depuis quelques années. Ainsi, un petit scandale a éclaté à Perm (ville russe au pied des monts Oural) lorsqu'un garçon y a été nommé Lucifer. Plus tard, ses parents satanistes ont finalement décidé de ne pas donner à leur autre fils le nom du vampire Lestat. Cependant, l'Eglise orthodoxe russe a approuvé le choix du nom de Lucifer car il est présent dans le calendrier de l'église; c'est en effet un nom chrétien.
http://fr.sputniknews.com/russie/20151126/1019828796/syri...
Ceci nous rappelle une histoire belge de l’immédiat après 68.
Deux de nos amis ayant eu un fils, voulurent le prénommer Donovan (c’étaient des fans de Donovan Leitch).
Refus de l’employé d’État-Civil : « Pas un nom chrétien » (!!!).
Perplexité du père déclarant, à qui sa femme avait dit « Donovan, et comme deuxième nom : Morgan ».
Après choix de n’importe quel nom chrétien (Jérôme) il propose timidement l’autre. Qui est accepté.
- Mais pourquoi Morgan et pas Ddd…. ?
- Parce que Morgane, c’est une fée connue !
Dont acte.
Mis en ligne le 6 décembre 2015.
02:02 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Musique, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
13/11/2015
ON NE DANSE PAS AVEC L'APARTHEID
Serments d’ivrognes.
On avait dit « plus avant le 6 décembre ».
C’est que la guerre est déclarée.
Sur deux fronts.
Celui de l’apartheid.
Celui des liquettes.
Apartheid
Quand ce sont les états qui boycottent, pas de problème. Ils appellent cela « sanctions ». Mais quand ce sont les peuples, la loi change. Car, eux, ils n’ont pas le droit. Demandez aux états. Surtout au français.
BDS (suite et pas fin)
En janvier prochain, à l’invitation de l’Opéra Garnier, doit se produire à Paris la troupe de ballet israélienne Batsheva. Dans tous les pays où elle est passée, cette troupe, utilisée par le gouvernement israélien dans des buts de propagande évidents, a été accueillie par de fortes manifestations de BDS (car l’abstention de consommation n’est pas, dans les pays civilisés, un délit comme en France).
Aux États-Unis, en Angleterre, en Écosse, en Australie comme au Chili ou en Nouvelle Zélande, les militants pour les droits de l’homme ont fait la démonstration que les danseurs de Batsheva sont financés et soutenus par le gouvernement israélien, et sont parfaitement conscients du rôle qu’ils jouent.
Parmi leurs sponsors, des entreprises d’armement israéliennes, Eastronics et IDB International, de même que le KKL, fer de lance de la politique de confiscation des terres palestiniennes.
Que vous arrivera-t-il si vous n’y allez pas ? Serez-vous dénoncés par vos envieux voisins, vos enfants ?
Pour en savoir davantage et, notamment, comment vous pouvez vous manifester par mail, par écrit ou par téléphone au directeur de l’Opéra Garnier, voir ici :
http://www.europalestine.com/spip.php?article11179
Voir aussi ce qu’a à dire du boycott Éric Hazan, juif et un des derniers vrais éditeurs français qui restent (ainsi que l’auteur d’un de nos livres de chevet) :
Pour le boycott
universitaire et culturel
de l'état d'Israël
Eric Hazan
Le mouvement de boycott des produits israéliens, ou plus largement le mouvement BDS (boycott, désinvestissement, sanctions) prend chaque jour plus d’ampleur dans le monde entier. Même en France, la propagande qui cherche à assimiler ce mouvement à de l’antisémitisme rencontre de moins en moins d’écho. Il est cependant un point sur lequel des personnes de bonne foi, des partisans sincères d’une paix juste en Palestine-Israël ont des réserves : c’est le boycott universitaire et culturel.
Vous risquez d’affaiblir, disent-ils, d’isoler le camp des partisans de la paix en Israël.
Cet argument repose sur l’idée qu’il existe un bon et un mauvais Israël. D’un côté les laïques, ashkénazes (ça ne se dit pas mais ça se pense très fort), de gauche, qui animent la vie intellectuelle et artistique de Tel Aviv. De l’autre, les hommes en noir, les colons, les extrémistes fascisants, malheureusement aux postes de commande sous le règne de Netanyahou.
C’est une distinction fallacieuse. C’est oublier que la « gauche » israélienne porte la responsabilité de la situation actuelle, que c’est Itzhak Rabin, sa figure emblématique, qui a décidé en 1991 le blocus des territoires palestiniens par des barbelés et a fait casser à coups de pierre les mains des jeunes manifestants. C’est oublier que jamais la « gauche », jamais le « camp de la paix » n’a élevé la voix quand l’armée et l’aviation israéliennes massacraient des civils à Jénine, à Naplouse et à Gaza. Le bon Israël et le mauvais, le camp de la paix et celui de la guerre sont aussi solidaires que les deux faces de la même pièce de monnaie.
Oui, mais quand même, la littérature israélienne, le cinéma israélien dénoncent les excès de l’occupation, œuvrent pour l’entente et la réconciliation. Boycotter ces écrivains, ces artistes, c’est affaiblir ceux qui luttent pour la paix.
Ces livres, ces films sont des articles d’exportation. Pour faire face à la réprobation mondiale, il faut des arguments, il faut montrer qu’il existe en Israël des gens qui pensent autrement. Mais où, mais quand un écrivain israélien, un cinéaste israélien a-t-il pris clairement position contre l’occupation, contre les crimes de guerre ? Ni Amos Oz, ni David Grossmann, ni Amos Gitai, les plus célèbres, les plus talentueux, les plus aimés en France. Leur travail visant à montrer combien l’expression est libre en Israël vaut plus que cent escadrons de chars Merkava. Ce sont des collaborateurs de l’occupation.
Mais vous mélangez culture et politique. La culture est universelle et l’université israélienne est là pour la défendre.
L’université israélienne a avec l’armée des liens serrés, organiques, officiels. Le Technion, le grand institut scientifique de Haïfa, collabore avec la société privée d’armements Elbit, dont l’un des dirigeants siège au conseil d’administration de l’Université hébraïque. On y a mis au point les drones et les bulldozers télécommandés qui servent à détruire les maisons palestiniennes. Sur des campus comme ceux de l’Université hébraïque, de l’université de Haïfa ou du collège de Zfat, l’armée a implanté des bases militaires et les étudiants-soldats assistent aux cours en uniforme. Au collège de Zfat (Safed, en Galilée), on forme les futurs membres des services secrets, à l’université Ben Gourion, des pilotes militaires, à l’université de Haïfa, des officiers de la marine de guerre.
L’université israélienne est en outre un instrument d’apartheid, car pour les inscriptions et les diplômes, il est généralement demandé que le candidat ait terminé son service militaire – que les Palestiniens citoyens israéliens ne font pas.
Lire également une tribune d'un collectif de différentes personnalités, dont Eric Hazan, parue dans Le Monde du 15 janvier 2015 : Non à l'union sacrée
Source : http://palestine.katinfo.fr/
Pendant qu’on y est, tiens, faisons-nous plaisir :
Eric HAZAN
L'Invention de Paris
Il n'y a pas de pas perdus
Le Seuil 2002, rééd. 2012
448 pages
Un somptueux cadeau à faire à vos proches pour leurs étrennes.
Et si vous êtes fauchés, il existe même en « poche » à présent (8,10 €).
Places royales et faubourgs brumeux, enceintes, barricades et passages, c'est la trame serrée des quartiers parisiens qui organise cette déambulation proposée aux flâneurs des rues et des livres.
On y voit naître, au rythme des enceintes successives, l'éclairage public, l'enfermement des pauvres et des fous, le numérotage des maisons, les terrasses des cafés et la police de proximité. Du Marais des Précieuses au XIe arrondissement des « branchés », on assiste aux migrations de la mode, à l'apparition de microvilles dans la ville, celles de Scarron, de Des Grieux, de Desmoulins, de Rubempré et de l'autre Lucien, Leuwen, celles de Gavroche, de Baudelaire et de Manet, d'Apollinaire, celles encore de Nadja, de Doisneau ou d'Anna Karina.
Mais les vrais héros du livre, ce sont des anonymes, les architectes du désordre qui, de génération en génération, se sont transmis l'art d'empiler les magiques pavés, au faubourg Saint-Antoine en prairial an III, au cloître Saint-Merri en juin 1832, au clos Saint-Lazare en juin 1848, à Belleville en mai 1871, au quartier Latin en mai 1968, démontrant chaque fois - et plaignons ceux qui croient la série close - la force de rupture de Paris.
Éditeur et écrivain, Eric Hazan dirige les éditions La Fabrique fondées en 1998. Il est notamment l'auteur de Chronique de la guerre civile (La fabrique, 2004), Changement de propriétaire, la guerre civile continue (Seuil, 2007) et de L'Invention de Paris (Seuil, 2002.)
Et ne lésinons pas :
Raymond Queneau
Connaissez-vous Paris ?
Folio, 2011 – 5,20 €
192 pages
Y a-t-il un rapport entre l'eau de Javel et le quai du même nom ? Combien y a-t-il d'arcs de triomphe à Paris ? Quel agréable souvenir dentaire est attaché à la place des États-Unis ? Entre novembre 1936 et octobre 1938, Raymond Queneau pose chaque jour aux lecteurs du quotidien L'Intransigeant trois questions sur Paris. L'Histoire s'y mêle à l'anecdote, la pratique documentaire aux dérives dans la ville, le sourire au savoir. Sur une idée d'Emmanuel Souchier, la présente édition vous propose plus de quatre cents de ces questions assorties de leurs réponses. Pour parcourir la Ville Lumière en compagnie de l'un de ses plus éminents piétons et découvrir une oeuvre méconnue de Raymond Queneau, jamais encore publiée en volume.
Boycott pas permis et boycott permis…
Une tentative de boycotter Roger Waters fait un bide à New York
3 novembre 2015
Le lobby israélien vient d’appeler toutes les personnes s’apprêtant à aller au spectacle de Roger Waters dans un théâtre de New York à aller se faire rembourser leur place, en raison de son appel au boycott d’Israël, mais pas un seul billet n’est revenu ! Le bide total !
La salle sera pleine à craquer, non seulement tous les billets sont achetés et personne ne veut se faire rembourser, mais les Américains se ruent pour essayer d’en acheter.
Le musicien britannique ne cache pas sa critique de l’occupant israélien. Il s’est déplacé en Palestine occupée pour écrire et dessiner sur le mur de l’annexion, et appelle depuis plusieurs années tous les artistes à boycotter Israël tant que le peuple palestinien est occupé, colonisé et martyrisé.
Waters n’hésite pas à dire que « collaborer avec Israël, c’est soutenir les colons qui brûlent des bébés et les soldats qui écrasent au bulldozer des jeunes pacifistes comme Rachel Corrie ».
Et il affiche son mépris face à ceux qui essaient de l’intimider en exerçant le sempiternel chantage à l’antisémitisme.
Le Centre Simon Wiesenthal, que l’arme du boycott ne gêne pas - il a en effet appelé au boycott de la France, en 2003, et appelle à celui de Roger Waters — a demandé au public de faire en sorte que le musicien britannique joue dans un théâtre vide, et il s’est engagé au remboursement de toutes les places.
Raté !
Le directeur général du théâtre a indiqué mercredi qu’aucune demande de remboursement n’avait été présentée. En fait le théâtre est pris d’assaut par des Américains qui essaient d’obtenir des places.
Source : http://www.i24news.tv/en/news/international/90884-151030-...
Ce que pense de la France le célèbre journaliste Glenn Greenwald :
Le militantisme contre Israël criminalisé au pays de Charlie Hebdo et de la « liberté d’expression ».
La marche post-Charlie Hebdo pour la « liberté d’expression » de Paris était une escroquerie, pour de multiples raisons, ainsi que je l’ai écrit à ce moment-là. Elle fut conduite par des dizaines de dirigeants du monde, dont bon nombre emprisonnent, voire tuent, des gens pour avoir exprimé des opinions interdites. Cette marche a été saluée par beaucoup d’Occidentaux qui feignent d’être bouleversés uniquement lorsque des atteintes à la liberté d’expression sont le fait de Musulmans, mais non – ce qui est bien plus fréquent – de leurs propres gouvernements contre les Musulmans.
Le pire est que la marche s’est déroulée dans un pays qui est l’un des pays occidentaux les plus hostiles à la liberté d’expression, comme la France l’a démontré dans les jours qui ont suivi la marche, en arrêtant et en poursuivant en justice des Musulmans et d’autres militants contre Israël, pour leurs opinions politiques. Un livre remarquable, un best-seller du philosophe français Emmanuel Todd, sorti cette année, avance que cette marche « pour la liberté d’expression » a été un simulacre inspiré par des sentiments politiques divers – xénophobie, nationalisme et préjugés anti-musulmans – qui n’avait rien à voir avec la liberté d’expression.
Source : http://arretsurinfo.ch/le-militantisme-contre-israel-crim...
Glenn Greenwald
Est un journaliste d’une importance devenue planétaire (voir son parcours sur Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Glenn_Greenwald ).
Depuis février 2014, il dirige, du Brésil, le magazine en ligne The Intercept, qui sert surtout, actuellement, de plateforme pour présenter les révélations d'Edward Snowden et ainsi poursuivre la publication d’enquêtes sur la surveillance globale par les États-Unis.
Glenn Greenwald est membre de la Freedom of the Press Foundation, une ONGI créée en décembre 2012 par Daniel Ellsberg qui soutient et finance des actions d'intérêt public axées sur la liberté d’expression et la liberté de la presse. Cette organisation a ainsi levé des fonds pour retranscrire l'intégralité du procès de Bradley Manning, le soldat américain accusé d'avoir transmis 250 000 câbles diplomatiques américains et 500 000 rapports de l'armée américaine concernant la seconde guerre de l’histoire contemporaine de l’Afghanistan et de la guerre d’Irak à Wikileaks; l'armée américaine ayant refusé de publier les transcriptions.
Aujourd’hui, en France, en vertu de cette loi et de son interprétation, vous ne pourriez plus vous en prendre à Hitler.
Pendant la guerre non plus ...
Puisque la décision d’interdire le boycott en France se base sur un texte de loi sur la presse prescrivant une peine de prison ou une amende qui peut aller jusqu’à 45 000 € pour « provocation – par voie de presse - à la discrimination, la haine ou la violence envers une personne ou un groupe à raison de l’origine, l’appartenance ou la non-appartenance à un groupe ethnique, une nation, une race ou une religion déterminée », M. Yahia Gouasmi, descendant du prophète Mahomet, s’était, en avril, constitué partie civile en invoquant précisément cet article à l’encontre des Charlie.
Il avait dû, pour que sa plainte fût jugée recevable, prouver la réalité de sa descendance. (Pourquoi diable ?) Mais MM. les juges chipotent. Ils ne sont pas tout à fait convaincus, voyez-vous, de sa filiation (donc le délit n’existe plus).
Ce n’est pas Clochemerle (ce serait belge). C’est pire.
Du Daumier au cube.
Yahia Gouasmi-Charlie Hebdo : le face à face !
Le 14 avril 2015 Monsieur Yahia Gouasmi a fait citer Monsieur Laurent Sourisseau, directeur du journal Charlie Hebdo devant la 17ème chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris, pour chef d’accusation d’injures publiques à caractère racial.
Les suites de cette affaire ont eu lieu le début du mois de novembre et durant cette session, il a été question de la recevabilité de la citation.
En effet, le Parquet considère que « le seul arbre généalogique rédigé de la main de la partie civile, elle-même, ne saurait être considéré comme une preuve suffisante de sa descendance et permettra ainsi au tribunal de la déclarer recevable à agir ». De ce fait, de nouvelles pièces ont été fournies notamment : L’identification des attestations de l’authenticité de la filiation de Monsieur Gouasmi, établies par « l’Institut mondial de vérification et le comité international de l’ordre des descendants du Prophète Mohamed », DAR EL ALAMIYA qui ont leurs représentations dans tout le monde musulman (Turquie, Syrie, Maroc, Koweït, Arabie saoudite …) ainsi que l’arbre généalogique, accompagné des certificats d’investigations établissant la filiation de Monsieur Gouasmi, certifiés par le doyen des Chorfas Alaouite, reconnu par le Ministère de l’intérieur du royaume du Maroc.
Les conclusions du président du tribunal concernant la recevabilité de cette filiation auront lieu le 15 Décembre 2015. Le comité de soutien continuera à informer tous les sympathisants et tous ceux qui soutiennent M. Gouasmi dans ses démarches des suites de cette affaire dont le prochain rendez-vous a été fixé le 15 décembre 2015. Nous espérons que le respect de la loi sera garanti pour tous, ici en France. Le tribunal, en tenant compte uniquement du cadre de la loi ne pourra que constater la recevabilité de cette filiation et condamner Charlie Hebdo pour injure à caractère racial.
Comité de soutien de Yahia Gouasmi
Source : http://www.partiantisioniste.com/
Et maintenant, il y a les Russes.
D’ici que la France soit mise au ban des nations pour ses crobars…
Pour réprimer la campagne BDS, la France de Hollande et Valls fait mieux qu’Israël !
.Paris – Attaque, par la police, d’une manifestation pacifique pro-palestinienne
Le 20 octobre, la Cour de cassation, la plus haute juridiction de France, a confirmé la condamnation de douze militants du mouvement de solidarité avec la Palestine, pour avoir appelé publiquement au boycott des produits israéliens.
La décision de la Cour de cassation ajoute à l’inquiétude déjà grande que suscitent les graves violations de la liberté d’expression soutenues par le président français François Hollande, depuis l’assassinat des journalistes dans les bureaux du magazine Charlie Hebdo en janvier.
Elle fait aussi de la France, le seul pays, avec Israël, à pénaliser les appels à ne pas acheter de produits israéliens.
Mais la loi française, qui comprend des sanctions pénales, est plus sévère que celle d’Israël qui permet de poursuivre les partisans du boycott pour préjudice financier, mais pas de les emprisonner.
« Une triste journée »
Source : http://www.info-palestine.net/spip.php?article15711
Pour rappel :
En droit international
l’apartheid est un crime
« (Il serait) pourtant temps, comme dit la chanson,
De sortir de ce siècle ou d’en avoir raison. »
Alfred de Musset
On ne laisse pas passer un texte de cette importance sans l’attraper au lasso. On le lit, on le relit et on se le met de côté pour plus tard.
Le parti de la liquette face au répulsif anti-limace* naturel
Frédéric Lordon – Le Saker F. – 11 novembre 2015
(article repris du Monde Diplomatique d’octobre 2015)
(*) http://www.dicoperso.com/term/adaeaeb0acada45c52,,xhtml
«...Les dévots qui se sont engagés corps et âme dans la défense d’un ordre ignoble et forment sans le savoir l’avant-garde de la guenille, sont encore trop bêtes pour comprendre que leur faire peur en mots – ou bien en tartes à la crème – est la dernière solution pour leur éviter de connaître plus sérieusement la peur – dont ils ne doivent pas douter qu’elle viendra, aussi vrai qu’une cocotte sans soupape finit par exploser.» F.Lordon
Si l’on avait le goût de l’ironie, on dirait que le lamento décliniste ne se relèvera pas d’un coup pareil, d’une infirmation aussi catégorique ! Coup d’arrêt au déclin ! Mais l’ironie n’enlève pas la part de vérité, fut-elle ténue : un pays où les hommes du capital finissent en liquette est un pays qui a cessé de décliner, un pays qui commence à se relever. Car, dans la tyrannie du capital comme en toute tyrannie, le premier geste du relèvement, c’est de sortir de la peur.
Source : http://lesakerfrancophone.net/le-parti-de-la-liquette-fac...
Et puisqu’on est dans l’intelligence, restons-y : celle-ci est de droite, avec de la musique.
Sahib Teri Bandi
Slobodan Despot – Despotica
25 Janvier 2015
Qu'on me suive ou qu'on me zappe: cette fois-ci, j'ai décidé de sauter du coq à l'âne. Commençons par le coq. Dans l'Ancien Testament, le succès en ce bas monde est signe de bénédiction divine. Celui qui possède beaucoup de bétail et un puits d'eau claire est aimé de Yahvé. Rien n'a changé depuis : Freysinger triomphe et soudain l'élu est lu et son catogan sanctifié, les journalistes envahissent sa cuisine et il se découvre des légions d'amis de toujours.
Il n'en a pas toujours été ainsi et c'est ici qu'on passe à l'âne. Lorsque j'ai eu l'idée saugrenue — pour l'époque — de consacrer un essai au seul phénomène politique intéressant en Suisse romande (Oskar et les minarets, éd. Favre, 2010), la presse offusquée l'a bonnement ignoré. A la TSR, tout de même, je fus convié à une émission de débats où chacun devait présenter son nouvel ouvrage. En arrivant sur le plateau, je m'aperçus — ô surprise ! — que les autres invités avaient tous un exemplaire, annoté, de mon livre ! Le guet-apens pour le mal-pensant, qui plus est en direct. Que faire à un contre cinq ? La meilleure défense étant l'attaque, je demandai d'emblée à ces belles âmes de me dire ce qui était imprimé sur le t-shirt que je portais, par chance, ce soir-là. « Euh… — Ben… — C'est du russe ? » Non. C'était l'alphabet cyrillique serbe de trente lettres, l'écriture d'une des grandes communautés immigrées de ce pays. Ils ignoraient sans doute que les Serbes eussent un alphabet propre. Comme ils ignorent l'histoire et les mœurs des Albanais ou des Tamouls. Tout ce qu'ils savent, c'est qu'ils sont « pour ». Et contre l'obscurantisme UDC. Cette petite gêne remit la balle au milieu du terrain et l'on put causer.
L'adhésion rationnelle à des principes masque souvent une insensibilité intérieure à ce qu'ils impliquent. Le sectarisme interne se double en Occident d'un aveuglement plus grave encore face au reste du monde. Nous courons au conflit terminal en réduisant (délibérément) tout le monde musulman à des régimes de fadas sanguinaires, la Russie à une dictature kagébiste et la Chine à une dévorante termitière. A quand remontent les dernières approches nuancées de ces univers-là ? Cela vous semble abstrait ? Voyez Chypre. Des Grecs mal rasés lessivant le butin de Russes adipeux, c'est plus aisé à détrousser que des Allemands proprets. Mais les Boches y passeront à leur tour, justement à cause de leur morgue et de leur indifférence à l'autre.
Le coq et l'âne baignent tous deux dans la lumière égale du Créateur. Notre rationalisme dissèque au lieu d'unir et la morale est son scalpel. D'où notre bêtise qui étonne les voyageurs persans.
Au fait : cherchez Sahib teri bandi sur YouTube. Vous trouverez un chant traditionnel de Nusrat Fateh Ali Khan (« Seigneur, je suis ta servante ») et sa version électrique par le génial guitariste Derek Trucks. Et dites-moi, entre la joie du soufi pakistanais et la concentration monacale du jeune sudiste blond, ce qui vous parle le plus. La seule vraie connaissance est là.
Le Nouvelliste, 22 mars 2013.
Cette chronique, comme toutes celles que j’ai écrites pour le Nouvelliste entre 2011 et 2013, est rééditée en volume dans Nouvelleaks
Slobodan DESPOT
NOUVELLEAKS - La fin du monde se fait attendre
Xénia – 2014
141 pages
Réunies dans un recueil, les 66 fameuses et très lues chroniques de Slobodan Despot dans Le Nouvelliste.
« Slobodan Despot est un artificier dont la vérité par la littérature est l'arme absolue ». (Bernie Constantin)
Mis en ligne le vendredi 13 novembre 2015.
19:36 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Musique, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
08/11/2015
MISES À JOUR
Lesbos cette semaine
Mises à jour
Non de tout ce qui se passe dans le monde (on n’est pas des titans) mais de quelques points de focalisation.
*
Les États-Unis et Israël débutent la colonisation du Nord de la Syrie
Réseau Voltaire| 1er novembre 2015
Español ελληνικά italiano Deutsch English فارسى Nederlands عربي
La colonisation du Nord de la Syrie est un vieux projet israélien lié au développement des missiles. Il s’agit de créer un État indépendant au Nord du pays de manière à contrôler la Syrie par l’arrière, à la manière dont les Israéliens ont créé l’État du Soudan du Sud, en 2011, pour contrôler l’Égypte par l’arrière.
Ce projet israélien avait été repris par la France et a donné lieu, en 2011, à un traité secret signé par Alain Juppé et Ahmet Davutoglu.
La Turquie était convenue que cet État serait dirigé par sa minorité kurde et qu’Ankara pourrait y expulser le PKK et affirmer le suprémacisme turc dans son pays.
En septembre 2013, le Pentagone faisait publier par Robin Wright une nouvelle carte de redécoupage de la région, incluant la création de l’Émirat islamique de Daesh et celle d’un nouveau « Kurdistan » dans les territoires arabes de Syrie.
À la mi-octobre 2015, en réaction à la campagne russe contre les jihadistes, la CIA a créé les « Forces démocratiques syriennes », présentées comme une alliance des Kurdes syriens et de « rebelles ». En réalité, les FDS sont une nouvelle étiquette du YPG (les forces kurdes jusqu’ici fidèles à Damas) auquel on a ajouté quelques alibis arabes.
Immédiatement, les Kurdes de Syrie ont décidé de kurdiser les territoires du Nord de la Syrie. Ils ont donc commencé à occuper les maisons des non-Kurdes et envoyé une lettre comminatoire aux écoles leur enjoignant de licencier leurs professeurs arabes et de prendre des professeurs kurdes pour un enseignement exclusivement en kurde.
Les nouveaux enseignants, venus d’Irak et de Turquie, transcrivent souvent la langue kurde en alphabet latin, que les arabes et les Kurdes de Syrie ne savent pas lire.
Les arabes, qui sont majoritaires dans ces territoires depuis plusieurs millénaires, et les autres minorités ont vivement protesté. En deux semaines, le mouvement s’est étendu, de nombreuses écoles ont été contraintes d’obéir, sauf celles de la minorité chrétienne assyrienne qui a déployé sa propre milice pour les défendre.
Historiquement, seul un tout petit territoire situé au Nord-Est de la Syrie est kurde. Contrairement à la Turquie, la République arabe syrienne accorde les mêmes droits à tous ses citoyens indépendamment de leur origine ethnique, de leur religion ou de leur appartenance politique. Il n’y a donc aucune raison de créer un Kurdistan indépendant en Syrie. Si tel devait cependant être le cas sous la pression états-unienne et israélienne, alors cela ouvrirait droit à des revendications identiques de la part de dizaines d’autres groupes ethniques et religieux dans l’ensemble de la région.
Si elle devait avoir lieu, la création d’un Kurdistan dans une terre arabe ouvrirait un nouveau conflit comparable à celui de la Palestine.
Source : http://www.voltairenet.org/article189138.html
*
Vers un renversement de situation au Proche-Orient
par Thierry Meyssan
La période du « Printemps arabe » touche à sa fin. Désormais, la Maison-Blanche et le Kremlin sont en train de redessiner les contours du « Moyen-Orient élargi ». Cependant, leur accord conclu avant l’intervention militaire russe en Syrie pourrait être modifié par le changement de l’équilibre des forces. Rien ne prouve que Moscou acceptera la stabilisation de la Syrie et fermera les yeux sur la partition de la Turquie et de l’Arabie saoudite qui vont commencer. Quoi qu’il en soit, le bouleversement qui s’annonce modifie la donne établie depuis cinq ans. La plupart des puissances impliquées essayent donc de retourner leur veste avant les autres.
Réseau Voltaire | Damas (Syrie) | 2 novembre 2015
ελληνικά English Español فارسى italiano Deutsch русский Português Nederlands عربي
La presse, dans quelque pays que ce soit, est tellement occupée à scruter la position de son propre État dans le conflit du Proche-Orient qu’elle ignore les négociations globales entre la Maison-Blanche et le Kremlin [1] et, du coup, interprète de travers les événements secondaires. Pour clarifier l’agitation diplomatique actuelle, nous devons donc revenir à l’accord USA-Russie de septembre dernier.
La partie publique de cet accord a été formulée par la Russie dans un document distribué le 29 septembre au Conseil de sécurité de l’Onu [2]. Il indique que, pour rétablir la paix et la stabilité en Afrique du Nord et au Proche-Orient, il faut et il suffit (1) d’appliquer les résolutions du Conseil de sécurité —ce qui implique notamment le retrait d’Israël sur ses frontières de 1967— et (2) de lutter contre l’idéologie terroriste —c’est-à-dire à la fois contre les Frères musulmans créés par le Royaume-Uni et soutenus par la Turquie, et contre le wahhabisme propagé par l’Arabie saoudite—.
Source : http://www.voltairenet.org/article189137.html
*
L’Allemagne tente de se sortir du conflit syrien
par Thierry Meyssan
L’Allemagne tente de sortir du rôle qui lui a été assigné durant le conflit syrien. Le ministre des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, cherche à organiser une réunion au sommet entre grandes puissances pour négocier la paix. Mais ce projet sera très difficile à réaliser, à la fois parce que l’Allemagne a une lourde responsabilité dans la guerre et parce que la France persiste à vouloir détruire la République arabe syrienne.
Réseau Voltaire | Berlin (Allemagne) | 29 octobre 2015
Português ελληνικά русский italiano فارسى عربي Español Deutsch English Nederlands
Lorsque les États-Unis passèrent à l’attaque de la Syrie, en 2003, ils sollicitèrent l’Allemagne et Israël avant de confier l’opération au Royaume-Uni et à la France. À l’époque, les services secrets allemands participèrent aux côtés du Mossad à l’assassinat de Rafic Hariri en fournissant une arme qu’ils étaient les seuls à détenir [1]. L’idée était de provoquer une réaction populaire anti-syrienne, puis de faire débarquer les Marines pour repousser l’« occupant », conformément au plan de l’US Committee for a Free Lebanon et du Middle East Forum de Daniel Pipes exposé dans Mettre fin à l’occupation syrienne du Liban : le rôle des États-Unis (Ending Syria’s Occupation of Lebanon : The U.S. Role) [2]. Cependant l’opération échoua puisque la Syrie, soulignant qu’elle était militairement présente au Liban à la requête de la communauté internationale (Accords de Taef [3]), évacua le pays lorsque la rue en fit la demande.
L’Allemagne joua encore un rôle décisif avec Israël lorsque l’ambassadeur US, Jeffrey Feltman, organisa la Commission d’enquête internationale chargée par Ban Ki-moon de faire la vérité. Berlin fournit l’ancien procureur Detlev Mehlis, qui avait déjà rendu d’invraisemblables services à la CIA en attribuant un attentat du Mossad à Berlin à Mouamar el-Khadafi, et l’ancien commissaire de police Gerhard Lehmann et agent du BND, qui se trouva par la suite impliqué dans les crimes commis par la CIA dans des prisons secrètes [4]. Mais, là encore l’opération échoua puisque, après avoir accusé les présidents Émile Lahoud et Bachar el-Assad d’avoir commandité l’assassinat de Rafic Hariri, la Commission Mehlis s’effondra dans le scandale des faux témoins [5].
Source : http://www.voltairenet.org/article189104.html
*
Cours magistral d’une des historiennes les plus respectées de France (à l’étranger).
Propagande
Les sources d’« Apocalypse Staline » sur France2
par Annie Lacroix-Riz
France2 a diffusé, le 3 novembre 2015, un documentaire remarquable à la fois par la qualité de sa réalisation et par sa malhonnêteté intellectuelle. Sous le titre Apocalypse Staline, il s’agissait d’accuser le « petit père des Peuples » de tous les crimes et de l’assimiler à Hitler. Le professeur émérite Annie Lacroix-Riz, historienne du XXe siècle de réputation internationale, réagit à cet incroyable bourrage de crâne.
Réseau Voltaire | Paris (France) | 6 novembre 2015
(On sature sur leur affiche. NdGO)
L’Histoire de la Guerre froide entre Göbbels et l’ère états-unienne
Les trois heures de diffusion de la série Apocalypse Staline diffusée le 3 novembre 2015 sur France 2 battent des records de contrevérité historique, rapidement résumés ci-dessous.
Une bande de sauvages ivres de représailles (on ignore pour quel motif) ont ravagé la Russie, dont la famille régnante, qui se baignait vaillamment, avant 1914, dans les eaux glacées de la Baltique, était pourtant si sympathique. « Tels les cavaliers de l’apocalypse, les bolcheviques sèment la mort et la désolation pour se maintenir au pouvoir. Ils vont continuer pendant 20 ans, jusqu’à ce que les Allemands soient aux portes de Moscou. […] Lénine et une poignée d’hommes ont plongé Russie dans le chaos » (1er épisode, Le possédé).
Ces fous sanguinaires ont inventé une « guerre civile » (on ignore entre qui et qui, dans cette riante Russie tsariste). L’enfer s’étend sous la houlette du barbare Lénine, quasi dément qui prétend changer la nature humaine, et de ses acolytes monstrueux dont Staline, pire que tous les autres réunis, « ni juif ni russe », géorgien, élevé dans l’orthodoxie mais « de mentalité proche des tyrans du Moyen-Orient » (la barbarie, comprend-on, est incompatible avec le christianisme). Fils d’alcoolique, taré, contrefait, boiteux et bourré de complexes (surtout face au si brillant Trotski, intelligent et populaire), dépourvu de sens de l’honneur et de tout sentiment, hypocrite, obsédé sexuel, honteux de sa pitoyable famille, Staline hait et rackette les riches, pille les banques, etc. (j’arrête l’énumération). On reconnaît dans le tableau de cet « asiate » les poncifs de classe ou racistes auxquels le colonialisme « occidental » recourt depuis ses origines.
Source : http://www.voltairenet.org/article189199.html
*
L’« Opération Carlota » de Cuba 40 ans après
Matt Pepe – ICH –5 novembre 2015
Au bout de 40 ans, le Guinéen Alpha Diallo se souvient encore de son émotion lorsque, étudiant de 20 ans à Cuba, il a pris une décision qui devait changer sa vie. Le gouvernement cubain venait de décider d’envoyer des troupes en Angola pour y combattre l’armée sud-africaine, qui avait franchi la frontière du pays quelques semaines plus tôt, le 23 octobre 1975. Diallo, qui était venu d’Afrique Occidentale à la Havane deux ans auparavant grâce à une bourse, pour devenir ingénieur agronome, était allé, avec 800.000 autres personnes, sur la Place de la Révolution, écouter le discours où Fidel Castro annonça la décision d’envoyer une mission militaire en Afrique, pour soutenir le mouvement anti-colonialiste angolais et combattre l’apartheid.
« J’ai suivi le discours de Fidel et il était irrésistible. Entre Guinéens, nous fûmes quinze à décider d’abandonner nos études pour aller nous battre. » se rappelle-t-il à l’occasion de l’interview téléphonique qu’il nous a accordée, de chez lui à Washington D.C. « Nous étions très impressionnés et nous avions hâte d’y aller. »
Il nous dit qu’en tant qu’Africains, lui et les autres étudiants se sentaient spécialement obligés d’aller soutenir la lutte des Cubains pour la libération de pays d’Afrique. Depuis le début des années 60, Cuba avait apporté une aide décisive aux mouvements qui, sur le continent africain, s’efforçaient de se libérer de la colonisation.
En Guinée Bissau, Cuba avait ainsi envoyé des instructeurs militaires et des médecins, qui, deux ans plus tôt, avaient aidé les rebelles à arracher leur indépendance au Portugal. Après la chute de la dictature portugaise en 1974, alors que le Portugal se préparait à donner, le 11 novembre 1975, son indépendance à l’Angola, trois mouvements nationaux s’affrontaient pour y prendre le pouvoir.
Le groupe rebelle le plus important, celui qui jouissait du plus fort soutien populaire, était le MPLA (Mouvement Populaire de Libération de l’Angola). Ses membres avaient conquis, à l’intérieur, un avantage déterminant et se préparaient à prendre le contrôle du gouvernement. Le MPLA fournissait aussi un entraînement et un refuge sûr à d’autres groupes rebelles, opposés eux aussi à la domination des minorités coloniales dans leurs pays, tels que l’ANC de Nelson Mandela en Afrique du Sud, le SWAPO en Namibie et le FRELIMO au Mozambique.
Au début du mois de novembre, l’armée sud-africaine (SADF ou South African Defence Force) progressait de 75 kms par jour en direction de Luanda, la capitale. Cette invasion sud-africaine mettait en péril non seulement la révolution angolaise, mais les luttes de libération de tout le continent. Car, s’ils étaient victorieux, les racistes n’auraient rien de plus pressé que d’imposer à l’Angola un gouvernement fantoche dirigé par l’ex-collabo des Portugais Jonas Savimbi, lequel serait tout disposé à obéir aux Sud-Africains et à leur apporter son concours pour écraser les mouvements de libération. La situation, en Angola, était sombre.
« Les dirigeants du MPLA, qui s’étaient préparés à une guerre de guérilla plutôt qu’à une guerre à grande échelle en rase campagne, comprirent alors que, seul, un appel à la solidarité internationale leur permettrait de vaincre cette attaque concertée d’états voisins, soutenus par les ressources les plus rapaces et les plus destructrices de l’impérialisme. » a écrit en 1977 l’écrivain colombien Gabriel García Márquez.
Les Angolais n’avaient qu’un seul improbable pays vers lequel se tourner : Cuba. La pauvre île caribéenne, affligée d’une violente guerre économique, que lui faisait depuis 15 ans la plus grande surpuissance du monde, avait déjà envoyé des instructeurs militaires au MPLA. Mais cette assistance serait hélas loin d’être suffisante. Le dirigeant du MPLA, Agostinho Neto lança son appel à Fidel Castro le 3 novembre, lui demandant des renforts contre l’état raciste.
La réponse vint moins de 48 heures plus tard (le 5 novembre) : oui. « Le parti communiste de Cuba avait pris la décision sans hésiter. » a écrit Gabriel García Márquez. Qui a aussi noté que la date avait, pour les Cubains, une signification particulière : « Lors d’un autre 5 novembre, en 1843, une esclave yoruba appelée Carlota Lukumi, qui travaillait sur la plantation Triumvirato, dans la région de Matanzas, avait empoigné sa machete et pris la tête d’une rébellion d’esclaves, dans laquelle elle avait perdu la vie. C’est en son honneur que l’action de solidarité avec l’Angola fut appelée “Opération Carlota” ».
Le 7 novembre, les 82 premiers soldats, en vêtements civils et transportant de l’artillerie légère, décollèrent sur un vol des Cuban Airlines en direction de Luanda. Au cours des semaines et des mois suivants, des troupes cubaines allaient arriver en Angola par air et par mer. À la fin de l’année, elles seraient de presque 10.000 hommes. Une décennie plus tard, avant la fin de l’apartheid, il n’y en aurait pas moins de 36.000 déployés dans le pays.
Fidel Castro, commandant de la Révolution cubaine s’immergea totalement dans la bataille.
« Il n’y avait pas un seul petit point sur la carte d’Angola qu’il fût incapable d’identifier, pas une particularité du terrain qu’il ne connût par cœur. Il était si totalement et si méticuleusement absorbé par la guerre qu’il pouvait citer n’importe quelle statistique relative à l’Angola comme s’il se fût agi de Cuba elle-même, et il parlait de ses villes, de ses coutumes et de ses habitants, comme s’il y eût vécu toute sa vie » écrit encore Gabriel García Márquez. « Dans les premières phases de la guerre, quand la situation était critique, Fidel Castro pouvait passer jusqu’à 14 heures d’affilée dans la pièce qui servait de quartier général à distance, quelquefois sans manger et sans boire, comme s’il était vraiment sur le champ de bataille. Il suivait le cours des engagements avec des épingles sur des cartes murales très détaillées, se tenant en contact permanent avec le haut commandement du MPLA sur place, malgré les six heures de décalage horaire. »
Après leur atterrissage en Angola, les troupes gagnèrent directement le front et se révélèrent décisives pour tenir en respect les racistes sud-africains. Le 10 novembre, ils tendirent une embuscade à la colonne zouloue de la SADF, lui infligeant de lourdes pertes.
Selon l’historien Piero Gleijeses, lors de la bataille d’EBO, le 23 novembre, les Cubains attaquèrent à nouveau la colonne zouloue alors qu'elle progressait vers un pont. Ils tuèrent et blessèrent non moins de 90 hommes des troupes racistes et mirent hors de combat sept ou huit blindés. Cette victoire offrit quelque répit à Cuba, dont les renforts eurent ainsi le temps d’arriver, en même temps qu’une cargaison d’armes en provenance d’Union Soviétique. L’armée d’apartheid essaya bien de poursuivre sa progression, mais elle fut massivement repoussée par la résistance. Le 27 décembre, elle reçut l’ordre de se retirer.
« Comme 1975 touchait à sa fin, le flux avait tourné contre Washington et Pretoria. Il avait tourné sur le champ de bataille et il avait tourné sur le front de la propagande : la presse occidentale s’était enfin aperçue que l’Afrique du Sud avait envahi l’Angola. » écrit Gleijeses dans Missions en conflit : La Havane, Washington et l’Afrique – 1959-1976. [1].
L’impérialisme et l’apartheid conspirent contre l’auto-détermination africaine.
L’Afrique du Sud avait essayé de déguiser son implication dans l’invasion de l’Angola en prétendant que c’étaient des mercenaires et non son armée qui en étaient responsables. Les Américains, dans le même temps, avaient eux aussi essayé de prendre leurs distances, prétendant n’avoir été pour rien dans les opérations militaires de l’Afrique du Sud. Mais le dossier documentaire ne laisse aucun doute : les empreintes digitales de Washington sont partout dans l’action de l’Afrique du Sud.
Lors d’un meeting au Conseil National de Sécurité US, en juin 1975, le secrétaire d’État Henry Kissinger dit au président Ford qu’il n’était pas « follement d’accord » avec les options proposées par les forces d’intervention interarmées : « La première est la neutralité – se tenir en dehors et laisser la nature suivre son cours… Quant à la seconde, mon département est d’accord, mais pas moi. On nous recommande de lancer une offensive diplomatique… et d’encourager la collaboration entre les groupes. » Or, l’absence d’une intervention américaine, admit Kissinger, conduirait à une victoire du MPLA et de Neto, qui « gagneraient progressivement le soutien d’autres pays africains. » [2]
Le Secrétaire à la Défense James Schlesinger proposa : « Nous pourrions tenter d’encourager une désintégration de l’Angola. Cabinda aux mains de Mobutu (dictateur militaire du Congo ex-belge) serait le garant d’une beaucoup plus grande sécurité pour les ressources pétrolières. » Ford était d’accord pour que les États-Unis empêchent l’auto-détermination de l’Angola : « Il me semble que ne rien faire serait inacceptable. »
Mais la preuve qui tue fut l’admission publique du Premier ministre du régime d’apartheid d’Afrique du Sud, P.W. Botha, qui déclara, en 1978, devant l’Assemblée Nationale, à propos de l’invasion de l’Angola par la SADF : « nous l’avons faite avec l’approbation, en pleine connaissance de cause, des Américains. » [4]
Fin 1975, les troupes cubaines avaient mis en déroute l’armée d’apartheid et empêché qu'elle prenne le contrôle du pays. Il ne fait pas de doute que, si Castro et le gouvernement cubain avaient refusé d’affronter le régime de Pretoria sur le champ de bataille, le MPLA aurait été défait. Or, une victoire de l’Afrique du Sud aurait eu pour conséquence de renforcer le régime d’apartheid et de dévaster les mouvements de décolonisation dans toute l’Afrique.
« Sans l’intervention des Cubains, l’Afrique du Sud se serait emparée de Luanda avant même qu’on s’aperçoive que ses troupes avaient passé la frontière. L’opération secrète de la CIA en Angola aurait réussi. » a écrit Gleijeses. [5]
Finalement, Diallo et ses compatriotes ne rejoignirent pas la lutte contre l’apartheid. Quand le gouvernement cubain apprit que les étudiants africains voulaient participer à la mission militaire, il leur fit savoir par le canal de leur université qu’ils devaient rester à Cuba.
Même s’il n’avait jamais mis le pied en Afrique du Sud, Diallo dit qu’il se rendait compte de ce que les Sud-Africains noirs enduraient sous le système d’apartheid. « J’étais bien conscient de ce qu’ils ressentaient quand on leur faisait savoir qu’ils valaient moins que rien, qu’on leur disait où ils devaient habiter et où ils pouvaient ou ne pouvaient pas aller » se rappelle-t-il. Débarrasser l’Afrique de l’apartheid, ce que Castro appelait “la plus belle des causes” valait la peine qu’on aille se battre. [6].
Pourtant, Diallo est content, aujourd’hui, que les Cubains aient insisté pour que les étudiants servent dans le civil plutôt que militairement. « Ils nous ont dit “Votre pays a besoin de vous. Nous apprécions votre offre, mais laissez-nous régler cette affaire-là. Restez ici, terminez vos études, et alors, rentrez et aidez vos propres pays.” »
________________________
Références
[1] Gleijeses, Piero. Conflicting Missions: Havana, Washington, and Africa, 1959-1976. The University of North Carolina Press, 2002. Kindle edition.
[2] 27 juin 1975, Procès-verbaux du Conseil de Sécurité National (NSC), “Angola” (Document obtenu de la Gerald Ford Library, classeur Meetings NSC, boîte 2) http://nsarchive.gwu.edu/NSAEBB/NSAEBB67/gleijeses6.pdf (pg. 3-4)
[3] Ibid. (pg. 7)
[4] cité par Gleijeses, 2002
[5] Gleijeses, op. cit.
[6] Instructions à la délégation cubaine à la Conférencee de Londres, “Indicaciones concretas del Comandante en Jefe que guiarán la actuación de la delegación cubana a las conversaciones de Luanda y las negociaciones de Londres (23-4-88)”, 23 avril, 1988, Archives d’Histoire et du Programme de Politique Publique, Archives des Forces Armées Cubaines. Obtenues et transmises au CWIHP (Cold War International History Project) par Piero Gleijeses, et incorporées au e-dossier N°44 http://digitalarchive.wilsoncenter.org/document/118134 (pg. 5)
Source : http://www.informationclearinghouse.info/article43336.htm
Traduit par c.l. pour Les Grosses Orchades
Matt Peppe écrit sur la politique en général, sur la politique étrangère US en particulier et sur l’Amérique Latine. On peut le suivre sur son blog Just the facts http://mattpeppe.blogspot.be/,
sur Truthout http://www.truth-out.org/author/itemlist/user/50423,
sur Mint Press News http://www.mintpressnews.com/MyMPN/author/mpeppe/
sur counterpunch http://www.counterpunch.org/2015/10/19/the-imaginary-cuba...
sur Latino Rebels http://www.latinorebels.com/author/mattpeppe/
et aussi sur Twitter https://twitter.com/peppematt?lang=fr .
*
Le livre
Piero GLEIJESES
Missions en conflit : La Havane, Washington et l’Afrique – 1959-1976
Paris, DELGA, 2015
(Pas de couverture disponible)
Note de lecture : http://www.recherches-internationales.fr/RI103/RI103_CR_G...
Pour en savoir plus sur l’« Opération Carlota ».
http://fr.granma.cu/cuba/2015-11-06/la-mission-internatio...
http://lautrecotedelacolline.blogspot.be/2015/06/loperati...
https://www.monde-diplomatique.fr/1979/01/MARTINIERE/34974
https://www.facebook.com/keminfos/posts/567043446776137
*
Apartheid
Israël en Palestine
20 octobre 2015
Boycott, désinvestissement et sanctions. Viiiite !
Ils dépouillent les habitants de leurs biens, ils bombardent leur villes et les enfants dans leurs écoles, dans leurs maisons ou sur la plage, ils créent des ghettos, ils arrachent les oliviers, ils font brûler vif une famille dans sa maison, ils partagent des villages en deux par un mur de la Honte, ils tirent sur les bateaux humanitaires, sur les barques de pêcheurs, ils maltraitent les journalistes, ils cassent leur caméras, ils les canardent et, si ça leur chante, ils empêchent qu’ils soient évacués (http://www.legrandsoir.info/on-peut-frapper-chef-on-peut-...), ils humilient, ils enferment par milliers les opposants dans leurs prisons, ils tuent sur une simple apparence, ils criblent de balles des hommes à terre, ils répondent par le canon à des jets de pierre, ils annexent, ils colonisent, ils s’emparent des terres et de l’eau, ils assèchent les lacs, ils déroulent des kilomètres de barbelés, ils multiplient les barrages baptisés checkpoints, ils méprisent le monde entier parce que la puissance des armes les rend supérieurs, ils s’assoient sur les résolutions de l’ONU et sur la réprobation universelle, ils rêvent de bombarder l’Iran, ils sont retenus par les USA qui craignent une troisième guerre mondiale, ils gouvernent avec leur extrême droite, ils acceptent une religion qui ne tolère pas les mariages mixtes, ils utilisent leurs fanatiques religieux comme avant-garde des brigands et des tueurs, ils prétendent que leur théocratie est une démocratie, ils arrivent d’Ukraine, du Canada, d’Afrique du Sud ou du Mexique pour dire que la Palestine est terre de leurs ancêtres, que Dieu la leur a donnée, que c’est écrit sur un parchemin qui fait force de loi, que Jésus (le messie, me souffle-t-on de toutes parts) va revenir incessamment pour le confirmer, que le peuple qui y vit et y travaille depuis des dizaines de siècles est un intrus (un intrus par sa « race »), ils prétendent que la vie d’un autochtone ne vaut pas celle d’un usurpateur fraîchement débarqué, ils se vautrent dans la consanguinité religieuse, dans l’intégrisme religieux, dans la guerre de religions, dans l’Inquisition, dans la création de fanatiques religieux comme moyen de voler un pays à son peuple.
Bref, ils colonisent, attaquent, pillent, brûlent, détruisent, expulsent, affament, enferment, assassinent des civils de tous âges par milliers et baptisent ces crimes « Le droit de se défendre ».
Qui alertera sur les drames, encore évitables, que les dirigeants israéliens et leurs soutiens étrangers préparent aux juifs ? Qui et quand ?
Ça urge, dans l’intérêt commun de deux peuples.
Théophraste R.
Source : http://www.legrandsoir.info/boycott-desinvestissement-et-...
*
1er novembre 2015
Israël : ça commence à sentir le gaz (lisez la suite avant de ricaner)
Dans une vidéo (*) filmée dans le camp de réfugiés d’Aïda, près de Bethléem, l’armée israélienne menace par haut-parleur de gazer les Palestiniens :
« Habitants d’Aïda, nous sommes l’armée d’occupation [sic, et CQFD donc]. Vous lancez des pierres, nous vous enverrons des gaz jusqu’à ce que vous en mourriez. Les enfants, les jeunes, les personnes âgées, vous allez tous mourir, nous ne laisserons aucun d’entre vous vivant. Nous avons arrêté l’un d’entre vous, il est entre nos mains à présent. Nous l’avons arrêté chez lui et nous allons le massacrer et le tuer sous vos yeux si vous continuez à lancer des pierres. Rentrez chez vous ou nous vous gazerons jusqu’à ce que vous en mourriez. Vos familles, vos enfants, nous tuerons chacun d’entre vous. Écoutez-moi, et rentrez tous chez vous, c’est le mieux pour vous ».
Théophraste R.
Comment commenter l’incommentable ?
(*) https://www.youtube.com/watch?v=QC5_W_zUzHc (sous-titré en anglais)
Source : http://www.legrandsoir.info/israel-ca-commence-a-sentir-l...
*
L’appel au boycott d’Israël officiellement interdit en France
6 novembre 2015
C’est officiel : la France est la seule démocratie au monde où l’appel au boycott afin de lutter contre la politique d’un État est interdit. Et des militants pro-palestiniens de l'organisation BDS l’ont appris à leurs dépens.
Le 20 octobre, la Cour de cassation a confirmé la condamnation de 14 militants du groupe Boycott, désinvestissement, sanctions (BDS) pour des actions menées dans un supermarché en 2009 et 2010, où ils incitaient, à l'aide de tracts, les consommateurs à boycotter les produits en provenance d’Israël, en raison de la politique menée par ce gouvernement. Ceux-ci ont écopé collectivement de 28.000 euros de dommages et intérêts à verser aux parties civiles, et d'une amende de 1.000 euros chacun.
Source : https://francais.rt.com/france/9868-boycott-israel-interd...
*
Israël vole les organes d(e s)es victimes palestiniennes
Il y a quelques jours, nous avions reçu un témoignage de Palestine sur l’assassinat d’Houmman Saïd, à Hébron. Selon ce témoignage visuel, il n’y avait pas de couteau au moment où le jeune homme a été abattu. Ce même témoin nous a affirmé que les corps des victimes ne sont pas rendus immédiatement aux familles. On comprend maintenant pourquoi. En supposant même que les accusations de prélèvement d’organes ne soient pas fondées (Israël est passé maître dans l’art de nier), le fait de séquestrer les corps montre qu’Israël ne cherche en aucun cas l’apaisement, bien au contraire. Rien n’empêche le régime de rendre immédiatement les corps aux parents pour que ces derniers puissent, au moins, enterrer dignement leurs enfants disparus si brutalement. Ne pas les disposer des corps de leurs proches défunts est pour eux une double perte que rien ne justifie, sinon un éventuel trafic d’organes ou une politique délibérée d’escalade dans la violence. RI
***
L’Ambassadeur palestinien aux Nations Unies dit que le régime de Tel-Aviv prélève les organes des Palestiniens tués lors des affrontements avec les forces israéliennes dans les territoires occupés.
Mercredi, dans une lettre écrite au Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, Riyad Mansour dévoile que les corps des Palestiniens tués par les forces israéliennes sont « rendus avec les cornées et d’autres organes manquants, ce qui confirme les anciens rapports sur les prélèvements d’organes par le pouvoir occupant ».
Source : http://reseauinternational.net/israel-vole-les-organes-des-victimes-palestiniennes/
*
Norman Finkelstein
De la culpabilité en politique, de la loi Gayssot, etc.
Pour avoir dénoncé l’instrumentalisation de la Shoah à des fins politiques (soutenir Israël) ou mercantiles (obtenir des réparations financières), le politologue états-unien, fils de survivants du ghetto de Varsovie, Norman G. Finkelstein, s’est fait interdire d’enseignement à l’Université DePaul de Chicago.
Dans un entretien réalisé le 11 janvier 2011 par Sylvia Page et Béatrice Pignède pour Clap36, l’auteur de « L’Industrie de l’Holocauste » revient avec humour sur les fondements d’un usage politique de la culpabilité. Il égratigne au passage la « stupidité française » qui a émis une loi punissant la négation de la Shoah et érigé BHL au rang de philosophe… Il n’épargne pas non plus Obama dont il définit « le grand art » d’avoir cyniquement manipulé « les Blancs » en leur donnant bonne conscience de soutenir « un Noir » afin de ne « déranger aucun de leurs intérêts principaux ».
*
Street art – Gaza
*
Il n’y a pas qu’Israël au Moyen Orient :
Hassan Nasrallah : Mort à l’Amérique, à Israël et aux Saoud
dimanche 1 novembre 2015
Discours de Sayed Hassan Nasrallah, Secrétaire Général du Hezbollah, le 24 octobre 2015, à l'occasion de 'Ashura, commémoration du martyre de l'Imam Hussein b. 'Ali b. Abi Talib, petit-fils du Prophète, troisième Imam du chiisme duodécimain.
Traduction et sous-titres : Salah Lamrani (Sayed Hasan)
Transcription : [Les propos entre guillemets reprennent des déclarations de l’Imam Hussein]
« […] Au nom de ce rassemblement massif en faveur de [l’Imam] Hussein, nous renouvelons haut et fort notre dénonciation véhémente de l’agression américano-saoudienne contre le peuple opprimé du Yémen et nous condamnons ces violations saoudiennes perpétrées contre toutes les saintetés au Yémen, sous les yeux et à portée de voix du monde entier qui reste silencieux face aux plus grands massacres actuellement perpétrés devant les caméras des médias du monde entier. [Audience : « Mort à la dynastie des Saoud ! »]
Je confirme notre prise de position aux côtés de la Résistance du peuple yéménite, de son armée, de ses comités populaires et de ses forces islamiques et nationalistes, et nous sommes fiers de leur Résistance héroïque et sommes convaincus de leur victoire prochaine, quelles que soient les capacités et moyens déployés contre eux, car leur sang pur triomphera des épées des tyrans et des envahisseurs.
De même, nous condamnons la répression par l’Arabie Saoudite et les pays du Golfe du peuple du Bahreïn, révolté, opprimé, croyant et endurant, et, en même temps, déterminé à obtenir ses droits en termes de liberté, de souveraineté et d’honneur, quels que soient la répression et le terrorisme déployés contre lui.
Source : http://sayed7asan.blogspot.fr/2015/11/hassan-nasrallah-mo...
*
U.S.A.
Science sans conscience…
Les Etats-Unis viennent de dépenser 150 millions de dollars pour tester des « drogues de récréation » sur des animaux.
C’est en anglais, sur RT, et il y a une vidéo.
https://www.rt.com/usa/321177-animal-testing-study-resear...
*
De l’art à base de dents, de cheveux, et d’os humains
Exposé à Saint Louis
C’est aussi en anglais, aussi sur RT, avec des images et une video.
Source : https://www.rt.com/usa/321170-teeth-hair-art-predator/
*
France
(mise à part l’interdiction de boycott)
Vous avez dit indécent ? Ooooh…
La Russie reçoit avec écœurement les caricatures de Charlie Hebdo sur le crash de l’A321
6 novembre 2015
C’est avec beaucoup de colère et d’amertume que les Russes ont réagi à la publication dans la revue satirique Charlie Hebdo de caricatures tournant en dérision l’accident de l’A321 qui a fait perdre la vie à 224 personnes.
Une caricature intitulée « Daesh: l'aviation russe intensifie ses bombardements » montre des débris de l’avion et des fragments de corps humains tombant sur un combattant de Daesh. Charlie Hebdo fait ainsi référence aux frappes aériennes russes contre Daesh en Syrie. Un autre dessin nommé « Les dangers du low-cost russe. J'aurais dû prendre Air Cocaïne »représente un crâne avec des lunettes de soleil, un avion russe carbonisé en arrière-plan. On fait ici référence aux deux pilotes français qui ont fui la République dominicaine afin d’échapper à leur condamnation à 20 ans de prison pour trafic de stupéfiants.
Source : https://francais.rt.com/international/9872-russie-recoit-...
À propos d’indécence : GUCCI fait sa pub dans Le Monde :
*
« D’où vient le mal ? Des bourgeois. »
Robespierre
« La borghesia è il diavolo. »
Pasolini
http://www.vincentniclo.com/pekin-50e-anniversaire-des-re...
Vous savez ce que c’est, à nos âges, pas question de faire les commissions en une fois. Entre emphysème, arthrose et caddie à tirer, il faut s’arrêter au moins une fois pour boire un café entre le supermarché et l’arrêt du bus. Mais boire un café sans lire, c’est chiant. Cap sur un « press-shop », c’est ce qu’il y a de bien dans les galeries marchandes. Et acheter quel merdia ? Sous Pan et Charlie Hebdo, aussi pires l’un que l’autre, tiens : La Décroissance. Banco. 2,50 € (3,50 € en Belgique, l’Europe, l’Europe, l’Europe !). On s’assied, on sort notre loupe (vous avez remarqué qu’il n’y a plus que des éclairages tamisés dans les bistrots de nos jours ?) et on jette un œil.
On tombe tout de suite sur un article qui nous plaît bien. Au point que vous allez y avoir droit ci-dessous. Un peu plus loin, manque de bol : une BD. « Elle voit des nazis partout », sous-titre : « Pour un monde meilleur, traquons le confusionazisme. » Dessin pas terrible, mais, bon. Histoire pas terrible non plus. Euh… nous, on dirait simpliste. Une gamine (Fourest ? Ornella Guyet ? lesdeuxmongénéral ?) fan de Val, Ferrire (haha), Nathalie Saint-Cricq, BHL, qui dénonce tout le monde aux flics de Hollandie, pas seulement les nazis mais aussi les rouges-bruns, en commençant par ses parents, sa prof, etc.
On a compris. Sauf que… du berceau à la fin de la bande, elle se trimbale en chapeau. Bolcho (la pointe, l’étoile et les oreilles). Ça rime à quoi ? Si c’est pour dénoncer le confusionnisme ou ceux qui, abusivement, l’invoquent, c’est raté. Ça y ajouterait, plutôt. Du confusodécroissantisme ?
Quelque part, à un coin de page, on a l’œil attiré : Socrate, Rousseau, Thoreau, Tolstoï, Ellul. Quoi ?! Et on apprend que « Le Point publie cette rentrée un hors série : « Éloge de la vie simple, textes fondamentaux commentés de… » (voir plus haut). Et de s’étonner (La Décroissance) et de trouver que c’est quand même rigolo pour un sac de pub atlantiste. Et de donner sans sourciller les coordonnées du n° et son prix : 7,50 €. Achetez le Point ! (c’est le titre de l’articulet).
Que Le Point se fasse du fric sur le dos des ascètes et prêche l’austérité volontaire aux pauvres, c’est on ne peut plus logique. Ce ne sont pas ses abonnés qui vont suivre de pareils conseils, mais peu importe, s’pas ?
Quant à La Décroissance, sous prétexte qu’on prêche son catéchisme dans les mauvais lieux, c’est tout ce qu’elle trouve à faire (leur pub) ? Il n’y a plus de bibliothèques publiques en France ? Et les auteurs utilisés ne sont plus accessibles en éditions de poches. Apologie de Socrate (2 €), Le contrat social (3,65 €), De la marche (3 €), La désobéissance civile (2,50 €), La vie sans principe (2,60 €), Guerre et paix (16 € les deux tomes, mais c’est un des romans les plus longs qui existent), La mort d’Ivan Ilitch + Maître et serviteur +Trois morts (4,10 €), L’esclavage moderne (pas en poche : 9 €), Pour qui, pour quoi travaillons-nous ? (8,70 €). Au format kindle c’est encore moins cher. Un seul numéro du Point : 7,50 € (8,90 € en Belgique), pour avoir droit à Val et Botul grâce à Socrate, Rousseau & C°… De par ma chandelle verte et décroissante ! Merdre.
Mais on vous avait promis quelque chose de bien. Voilà.
Pour un regroupement des groupies ?
La démocratie sans le peuple
Alain Accardo – La Décroissance –Octobre 2015
Jean-Luc Mélenchon a déclaré, dans une de ses dernières interventions publiques, sa volonté d’« élargir » le Front de gauche aux frondeurs du PS et aux écologistes. Je ne vois aucune objection de principe à opposer à l’idée de « rassembler » le plus largement possible les forces capables d’imposer un changement politique véritablement démocratique en France. Même si cette intention de « rassemblement » ne me paraît pas dénuée de visées électoralistes, je veux la prendre au sérieux et dire ce qu’elle m’inspire.
Puisque l’attachement du Front de gauche et de son principal animateur aux principes démocratiques ne me paraît pas contestable, et puisque la démocratie, c’est la souveraineté populaire, c’est-à-dire le pouvoir de tout le peuple, y compris de ce qu’on appelle en sociologie des « classes populaires » (très nombreuses mais périphériques, banlieusardes, rurales, laborieuses, smicardes, sous-payées, sous-diplômées et dépolitisées), et puisque, parmi les électeurs du Front de gauche, comme d’ailleurs ceux de toutes les autres formations politiques, il ne semble pas y avoir pléthore de petites gens, je ne vois qu’une seule interprétation possible de la déclaration de Jean-Luc Mélenchon : ayant pris conscience de la désaffection grandissante des classes populaires pour les partis prétendument démocratiques et républicains et leur politique de gestion de l’ordre établi, le Front de gauche a décidé de s’adresser expressément aux classes populaires, comme le faisait naguère, mais ne sait plus le faire, le Parti communiste, pour qui les classes populaires se sont dissoutes dans un magma indifférencié, « les gens ».
Sources : http://www.ladecroissance.net/
Texte en ligne piqué à : http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=5215
*
Pendant qu’on y est, en voici une autre à découvrir :
(Ils en sont déjà à décembre 2015)
Voir, par exemple, en pdf, ce n°356 d’avril 2008 :
Comment les armées détruisent la planète
(car le réchauffement a bon dos)
http ://www.revuesilence.net/epuises/300_399/silence...
*
Pour une fois que le Sénat français fait son devoir, saluons-le :
Langues régionales : une Charte antirépublicaine
Le Sénat dit non aux langues officielles multiples
Xavier Théry – Causeur –2 novembre 2015
Le Sénat de la République a heureusement rejeté le projet de loi de ratification de la Charte européenne des langues régionales. Nous avons sans doute échappé à un processus de désintégration politique et d’éthnification culturelle de l’espace public.
L’adoption de ce texte aurait ouvert la voie à la « reconnaissance officielle » de langues encore pratiquées par quelques centaines de milliers de locuteurs dans certaines de nos régions, c’est-à-dire à la légalisation de certaines langues comme administratives et de pratique commune.
Il ne s’agissait absolument pas, à travers cette reconnaissance officielle, de mettre fin à une oppression quelconque des locuteurs. Ceux qui veulent pratiquer « l’u corsu » en Corse, le « brezhoneg » en Bretagne, ou « l’arpitan » en Savoie peuvent le faire en toute liberté dans leur espace privé, au café ou même l’apprendre à l’école. Ils sont moins de 70.000 en Corse, moins de 180.000 en Bretagne, moins de 600.000 en terre occitane, moins de 50.000 au Pays Basque, près de 80.000 en Savoie et 600.000 en Alsace, sans oublier 30.000 flamingants dans le Nord. En tout 1,6 millions de personnes pratiquant régulièrement et maîtrisant la langue de leurs ancêtres. Cela représente moins de 3% de la population française, 9% si on y ajoute les Français qui pratiquent occasionnellement ces langues ou en maîtrisent quelques notions.
Source : http://www.causeur.fr/charte-europeenne-langues-regionale...
*
CHINE
Des scientifiques chinois décodent le langage des pandas.
Des pandas géants bêlent comme des moutons pour dire « je t'aime » et gazouillent un joyeux « je fais » quand ils sont courtisés, selon les membres du personnel du Centre de reproduction des pandas de la province du Sichuan (sud-ouest de la Chine).
Source : http://wang888.skynetblogs.be/archive/2015/11/06/des-scie...
*
Vous avez de quoi lire pour au moins jusqu’à la Saint-Nicolas.
Mis en ligne le 8 novembre 2015.
23:56 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Musique, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |