06/01/2014

In Memoriam Dalal al Mughrabi

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In Memoriam Dalal al Mughrabi

Cinquième anniversaire du carnage israélien dans le camp de Gaza
( 27 décembre 2008 - 21 janvier 2009)

Aline de Dieguez


"Si vous n'êtes pas vigilants, les médias arriveront à vous faire détester les gens opprimés et à aimer ceux qui les oppriment."

Malcolm X

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 Une photo rare de Dalal al Mughrabi

 

A la lecture de la nouvelle dérangeante pour les amis de la Palestine, selon laquelle trois mille Palestiniens, principalement membres du Hamas, combattent en Syrie aux côtés des égorgeurs et des cannibales wahhabites on ne peut qu'évoquer avec tristesse la mémoire des résistants qui ont donné leur vie afin que la Palestine ne sombre pas dans l'oubli et constater avec chagrin les dérives suicidaires de dirigeants qui envoient leurs combattants se faire tuer pour le double bénéfice et l'extrême jubilation de leur oppresseur.

Voir des Palestiniens tourner le dos à des Etats et à des groupes politiques qui ont soutenu leur résistance à l'occupation sioniste et qui les ont nourris et armés pendant des décennies, puis découvrir comment ils trahissent leurs seuls véritables soutiens en se rangeant dans le camp de leurs propres oppresseurs, laisse sans voix tout être normalement doué d'une étincelle de raison et de sens moral. [1]

En effet, il est clair pour tous ceux qui ont des yeux pour voir et des oreilles pour entendre, que les hordes de fanatiques, qualifiés "rebelles", "opposants" ou "djihadistes", mais jamais "terroristes", et qui se ruent en rangs serrés sur la Syrie ne sont que des mercenaires sponsorisés par les riches et rétrogrades Etaticules pétroliers et gaziers du Golfe, armés et entraînés par les services secrets de l'OTAN et ceux du Mossad israélien. Les illusions d'un "printemps arabe" en Syrie n'ont duré que ce que durent les roses.

D'importants groupes de mercenaires palestiniens, principalement affiliés au Hamas, recrutés par l'inénarrable Cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani lors de sa visite à Gaza en octobre 2012, combattent donc dans le même camp qu'Israël et se font tuer pour le plus grand bénéfice de leur occupant !


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Le Cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani, l'une de ses épouses, Cheikha Moza, Ismaël Haniyeh

 

Voir le responsable du Hamas à Gaza, M. Haniyeh, baiser les mains en public et en privé du pire pousse-au-crime et incitateur au meurtre de malheureux citoyens syriens qui n'ont pas l'heur de plaire à ce prétendu "religieux" qatari richissime et serviteur zélé du maître qui le couvre d'or - le Cheikh Qaradaoui - est un spectacle douloureux pour l'idée que l'on peut se faire de la dignité humaine: "Ceux qui agissent avec le pouvoir [syrien], il nous est obligatoire de TOUS les tuer: militaires, civils, oulémas ignorants..." clamait avec hargne ce prêcheur fanatique et haineux sur la chaîne du Qatar Al-Jazeira à l'intention de millions de cervelles prêtes à se saisir sur le champ d'un coutelas et à se ruer sur d'innocents Syriens. Son appel a d'ailleurs été suivi à la perfection par des dévoreurs de foie et de coeur humains encore sanguinolents. [2]


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Cheik Yûssuf Al- Karadâwî en visite à Gaza, 10 mai 2013

Des images sont souvent plus parlantes qu’un long commentaire


C'est donc dans le même minuscule, mais richissime, émirat gazier du Qatar que s'est délocalisé le chef du bureau politique du Hamas, M. Khaled Meschaal, après avoir changé son fusil d'épaule et effectué une giration mentale à 180° qui l'a conduit à trahir le pays-hôte qui l'avait hébergé pendant plusieurs dizaines d'années et lui avait même, en son temps, sauvé la vie. Il a pu continuer à entretenir sa forme physique et jouer tranquillement au ping-pong dans son luxueux hôtel de Doha pendant que le Moyen Orient était en feu !


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Khaled Meschaal – Cheik Hamad Ben Khalifa al-Tani

 

Néanmoins, le dieu Mars s’est enfin montré plus propice au patriotisme du soldat syrien et une révolution de palais menée par la CIA et la belle et influente seconde épouse, Moza, en faveur de son fils, nommé calife à la place du calife, a mis un terme prématuré au grandiose destin du cheikh Hamad. Elle rappelle l’histoire d’Agrippine et de son fils Néron.

M. Meschaal est alors devenu indésirable à Doha. On l’a vu errer ici et là, de la Turquie à la Tunisie, afin de trouver un nouveau point de chute et même tenter de se rapprocher de ses anciens soutiens. S’il avait lu Son Excellence Eugène Rougond’Emile Zola, il aurait su qu’en politique la félonie est un mauvais calcul politique et finit toujours par se retourner contre l’ingrat. La lecture de L’art de la guerre du célébre général chinois SUN-TZU (- Vie siècle) lui aurait appris qu’en toute guerre, la première et la plus importante des conditions du succès est de savoir identifier clairement son ennemi, d’apprécier les forces de l’adversaire et de bien connaître les siennes propres.

Quant à l’ancien Président de la République d’Egypte, M. Morsi, sur lequel le peuple palestinien fondait d’immenses espoirs, rapidement déçus, hélas, il a, dans son dernier discours de chef d’Etat dit « démocratique », prôné le « djihad », c’est-à-dire rien moins que la « guerre sainte » … mais contre la Syrie, un autre Etat à majorité musulmane.

Aucune guerre n’est sainte et tout « djihad » politique n’est qu’une monstruosité barbare. Ainsi, M. Morsi venait ex abrupto de déclarer la guerre à un Etat avec lequel il n’avait aucun différend politique, et cela pour le plus grand bonheur et jubilation de l’axe otano-qataro-saoudo-sioniste qui manipule à son profit les faibles esprits religieux fanatisés et les politiciens corrompus de la région, mais à la grande fureur d’une partie importante de la société égyptienne, violemment hostile à une dictature religieuse. La lettre personnelle d’allégeance adressée au Président Peres, par laquelle le Président égyptien fraîchement élu avait souhaité à l’Etat d’Israël « bonheur et prospérité » demeure dans toutes les mémoires et a pris tout son sens à la lumière des évènements qui ont suivi. [3]


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Lettre de félicitations et d’affection du Président égyptien Morsi au Président israélien Peres (traduction en note)


Trois jours après le prêche religieux sectaire de M. Morsi, qui aurait envoyé des dizaines de milliers d'Egyptiens grossir les rangs des hordes internationales d'égorgeurs et de décapiteurs de civils syriens sous prétexte qu'ils ne priaient pas leur Dieu de la même manière qu'eux, la junte militaire en a profité pour reprendre le pouvoir - avec le soutien d'une importante proportion de la société civile, il faut bien le constater. Peut-être subsistait-il chez les généraux égyptiens quelques traces de l'authentique patriotisme égyptien qu'avait incarné le Colonel Nasser. Peut-être se souvenaient-ils qu'il n'y a pas si longtemps, l'Egypte et la Syrie ne formaient qu'un seul Etat. Les deux étoiles qui ornent encore le drapeau syrien en sont les vestiges.

Quant aux citoyens ordinaires qui ont soutenu les généraux, ils refusaient la dictature religieuse en germe dans la constitution en préparation par M. Morsi, mais ils ne souhaitaient évidemment pas l'établissement d'une dictature militaire qui semble se profiler. Mais pour les habitants de Gaza, le changement de régime en Egypte se traduisit par le passage du Charybde d'un Morsi soucieux de ne déplaire en rien à Israël et aux Etats-Unis, au Scylla de généraux, violemment hostiles aux Frères musulmans et à la direction prise par le Hamas.


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Les « combattants » de l’axe otano-saoudo-sioniste jouent au foot-ball avec une tête de soldat chiite


"Ils font pourtant du bon boulot"
M. Laurent Fabius, Ministre des affaires étrangères du gouvernement de M. Hollande

 

Néanmoins, le coup d'Etat militaire en Egypte a au moins eu le mérite d'avoir sauvé la vie de milliers de malheureux chiites, alaouites, chrétiens, kurdes, druzes, sunnites modérés, assyriens, arméniens, yezidis, juifs et autres variétés de croyants qui font l'originalité de la mosaïque sociale syrienne - et y compris des minorités religieuses égyptiennes, notamment coptes et chiites. Par la même occasion des masses d'écervelés égyptiens, dont les cadavres seraient allés nourrir la terre syrienne, ont également eu la vie sauve faute d'être allés se suicider en compagnie des cannibales wahhabites drainés par le grand "démocrate", Son Excellence Bandar ben Sultan ben Abdelaziz Al Saoud, non moins "démocrate", aux yeux des Occidentaux, que son collègue qatari dont il a pris la succession en tant que financier et pourvoyeur d'engins de mort des mercenaires internationaux.


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Son Excellence Bandar ben Sultan ben Abdelaziz Al Saoud, Ministre de l’intérieur du royaume des Saoud 

À gauche, version couleur locale, à droite, version cosa nostra.

 

Son Excellence Hamad ben Khalifa al-Thani, quant à lui, déchu et trahi, il peut désormais goûter les délices d'un luxueux exil dans l'île d'Ithaque, qu'il avait achetée à un Etat grec impécunieux - sage précaution - et rêver à Ulysse et à Nausicaa. Pendant ce temps, son fils nouvellement promu à la tête de l'empire gazier de sa pustule d'Etat, détricote toute la politique du père et rame à contre-courant, chéquier à la main, afin de tenter de se "réconcilier" avec la Syrie et avec l'Algérie.

Quant au Quisling qui règne sur des confettis cisjordaniens emmurés, il est engagé depuis plus de vingt ans dans une véritable "économie" des négociations qui ressemblent à la tapisserie de Pénélope, mais qui nourrissent grassement tout une administration de conseillers, d'experts, de géomètres ou de secrétaires, véritables sangsues du budget de ce fantôme d'Etat. En collaborateur conséquent, c'est contre les résistants de Cisjordanie que M. Abbas lance ses supplétifs armés, tout en mendiant des miettes aux uns et aux autres. Il se vante d'avoir empêché quatre-vingt dix prises en otage de soldats israéliens destinés à être échangés contre la libération des milliers de prisonniers palestiniens qui croupissent dans les geôles de l'occupant. Il se garde bien de protester contre l'enfermement dans des cages en plein air, et sous la pluie et le vent, de prisonniers et même d'enfants raflés par une brutale et impitoyable soldatesque. Y a-t-il une limite à l'ignominie contre les Palestiniens?

Alors que le parlement de l'Etat hébreu vient de voter l'annexion pure et simple de la vallée du Joudain et la construction de mille cinq cents nouveaux logements dans les colonies, les forces d'occupation de la Cisjordanie ont offert à M. Mahmoud Abbas une petite sucrerie destinée à rendre moins amère la pillule à avaler, à savoir la libération - pour combien de temps avant de les "convoquer" de nouveau ? - de vingt-six Palestiniens détenus depuis plus de vingt ans dans leur Archipel du Goulag. Or, durant la seule année 2013, quatre mille citoyens ont été enlevés et brutalisés, la plupart après de violentes incursions dévastatrices dans les logements familiaux des malheureux kidnappés.

Pendant ce temps l'occupant cligne de l'oeil et s'étale sur les restes du maigre territoire imparti aux autochtones, qu'il grignote mètre carré par mètre carré et colline par colline.

 

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Nième rencontre Abbas-Netanyahou, décembre 2013

 

*

A l'occasion du cinquième anniversaire de la tuerie israélienne à Gaza (27 déc. 2008 - 21 janvier 2009) et parce que la situation politique de la Palestine et du Moyen-Orient tout entier, sont aujourd'hui plus catastrophiques que jamais, comme il est esquissé dans le rapide tour d'horizon ci-dessus, il m'a semblé important de tenter de faire revivre une héroïque et lumineuse figure de la résistance patriotique palestinienne.

Mais auparavant, je rappellerai quelques exploits particulièrement remarquables de la manière dont le sionisme s'est imposé en Palestine.

 

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Dalal Mughrabi

"Point your guns in only one direction- your enemy - Israel " .

"Dirigez vos fusils dans une seule direction - celle de votre
ennemi - Israël"


Héroïne de la résistance et honorée par le peuple palestinien et certaines autorités locales qui ne sont pas encore atteintes par la lèpre de la collaboration et de la démission, la mémoire de Dalal al Mughrabi est délibérément occultée par la direction d'une "Autorité" dépourvue non seulement de toute autorité réelle, mais de toute légitimité depuis quatre ans, puisque M. Abbas occupe son poste par la grâce de l'occupant, de celle de l'allié privilégié et soutien américain de l'Etat sioniste , ainsi que de celle de bailleurs de fonds des pays du Golfe.

Son action audacieuse demeure gravée dans la pauvre histoire de la résistance palestinienne. Il n'est évidemment pas étonnant, en revanche, que l'État d'Israël, se soit senti humilié par la "réussite" - il faut le reconnaître, même si elle ne fut que partielle - d'un commando dirigé par une toute jeune fille et que cet Etat, qui s'emploie à terroriser la population palestinienne par les moyens les plus vicieux et les plus pervers, la proclame une des "pires terroristes" de sa courte histoire de colonisateur de la Palestine.

Tout d'abord, je rappellerai quelques points d'un droit international dont l'Etat hébreu n'a jamais respecté la moindre injonction. Fort du soutien d'une diaspora puissante et fortunée, il a toujours méprisé toutes les injonctions du droit international.

Or, le droit à l'autodétermination, à l'indépendance nationale, à l'intégrité territoriale, à l'unité nationale et à la souveraineté sans interférence extérieure a été affirmé à maintes reprises par de nombreux organes des Nations Unies, dont le Conseil de sécurité, l'Assemblée générale, la Commission des droits de l'homme, la Commission du droit international et la Cour internationale de justice.

Voir: - Ils ont crucifié Marianne... Les nouveaux exploits de Tartuffe en Palestine .

 

Le principe de l'autodétermination stipule que lorsque le droit à l'autodétermination a été supprimé par la force, le recours à la force est permis pour contrer cette situation et atteindre l'autodétermination.

La Commission des droits de l'Homme a régulièrement réaffirmé la légitimité de la lutte contre l'occupation par tous les moyens disponibles, dont la lutte armée (Résolution de la CDH No. 3 XXXV, 21 février 1979 et Résolution de la CDH No. 1989/19, 6 mars 1989)

Le droit international donne donc expressément à un peuple occupé le droit de se défendre par tous les moyens. En effet, la Résolution 2621 XXV, du 12.10.1970 des Nations Unies affirme "le droit inhérent des peuples coloniaux de lutter par tous les moyens nécessaires contre les puissances coloniales qui répriment leur aspiration à la liberté et à l'indépendance", donc, y compris par les armes et par la force.

De façon explicite, la Résolution 37/43 , de l'Assemblée générale des Nations Unies, adoptée le 3 décembre 1982 : "Réaffirme la légitimité de la lutte des peuples pour l'indépendance, l'intégrité territoriale, l'unité nationale et la libération de la domination étrangère et coloniale et de l'occupation étrangère par tous les moyens disponibles, incluant la lutte armée." (Voir aussi les Résolutions de l'Assemblée générale des Nations Unies 1514 , 3070 , 3103 , 3246 , 3328 , 3382 , 3421 , 3481 , 31/91 , 32/42 et 32/154 ).

Le droit à la résistance est non seulement conforté, mais légitimé par l'article 1er §4 du premier protocole additionnel de Genève du 08.06.1977 , qui précise que, parmi les conflits armés internationaux, figurent ceux "dans lesquels les peuples luttent contre la domination coloniale et l'occupation étrangère et contre les régimes racistes dans l'exercice du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes… "


Les grands exemples de Jean Moulin, jugé terroriste par l'occupant allemand de la France de 1940, et aujourd'hui honoré au Panthéon ou celui de Mandela, considéré comme terroriste durant plusieurs décennies par de nombreux chefs d'Etat occidentaux avant de se métamorphoser en héros mondial de l'anti-apartheid aux yeux des mêmes et d'avoir drainé la quasi totalité des chefs d'Etat de la planète à ses funérailles - hormis les dirigeants israéliens, qui jugèrent le prix du vol vers l'Afrique du Sud trop élevé - ces exemples, dis-je, sont des métamorphoses éloquentes du terroriste en héros international au gré des évolutions politiques.

Il existe néanmoins un exemple un peu moins flatteur: celui d'Yitzhak Shamir. Son activisme au sein du Lehi et de sa section la plus violente, le Stern Gang, qui compta entre 60 et 200 personnes, puis dans celui des assassins de l'Irgoun spécialisés dans les attentats anti-arabes entre 1936 et 1939 fut à l'origine de milliers de victimes. Il est également le principal organisateur de l'assassinat du comte Folke Bernadotte et de celui de Lord Moyne. Cela ne l'a pas empêché d'occuper plusieurs postes ministériels importants lorsque le mouvement sioniste a été reconnu par l'ONU et même celui de Premier Ministre entre 1986 et 1992. Mais M. Shamir n'est jamais devenu un modèle moral, et pour cause ! Il n'a d'ailleurs jamais été autorisé à se rendre en Angleterre.

Lord MOYNE, secrétaire d'Etat britannique, avait déclaré le 9 juin 1942 devant la Chambre des Lords que "les Juifs n'étaient pas les descendants des Hébreux antiques et qu'ils n'avaient aucune réclamation légitime sur la terre sainte." Déclaré "ennemi de l'indépendance hébreu", il a été assassiné le 6 novembre 1944 au Caire par le Stern Gang dirigé par Yitzhak Shamir.

Je rappelle également l'assassinat par le Lehi, toujours dirigé par le même Yitzhak Shamir, du comte Folke Bernadotte, le 17 septembre 1948 à Jérusalem - les terroristes sionistes jugeaient le médiateur des Nations Unies trop "pro-palestinien". Le diplomate suédois n'avait-il pas osé s'indigner devant « le pillage sioniste à grande échelle et la destruction de villages sans nécessité militaire apparente». 

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   Lord Moyne

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                                                                                                                                          Comte Folke Bernadotte



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Itzak Shamir

L'assassin frappe toujours deux fois

 

Bien avant qu'une existence légale ait été fournie à l'ONU par un vote contesté et contestable, à la colonie de peuplement d'immigrants juifs, majoritairement orientaux, en terre palestinienne, le groupe armé radical Lehi, qui se qualifiait lui-même de "terroriste" et sa branche la plus meurtrière, le Stern Gang, auxquels s'est ajoutée une nouvelle organisation terroriste, l'Irgoun, ont compté à leur actif d'innombrables assassinats au moyen de camions, de voitures et de trains piégés, de bombes jetées contre des bus, ou au milieu d'attroupements "d'Arabes", d'assassinats individuels, d'opérations de sabotage, y compris en Angleterre où le groupe Lehi a fait exploser un engin dans le Club Colonial. L'ancien chef des opérations du Lehi, Yaakov Eliav a révélé dans ses Mémoires, que les terroristes sionistes avaient eu le projet de recourir à un attentat bactériologique en répandant du bacille de choléra dans le réseau d'eau potable de Londres.

En effet, n'étant à l'époque les représentants d'aucun Etat constitué, qui aurait été victime d'une agression ou d'une occupation, les commandos meurtriers ne peuvaient en aucun cas se réclamer de la moindre légitimité internationale. Il s'agissait purement et simplement de l'avant-garde meurtrière d'une colonisation de peuplement dont les membres étaient mus par le désir de s'approprier un territoire habité par un autre peuple. Les comploteurs militarisés juifs se réclamaient d'une idéologie messianique née dans les vapeurs des shtetls d'Europe orientale. Ils formaient des milices armées et des groupes d'assassins animés par un double objectif: terroriser la population indigène afin de l'inciter à fuir, tout en cherchant à évincer par la force les Anglais détenteurs d'un mandat international sur la Palestine et qui, dans un premier temps, s'étaient dressés contre eux.


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Déraillement du train Le Caire-Haïfa sur des mines posées sur la voie par le Stern Gang : 40 tués, 60 blessés.

 

C'est pourquoi il est bon de rafraîchir la mémoire des pleureuses de l'Etat hébreu, oublieuses de leurs propres turpitudes, et de situer leur vertueuse indignation envers de légitimes résistants palestiniens en la replaçant dans le contexte historique des évènements qui ont précédé et directement suivi la naissance de cet Etat. J'ai donc rappelé quelques épisodes marquants du terrorisme violent et meurtrier auquel se sont livrés de véritables groupes organisés d'assassins qui ensanglantèrent la terre palestinienne pendant des années par des meurtres de masse et des attentats ciblés. Se considérant déjà comme jouissant de privilèges et de droits exceptionnels, poser des bombes, faire dérailler des trains et assassiner des civils en masse était aux yeux des groupes de terroristes juifs un moyen politique légitime.

Ce même moyen à petite échelle devient illégitime à leurs yeux et fait l'objet de clameurs indignées lorsqu'il est utilisé, conformément au droit international, par les victimes spoliées, volées, chassées, martyrisées par les moyens les plus sadiques et les plus cruels. L'actuel Etat d'Israël repose sur des monceaux de cadavres palestiniens et, dans une moindre mesure, anglais. Ses mains, comme celles de lady Macbeth, sont couvertes d'un sang indélébile.

N'oublions pas un autre attentat sioniste marquant, commis par un autre ancien terroriste, Menahem Beguin, devenu Premier Ministre d'Israël à la fin des années 1970. Il est l'initiateur et la cheville ouvrière de l'attentat meurtrier perpétré le 22 juillet 1946 contre l'hôtel King David qui fit 91 victimes et 46 blessés. Cette attaque à la bombe a été préparée et menée par l'organisation extrémiste juive de l'Irgoun de M. Beguin. Elle visait les autorités britanniques dont les bureaux étaient situés au sein de cet hôtel à Jérusalem, ville alors sous mandat anglais.


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Hôtel King David… après l’action de l’Irgoun

 

Deir Yassin, l'Oradour palestinien, fut rayé de la carte en une nuit . Plus de 300 civils furent exécutés froidement, femmes, enfants, hommes , vieillards. Les tueurs ne faisaient pas de quartiers et pour faire bonne mesure, ils jetèrent les corps suppliciés dans le puits du village. Fiers de leur exploit, ils organisèrent des visites guidées des ruines et des cadavres. Cette initiative connut un vif succès parmi les colons.

Deir Yassin, Haïfa, Jaffa, Acre, Oum Al Fahem et AL-Ramla, Al-Daouayma, Abou Shousha, Qazaza, Jaffa à plusieurs reprises, Tannoura, Tireh, Kfar Husseinia, Haïfa encore et encore, Sarafand, Kolonia, Saris, Biddu, Lod, Bayt Surik, Sasa, Balad al-Cheikh, hier Jenine , Gaza hier et aujourd'hui ont expérimenté dans leur chair la mise en pratique des directives vétéro-testamentaires en usage dans l'armée et l'efficacité des criminels militarisés des organisations juives chargées de semer la terreur et la mort.

Il m'est impossible de citer ici - la liste en serait trop longue - les innombrables meurtres, exactions et attentats commis par les terroristes du Lehi, de l'Irgoun, de la Haganah créée un peu plus tard , en attendant les attentats du Mossad plus ciblés, redoutablement efficaces - organisation qui opère désormais sur la planète entière. [4]

Face à de tels professionnels des assassinats et des attentats - y compris bactériologiques - et qui jouissaient visiblement d'une manne financière inépuisable - les victimes autochtones palestiniennes de la colonie de peuplement sioniste, devenue Etat d'Israël en 1948, ne sont que de rustiques amateurs.

L'histoire est rédigée par les vainqueurs. La narration israélienne s'est donc imposée - en tout cas en Occident - si bien que le pauvre Etat d'Israël est toujours présenté par la quasi totalité d'une presse paresseuse, oublieuse ou complice comme une malheureuse victime du "terrorisme palestinien". Sa "sécurité" n'est jamais suffisamment assurée. C'est pourquoi la mise en garde de Malcolm X est plus que jamais d'actualité: "Si vous n'êtes pas vigilants, les médias arriveront à vous faire détester les gens opprimés et à aimer ceux qui les oppriment."

 

Lettre d'Albert Einstein à l'éditeur du New-York Times, New York, 2 décembre 1948

Les dirigeants israéliens sont des fascistes

Parmi les phénomènes politiques les plus inquiétants de notre époque, il y a dans l'État nouvellement créé d'Israël, l'apparition du "Parti de la Liberté" (Tnuat Haherut), un parti politique étroitement apparenté dans son organisation, ses méthodes, sa philosophie politique et son appel social aux partis nazis et fascistes. Il a été formé par les membres et partisans de l'ancien Irgun Zvai Leumi, une organisation terroriste d'extrême-droite et nationaliste en Palestine.

La visite actuelle de Menahem Begin, le chef de ce parti, aux États-Unis est évidemment calculée pour donner l'impression d'un soutien américain à son parti lors des prochaines élections israéliennes, et pour cimenter les liens politiques avec les éléments sionistes conservateurs aux États-Unis. (...)

Avant que des dommages irréparables ne soient faits par des contributions financières, des manifestations publiques en soutien à Begin et avant de donner l'impression en Palestine qu'une grande partie de l'Amérique soutient des éléments fascistes en Israël, le public américain doit être informé sur le passé et les objectifs de M. Begin et de son mouvement. Les déclarations publiques du parti de Begin ne montrent rien quant à leur caractère réel. Aujourd'hui ils parlent de liberté, de démocratie et d'anti-impérialisme, alors que jusqu'à récemment ils ont prêché ouvertement la doctrine de l'État fasciste. C'est dans ses actions que le parti terroriste trahit son véritable caractère. De ses actions passées, nous pouvons juger ce qu'il pourrait faire à l'avenir.

Attaque d'un village arabe : Un exemple choquant fût leur comportement dans le village Arabe de Deir Yassin. Ce village, à l'écart des routes principales et entouré par des terres juives, n'avait pas pris part à la guerre et avait même combattu des bandes arabes qui voulaient utiliser comme base le village. Le 9 avril, d'après le New York Times, des bandes de terroristes ont attaqué ce village paisible, qui n'était pas un objectif militaire dans le combat, ont tué la plupart de ses habitants - 240 hommes, femmes et enfants - et ont maintenu quelques-uns en vie pour les faire défiler comme captifs dans les rues de Jérusalem. ( Imitation des défilés de "triomphe" des empereurs romains. N.de l'A)

La majeure partie de la communauté juive a été horrifiée par cet acte,et l'Agence Juive a envoyé un télégramme d'excuses au Roi Abdullah de Trans-Jordanie. Mais les terroristes, loin d'avoir honte de leurs actes, étaient fiers de ce massacre, l'ont largement annoncé et ont invité tous les correspondants étrangers présents dans le pays à venir voir les tas de cadavres et les dégâts causés à Deir Yassin. (...)

Ont signé:

ISIDORE ABRAMOWITZ, HANNAH ARENDT, ABRAHAM BRICK, RABBI JESSURUN CARDOZO, ALBERT EINSTEIN, HERMAN EISEN, M.D., HAYIM FINEMAN, M. GALLEN, M.D., H.H. HARRIS, ZELIG S. HARRIS, SIDNEY HOOK, FRED KARUSH, BRURIA KAUFMAN, IRMA L. LINDHEIM, NACHMAN MAJSEL, SEYMOUR MELMAN, MYER D. MENDELSON, M.D., HARRY M. ORLINSKY, SAMUEL PITLICK, FRITZ ROHRLICH, LOUIS P. ROCKER, RUTH SAGER, ITZHAK SANKOWSKY, I.J. SHOENBERG, SAMUEL SHUMAN, M. ZNGER, IRMA WOLPE, STEFAN WOLPE.

(C'est moi qui souligne)

*

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Dalal al Mughrabi

 

"Point your guns in only one direction - your enemy - Israel " . Telle était la prière en forme de testament laissée par la jeune résistante avant de se lancier dans une mission qu'elle savait sacrificielle pour elle et ses treize compagnons et qui, a posteriori, paraît effectivement d'une folle témérité..

Dalal avait vingt ans. Née en 1958 dans le camp de réfugiés de Sabra, au Liban, qui connaîtra, en 1982, le triste sort des massacres supervisés par l'actuel moribond comateux - Ariel Sharon - durant l'une des nombreuses guerres d'agression de l'Etat hébreu contre le Liban, la jeune palestinienne poursuivait un double objectif: officiellement, il s'agissait de kidnapper des soldats israéliens afin de les échanger contre des prisonniers palestiniens. Mais surtout, elle était consciente que même si ses chances de réussite étaient minces, seule une action d'éclat pouvait remettre dans la voie d'un juste combat une résistance encalminée et embourbée dans des conflits entre factions à l'intérieur et à l'extérieur des camps. Hier comme aujourd'hui, certains chrétiens libanais se présentaient en collaborateurs actifs d'Israël et donc violemment hostiles aux Palestiniens.

L'exil et la déportation mûrissent les êtres d'exception. Peut-être savait-elle que le fil de sa vie serait court. A peine sortie de l'enfance, la jeune étudiante infirmière était déjà une militante et une fervente patriote, aguerrie aux techniques de la guérilla et au maniement de tous les types d'armes en vigueur à l'époque. Elle avait compris que la liberté n'est pas quelque chose qui serait donné aux peuples. C'est quelque chose qui se conquiert.

A la tête du groupe qui prit le nom de Deir Yassin, le célèbre village martyrisé par la soldatesque, les quatorze volontaires se sont lancés dans une incroyable épopée. Partis de la côte libanaise, le groupe a d'abord voyagé dans un navire marchand, puis a tenté d'aborder la côte israélienne près de Tel Aviv à l'aide de bateaux gonflables, mais une météo défavorable a contraint les combattants à passer une nuit en mer. Ayant fini par gagner la terre ferme, ils ont réussi à arrêter deux bus, dont l'un rempli de soldats. Ils disposaient donc à ce moment-là de soixante huit otages.

Dalal a averti les otages de leur intention, qui n'était nullement de les tuer, mais de les échanger contre des prisonniers palestiniens. Le bus contraint de se diriger vers Tel-Aviv, un drapeau palestinien accroché à une fenêtre figurait symboliquement la patrie reconquise. Le groupe a alors entonné l'hymne national palestinien et, disent les survivants, s'est mis à sauter de joie - voilà qui révèle une gaminerie qui n'était pas le fait de meurtriers.

Les forces israéliennes ont fini par découvrir la prise d'otages. Malgré les tentatives de négociation avec Ehud Barak, le responsable des soldats et des garde-frontière envoyés sur place. Malgré l'assurance que les otages ne seraie

,,0nt pas touchés, il a refusé tout compromis face à des "saboteurs", exigeant une reddition pure et simple. Les soldats ont commencé à tirer. Dalal a alors ordonné à ses compagnons de riposter

Un combat à mort s'est trouvé engagé. Après une résistance acharnée six compagnons de Dalal blessée ont été tués. De plus, très rapidement le groupe mal équipé a manqué de munitions. Des explosions ont retenti dans le bus. Les Israéliens prétendent que c'est le groupe de Dalal qui aurait lancé des grenades à l'intérieur, d'autres témoins parlent de mitraillages par l'armée. Comme il est dit ci-dessus, l'histoire est écrite par les vainqueurs, et surtout... par les survivants. Dalal et onze de ses compagnons ont été tués ainsi que trente soldats israéliens. Des civils ont également péri dans la fusillade. Il y eut également quatre-vingts blessés.

Au seul survivant palestinien du groupe, Yahya Skaf, toujours depuis lors enfermé dans les geôles israéliennes sous l'appellation "Prisonnier X", Barak a demandé qu'il désigne le chef du groupe. Il montra le cadavre de Dalal. La fureur de Barak s'est alors déchaînée sur la dépouille encore chaude de la jeune fille qu'il a atrocement martyrisée. Après l'avoir tirée par les cheveux en lui donnant des coups de pied, il arraché ses vêtements, découvert sa poitrine et a frappé ses seins et son bas-ventre à coups de poignard.


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Le cadavre de Dalal al Mughrabi martyrisé par Ehud Barak

 

Lors de l'échange de prisonniers qui eut lieu en 2000 entre le Hezbollah et Israël, les noms de Yahya Skaf et la dépouille de Dalal figuraient sur la liste proposée par le valeureux mouvement de résistance libanais, Hezbollah. Israël a prétendu que les autorités de son Goulag n'avaient aucun détenu de ce nom dans leurs geôles. En revanche, un cercueil censé contenir les restes de Dalal fut livré.

Lorsque la famille l'ouvrit, elle vit qu'il contenait des pierres et un peu de terre. Les os de Dalal sont toujours emprisonnés en Israël dans le fameux cimetière-prison dont les tombes ne portent qu'un numéro. [5]

Le célèbre poète et écrivain syrien, Nizar Kabbani (1923-1998) , a rendu un hommage vibrant à la jeune résistante palestino-libanaise par l'émouvant poème ci-dessous.

 

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Nizam Kabbani

 

Je suis pour le terrorisme

De terrorisme on nous accuse
Si nous osons prendre défense
De notre femme et de la rose
Et de l'azur et du poème
Si nous osons prendre défense
D'une patrie sans eau sans air,
D'une patrie qui a perdu
Sa tente et sa chamelle
Et même son café noir.
(...)

De terrorisme on nous accuse
Quand nous décrivons les dépouilles
D'une patrie
Décomposée et dénudée
Et dont les restes en lambeaux
Sont dispersés aux quatre vents…,
D'une patrie
Cherchant son adresse et son nom…
D'une patrie ne conservant
De ses antiques épopées
Que les élégies de Khansa…,
D'une patrie
Où ni le rouge, ni le jaune, ni le vert
Ne teignent plus les horizons…,
D'une patrie qui nous défend
D'écouter les informations
Ou d'acheter quelque journal…,
D'une patrie où les oiseaux
Sont censurés dans leurs chansons,

D'une patrie où, terrifiés,
Les écrivains ont pris le pli
D'écrire la page du néant…,
(...)

Dans notre nation,
Il n'y a plus de Mu'awya
Plus de Abu Sufiane
Plus personne pour crier "Gare" !
A la face de ceux qui ont abandonné
A autrui notre foyer
Et notre huile et notre pain
Transformant notre maison
Si heureuse en capharnaum.
Il ne reste plus rien de notre poésie
Qui n'ait sur le lit d'un tyran
Perdu sa virginité.

Du mépris nous avons pris
Le pli de l'habitude.
Que reste-t-il donc de l'homme
Lorsqu'il s'habitue au mépris ?

(...)
De terrorisme on nous accuse
Quand nous refusons notre mort
Sous les râteaux israéliens
Qui ratissent notre terre
Qui ratissent notre Histoire
Qui ratissent notre Evangile
Qui ratissent notre Coran
Et le sol de nos prophètes.
Si c'est là notre crime
Que vive le terrorisme !

De terrorisme on nous accuse
Si nous refusons que les Juifs
Que les Mongols et les Barbares
Nous effacent de leur main.
Oui, nous lançons des pierres
Sur la maison de verre
Du Conseil de Sécurité
Soumis à l'empereur suprême.

De terrorisme on nous accuse
Lorsque nous refusons
De négocier avec les loups
Et de tendre nos deux bras
A la prostitution.
L'Amérique
Ennemie de la culture humaine
Elle-même sans culture,
Ennemie de l'urbaine civilisation
Dont elle-même est dépourvue,
L'Amérique
Bâtisse géante
Mais sans murs.

De terrorisme on nous accuse
Si nous refusons un siècle
Où ce pays de lui-même satisfait
S'est érigé
En traducteur assermenté
De la langue des Hébreux.

 

 

NOTES

[1] " The Syrian soldier had to show courage to fight against the international coalition which brought together western special forces officers and murderous Wahabi thugs from all over the planet. But he also had to show a different kind of courage not to get discouraged with the so-called "friends of Syria" got together for that international meeting on how to crush Syria. It took a very special courage for the Syrian soldier not to get disgusted and bitter when he saw the wave of betrayals coming from all over the Muslim and Arab world, especially from the political prostitutes of Hamas and the rest of the Palestinian "intellectuals" who sided with Uncle Sam and his Empire. "

"Le soldat syrien a dû faire preuve de courage afin de lutter contre la coalition internationale qui a réuni les membres des forces spéciales occidentales et des voyous wahhabites meurtriers venus de tous les coins de la planète. Mais il avait aussi dû montrer un autre type de courage, celui de ne pas avoir été découragé par les soi-disant "amis de la Syrie" et leurs rencontres internationales destinées à planifier la meilleure manière d'écraser la Syrie. Il a fallu un courage très spécial au soldat syrien pour n'avoir pas été écoeuré et amer lorsqu'il a été témoin des vagues de trahisons venant de tous les pays du monde arabe et musulman, en particulier de celle venant des prostituées politiques du Hamas et du reste des «intellectuels» palestiniens qui ont pris le parti de l'Oncle Sam et de son empire."

http://www.vineyardsaker.blogspot.co.uk/2013/12/sakers-man-of-year-2013-syrian-solider.html , mercredi 25 décembre 2013

[2] Le cheikh Yûsuf Al-Qaradâwî, au nom de l'Union Mondiale des Savants Musulmans, prêche prononcé en décembre 2012 , au cours de l'émission phare d'Al-Jazîra ("La charia et la vie") 

[3] Ci-après le texte de la lettre publié par The Times of Israël : « Votre excellence Monsieur Shimon Peres, président de l’Etat Israël, mon cher et grand ami… Compte tenu de mon grand désir de développer les relations amicales qui lient heureusement nos deux pays, j’ai choisi comme ambassadeur extraordinaire, Atef Mohammad Salem, mandaté de ma part auprès de votre excellence. Je vous prie de le soutenir (…) et de croire à tout ce qu’il vous rapporte de ma part. Je souhaite à votre excellence le bonheur, et à votre pays la prospérité. » A la fin de la lettre, datant du 19 juillet dernier, on pouvait lire, « votre ami fidèle…" Mohammad Morsi 

[4] Liste des attentats de l'Irgoun pendant la Grande Révolte arabe :  http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_attentats_de_l%27Irgoun_pendant_la_Grande_R%C3%A9volte_arabe

Voir également l'excellent site de Catherine Lieutenant et notamment : http://lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.skynetblogs.be/archive/2010/06/19/il-pleut-de-l-actualite-sinistre-partie-1.html

[5] Israel failed to return Dalal Al-Mughrabi's remains, says sister
http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx?ID=216714


le 6 janvier 2014

Source : http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/mariali/pales...


Mis en ligne le 6.1.2014




18:56 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Musique, Web | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

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